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Fo 89.

Grande miniature. La Trinité entourée des bienheureux; au bas, pape, évêque, cardinaux et prêtres à gauche; roi, princes et sujets à droite. (Ce bois se retrouve dans beaucoup de livres d'heures du xvIe siècle.)

Fo 90, Ecce homo, petite miniature; 90 vo, Mariage de la Vierge, petite miniature; 91 vo, Sainte-Face; 92, la Vierge, les mains jointes; 96 vo, la Vierge portant le corps de son fils (Stabat mater); 97 vo, saint Michel ; 98, saint Jean-Baptiste; 98 vo, saint Jean l'Evangéliste; 99, saint Pierre; 99 vo, saint Jacques; 100, saint Etienne; 100 vo, saint Laurent; 101, saint Christophe; 101 vo, saint Sébastien; 102 vo, saint Nicolas; 103, saint Claude; 103 vo, saint Antoine; 104 vo, sainte Anne; 104 vo, sainte Marie-Madeleine; 105, sainte Catherine; 105 vo, sainte Marguerite; 106, sainte Barbe; 106 vo, sainte Apoline; 107. Sensuivent plusieurs devotes | loueges petitions, oraisons et reques | tes qui a toute personne ayant enten | demet sont necessaires a dire a nostre Seigneur Jesus Christ.

Fo 111 vo. Grande miniature représentant le sacrifice de la Messe par un pape accosté de deux accolytes portant des cierges. Sur l'autel, Jesus-Christ nud, avec les stigmates et la couronne d'épines, accosté de deux anges.

Fo 120 et dernier. Les presentes heures ont este im | primées à Paris pour Guillaume | Godard, libraire, demourat sur le pont | au change a lenseigne de lhomme sau vaige devant lolorge du palays. Au verso, rébus curieux avec la traduction suivante placée au-dessous: Saluons Marie priant Jesus en croix,

En nos consciences esperons la paix.

Jay a Dieu mon cueur mis,

Jespoyre paradis.

Louange a Dieu soit. Amen.

Sur le premier folio de l'exemplaire que nous venons de décrire, on lit cette note manuscrite: Heures de mon trysayeul, mort le 15 feuvrier 1599: Gillet de Vaucourt.

Sur le dernier feuillet, on lit encore: Mre Francois de Bourgoin espousa ma niepce Marie Claus, le XX Vje juin 1588.

38.

Vita Christi. Paris, Vve Kerwer, 1536.

In-8° goth. à deux col, avec lettres initiales ornées; 2 folios blancs, 16 folios non paginés et 573 folios paginés, très bonne conservation; plus 1 folio terminal refait; quelques taches au dernier folio; reliure velin fatiguée.

Titre: Vita Christi | ex evangeliis et scriptoribus | orthodoxis p. Ludolphum | Saxonem | professione car | thusianam excerpta. Ad ve | tustorum exeplarium fidem recognita.

Au-dessous, marque de Thielman Kerwer et ces mots :

Jo. Amplexor ad lectorem.

Ut sine labe fuit Christi sanctissima vita :

Sic ea pura tibi sic sine labe datur.

Parisiis | Apud viduam Thielmani Kerver In vico |

Sancti Jacobi: Ad signum Unicornis |

Le tout dans un encadrement de colonnettes et ornements gravés sur bois.

Au verso du titre: Fo. Amplexor lectori S., etc.

Fos 2-15 Index materiarum.

Au folio paginé 1: Prologus in vitam Christi. Sur ce folio, on a placé en frontispice quatre petits bois représentant l'adoration des Bergers, celle des Mages, le Calvaire et l'Assomption.

Au folio 295: Incipit secunda pars Vite Christi. Sequuntur tituli capitularum secunde partis.

39. Missel d'Auxerre. Paris, Henri Prévost (1537).

245 folios. Gr. in 40. Impr. sur deux col. car. goth. r. et n., de plusieurs grandeurs. Sign. a iiij — rij — h — v.

Un exempl. rel. veau ancienne, avec coins, fermoirs et garnitures en cuivre modernes, gravés par le donateur M. Duru. Exemplaire très rogné, mais d'une bonne conservation.

Sur le titre, note manuscrite d'une écriture du xvre siècle et qui paraît incomplète D'Auxerre faict le XViij juillet mil cinq cens et..... (rogné).— Autre note manuscrite: Le dict Talebrun est décédé en l'annee bciiijxx et neuf. Me. J. Fyot pbr. an que dessus.

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Sur la feuille de garde, on lit les mentions suivantes : Ex libris Edmundi Martineau des Chesnez conri regis et adti primi in curia autissiodi anno rep. Salutis, 1756. M. Martineau a cédé ce livre par échange à M. Naudot, maître d'écriture à Auxerre. Il a ensuite appartenu à M. Jamelle, qui avait épousé la veuve de M. Naudot. M. Jamelle l'a vendu à M. Duru en mai 1859.

