SUMMA DE SA AVIS Left fouvent né- former à leur occafion. Mais fuffit pour en faire concevoir tout le deffein. En effet, n'ayant fuivi que l'ordre des penfees qui fe prefentoient à l'efprit en le travaillant, cela fait que toutes les matieres qu'il contient, s'y trouvent tiffuës & rangées dans une dépendance fi naturelle entr'elles, que la fin de chaque partie eft comme le commencement de l'autre ; & que l'intelligence de celle qui precede, devient toûjours plus grande & plus claire la par lecture de celle qui la fuit. Et même on peut voir que tout ce qui peut arrêter l'efprit dans le doute, aprés la lecture de quelque Chapitre, eft toûjours le fujet que l'on traite dans le fuivant. Ce qui pourra peut-être bien faire, que les moins cu- Il eft vray que n'ayant pas toûjours le loifir de continuër une telle lecture fans interruption, il femble que cét engagement, tout agreable qu'il eft, pourroit bien être caufe que l'efprit du Le&eur feroit toûjours inquiet dans l'attente de l'éclairciffement de fes doutes, qui dépend de la fuite, tandis qu'il feroit détourné de la voir. Mais le remede n'eft pas loin, il ne faut que jetter les yeux fur la Table qui fuit, pour à iii fatisfaire pleinement fa curiofité. Car la difpofition de l'ouvrage y paroît fi nette & fi claire, que l'on peut par fon moyen découvrir d'une feule vûë tout ce qui en eft. On fe contentera donc de remarquer icy, premierement que l'on regarde l'homme dans fa propre nature, agiffant par des voyes purement humaines, & fuivant exaAtement dans fa conduite les regles de fa confcience, c'est à dire de cette lumiere naturelle que Dieu nous a don, pour difcerner le vray & le faux, le bien & le mal & dont, felon quelques Peres de l'Eglife, il femble que le Prophete Roy ait parlé, lors qu'il difoit à Dien: Scigood, La Brere de obere nifasading bad fermann Se née |