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JOURNAL

DES SAVANTS.

BUREAU DU JOURNAL DES SAVANTS.

M. JULES SIMON, ministre de l'Instruction publique, président.

ASSISTANTS..

AUTEURS...

M. LEBRUN, de l'Institut, Académie française, secrétaire du bureau.
M. NAUDET, de l'Institut, secrétaire perpétuel honoraire de l'Acadé-
mie des inscriptions et belles-lettres et membre de l'Académie des
sciences morales et politiques.

M. GIRAUD, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.
M. CLAUDE BERNARD, de l'Institut, Académie des sciences.

M.

M. CHEVREUL, de l'Institut, Académie des sciences.

M. PATIN, de l'Institut, Académie française.

M. MIGNET, de l'Institut, Académie française, et secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques.

M. VITET, de l'Institut, Académie française et Académie des inscriptions et belles-lettres.

M. BARTHÉLEMY SAINT-HILAIRE, de l'Institut, Académie des sciences
morales et politiques.

M. LITTRÉ, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres.
M. FRANCK, de l'Institut, Académie des sciences morales et politiques.
M. BEULÉ, de l'Institut, Académie des inscriptions et belles-lettres, el
secrétaire perpétuel de l'Académie des beaux-arts.

M. J. BERTRAND, de l'Institut, Académie des sciences.

M. ALFRED MAURY, de l'Institut, Académie des inscriptions et belleslettres.

M. SAINT-MARC GIRARDIN, de l'Institut, Académie française.

M. DE QUATREFAGES DE BRÉAU, de l'Institut, Académie des sciences.

DES SAVANTS.

ANNÉE 1871.

PARIS.

IMPRIMERIE NATIONALE.

M DCCC LXXI..

Hirsemenn 10-28-26 13153

JOURNAL

DES SAVANTS.

JANVIER 1871.

Juvénal et ses SATIRES, études littéraires et morales, par Auguste Widal, professeur à la Faculté des lettres de Besançon. Paris, imprimerie Adolphe Lainé. Librairie Didier et Ce, 1869, 1 vol. in-8° de LIX-356 pages.

Depuis un certain nombre d'années, on s'occupe beaucoup chez nous de Juvenal. Dans ses spirituelles Études de mœurs et de critique sur les poëtes latins de la décadence, publiées en 1834 et réimprimées en 18491, un éminent critique, M. D. Nisard, avait exprimé, sur la sincérité des indignations du véhément satirique, des doutes contre lesquels ont depuis, de temps à autre, vivement réclamé ceux pour qui Juvénal n'était pas seulement un déclamateur de génie, mais un ami rigide, un zélé vengeur de la morale, et même, malgré les excès de crudité cynique auxquels s'emporte trop souvent son langage, des mœurs, de la pudeur. Deux grands poëtes de ce temps lui ont rendu un éclatant hommage Lamartine, dans l'un des meilleurs, dans le meilleur peut-être de ses Entretiens littéraires 2, celui où il a apprécié Boileau comme il lui appartenait, avec un vif sentiment de la beauté poétique, et, de plus, une équité malheureusement devenue rare en un pareil sujet; Victor Hugo, dans le volume, d'une inspiration et d'un mouvement presque lyriques, par lequel il a solennisé le jubilé de Shakspeare. Le premier, qui n'aimait ni n'estimait la satire, a recher

1

Juvenal ou la déclamation, t. I, p. 415 et suivantes de la deuxième édition. 2 Cours familier de littérature, XVI entretien, 1857, t. III, p. 241 et suivantes. William Shakspeare, 1864.

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