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Voici maintenant la description de ce beau Missel et le relevé des gravures qu'il contient :

Fo 1. Titre: Missale insignis ecclesie Autissiodore | sis auctoritate Rerevedi in Christo patris ac domini domini Francisci | de Dintavilla Dei el apostolic sedis gratia ejusde ecclesie psulis castiga | tissima restitutioe novissime recognitu politioribus qu formulis excuse. | Omnibus qe viris ecclesiasticis ejusdem diocesis pernecessarium. Tam | missarum totius anni tam dominicarum q sanctorum formulam et | modum rite et ad plenum edisserit.

Au-dessous de ce titre, gravure sur bois représentant les armes des Dinteville (de sable à deux lions léopardés d'or, l'un sur l'autre, écartelés au 1 et 4 de Dinteville; au 2 et 3 d'azur à la croix d'or à 5 billettes aussi

d'or dans chaque canton, 2, 1, 2). Ces armes sont supportées par la crosse d'évêque et accostées de deux sirènes. Au-dessous, on lit la devise: Virtutis fortuna comes.

Au-dessous de cette gravure, on lit encore: Venundatur Parisiis in vico novo | nostre domine e regione templi beate Genovefe de miraculis febrium ar | dentium ad insignia Falcarii atqz sancti Johannis evageliste. Et in via | Jacobea sub imagine sancli Georgii ubi et nuper impressum.

L'ouvrage se compose de 8 folios non paginés pour le titre et le calendrier. Viennent ensuite 125 folios paginės, puis 66 autres sans pagination pour le Propre des saints et 46 folios paginés, sign. Aj — E iiij.

Le folio paginé 1, débute par un grand bois à mi-page représentant le sacrifice de la messe, avec un encadrement à colonnes, au bas duquel on lit sur une banderolle interrompue par un écusson à la croix: Fortuna opes auferre non animum potest.

Viennent ensuite les bois gravés suivants (1) :

Fo X, la Nativité; XVI, la Circoncision; XVIII, l'Epiphanie; LX, le baiser de Judas; LXVII, Ecce homo; LXXI, Jésus sur la croix au Calvaire; LXXXV, la Résurrection; XCVI, l'Ascension; CI, la Pentecôte; CVII, la Trinité; CIX, La Cène; CXXIV, canon : le Calvaire, grand bois à pleine page; Dieu tout-puissant, grand bois à pleine page placé en regard; l'arbre de Jessé; martyre de saint André; XXI Martii, l'Annonciation; XIII Augusti, l'Assomption; I Novembr., la Toussaint. (Cette gravure figure également au Missel de Sens de 1536); visite à sainte Elisabeth.

Au dernier folio, coté xlvj, on lit ad calcem Absolutum est hoc preclaru in | signis ecclesie Allissiodoren Mis | sale presbyteris ejusdem ecclesie | non modo utile verum et necessa | riu a plerisqz medis nuper purga tu et pristin integritati restitutu. | Additis Missis devotissimis nun | q antea impressis. Excussum qui | dem Purisiis in officina libraria | honesti viri Nicolaï Prevost Ere | et impensis honestorum bibliopo | laru Petri Roffet, Herici Pacquot et | predicti Nicolaï Prevost. Et apud | eosde venale reperitur in vico no | vo Nostre domine aute edes sacte | Generofe de miraculis ardentiu | Ad intersignium Falcarii et sancti Johanis evangeliste. Et in viaJacobea sub signo Divi Georgii.

Voici ce que dit Lebeuf, à propos de cette édition : « M. de Dinteville, deuxième du nom, avait fait faire, avant la dixième année de son épiscopat, une nouvelle édition du Missel d'Auxerre et en avait fait présent de quelques exemplaires au Chapitre, qui lui en témoigna sa reconnais

sance.

« Cette édition gothique, corrigée et augmentée selon la dévotion et les lumières d'un chanoine qui était son commensal, est la dernière qui ait paru. L'éloignement du temps et la guerre des Huguenots l'ont rendue fort rare et en font souhaiter depuis longtemps une autre plus exacte et

(1) Nicolas Prévost, l'imprimeur parisien, faisait servir, comme ses confrères, les gravures sur bois que nous venons de signaler aux missels des divers diocèses qu'il imprimait. On les trouve pour la plus grande partie dans le missel sénonais de 1529.

plus lisible et qui fasse cesser le cours des Missels qui ne sont dans le pays que par emprunt et en attendant.» (Prise d'Auxerre, 1723, note de la page 140.)

Dans une de ses lettres (Lettres, t. I, p. 92), l'abbé Lebeuf dit encore: Le calendrier qui précède ce Missel contient des fêtes inconnues dans la cathédrale avant l'an 1535. On lit dans les registres du Chapitre que le prélat en fit présent le 28 février 1538. » Ce Missel a donc été imprimé en 1537.

La bibliothèque d'Auxerre possède deux exemplaires de cet ouvrage. La bibliothèque de Pontigny possède également un exemplaire de ce beau Missel, qui lui a été légué par M. l'abbé Duru avec sa bibliothèque.

40. Deux ouvrages distincts reliés dans le même volume. In-4° rel. veau en mauvais état :

1o La Saincte Bible (Lyon, 1599).

In-4o à 2 colonnes, contenant 7 folios non paginés y compris le titre et 960 pages numérotées et ornées de plusieurs centaines de petites gravures sur bois, quelques-unes grossoyées et d'un caractère gothique, les autres finement exécutées et rappelant bien l'école lyonnaise et la fin du XVIe siècle. Sign. A-Z-Aa-Zz-AA-00 par 5.

Dans cet exemplaire plusieurs gravures sont coupées et enlevées, notamment pages 152, 261, 856. Nombreuses taches et piqures; reliure en mauvais état.

Sur la couverture note manuscrite: A Nicolas Baudrey, sergent royal à Tonnerre. Achepté de la femme de François Janey, cordonnier, en présence de..... (plusieurs mots effacés) le 14 aoust 1664. Dans le haut du titre

on lit encore: « J'ai achepté la présente Bible de Nicolas Baudrey, l'an 1669, 4 livres avec les figures à part.

Le fo 1 manque.

Fo 2. « La Saincte Bible contenant le Vieil et Nouveau Testament. Traduite de latin en français par les théologiens de l'Université de Louvain comme appert par l'épistre suivante d'un des premiers docteurs d'icelle : Revue diligemment et de nouveau corrigée oultre les précédentes impressions. Avec une docte table faicte (en langue) françoise de la latine de M. Jean Harlemius, docteur en la dicte Université de la Compagnie de Jesus, etc.» Dernière édition (la date manque). Ce titre encadré dans une planche sur cuivre sur laquelle on a représenté : dans le haut, la Création ; sur les côtés et aux quatre coins, les quatre Évangélistes dans différentes attitudes; Moïse d'un côté tenant les Tables, etc.

Au bas, grande déchirure. Le verso du titre est blanc.

Fo 3. Jacobus de Bay, lectori S. Au verso: La somme de tout ce que nous enseigne la Saincte Écriture du Vieil et Nouveau Testament.

Fo 4. Description des années depuis la création du monde jusqu'à l'an présent 1599, etc.

Au dernier folio v°: Fin du second livre des Machabees.

2o Le Nouveau Testament. Lyon, B. Ancelin, 1609.

In-40, 273 pages numérotées et 36 folios de table non paginés (le dernier manque dans cet exemplaire). Nombreuses figures sur bois beaucoup plus fines que celles de l'Ancien Testament. Ces bois décèlent la main d'un maître tel que le Petit Bernard. Ils ont du reste été exécutés pour des éditions lyonnaises antérieures, d'après les gravures de Jean Cousin qui décorent le Novum Testamentum parisien décoré par cet artiste et édité par Maurice Menier.

Plusieurs bois gravés ont été enlevés ou déchirés aux folios 3, 81, 97, 99, 110, 121, 124, 213. Sign. A Aa 4-YYY 5.

Titre : Le Nouveau Testament de Notre-Seigneur Jésus-Christ. A Lyon, par Barthelemy Ancelin, imprimeur ordinaire du roy, 1609. Au milieu du titre, médaillon représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec cette légende: Ego sum via, veritas et vita.

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1o Le Nouveau Testament, c'est-à-dire la Nouvelle Alliance de Nostre Seigneur Jésus-Christ. Se vend à Charenton, par Pierre Deshayes, aux Gands couronnez, près la Roze Rouge, 1656. Non folioté. D'origine protestante. Contient les quatre évangiles et les Actes des apôtres, puis les épîtres de saint Paul, l'épître de saint Jacques, les deux épîtres de saint Pierre, trois épîtres de saint Jean, l'épître de saint Jude et l'Apocalypse ;

2o Les Pseaumes de David mis en rime française par Clément Marot et Théodore de Bèze, réduits nouvellement à une brève et facile méthode pour apprendre le chant ordinaire de l'Eglise, par Antoine Lardenois. Se vendent à Charenton, par A. Cellier, demeurant à Paris, rue de la Harpe, aux Gands couronnez, près la Roze Rouge, 1658. Derrière le frontispice on lit, en écriture moderne, une note ainsi conçue : « Sur la traduc«tion des Psaumes, par Clément Marot, sur les avis qu'on leur applique, « d'abord sur ceux de ces psaumes que se choisissaient les principaux « personnages de la cour de France, sur les différentes musiques qu'on " composa pour ces psaumes, sur les avis donnés au public dans ce présent recueil, voyez le Dictionnaire historique de Bayle, texte et notes « de l'article Clément Marot »> ;

3o Viennent ensuite : les commandements de Dieu notés en musique; les prières avant et après le repas; la forme des prières ecclésiastiques et la manière de célébrer les divers sacrements, tels que le Baptême, la Sainte Cène et le Mariage. Le cathéchisme calviniste; les dix commandements de la loi de Dieu; la confession de Foi; les prières du matin et du soir; celles relatives à la communion.

A la fin, sur un folio blanc, se trouve noté en manuscrit un air auvergnat. C'est un recueil de divers opuscules religieux d'origine protestante. Au commencement dudit recueil, après le titre, on trouve un frontispice intitulé comme il suit: Le Nouveau Testament, c'est-à-dire la Nouvelle Alliance de Notre Seigneur Jésus-Christ, se vend à Charenton par Antoine Cellier (probablement le successeur de Deshayes). - Reliure dorée et

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