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lieu pour le protéger; on ouvrit des registres pour y consigner toutes les merveilleuses guérisons dues à l'intercession du Saint, lesquelles, en moins de 2 ans, s'élevèrent au nombre de 2128, dont 79 résurrections de morts, 57 cécités dissipées, 8 cas de muets rendus à l'usage de la parole, 6 cures d'hydropysie, et une de lèpre. Waléran de Luxembourg vint à Avignon au tombeau de son frère, et fit don de lampes d'argent que Froissard (t. 3, ch. 100) dit avoir vues lui-même dans cette ville en 1390. Le roi de France, l'université et le chapitre de N.-D. de Paris avaient demandé, en 1389, la canonisation de PIERRE, pour laquelle le pape ordonna incontinent les informations nécessaires (1). Cette même année, les offrandes furent si considérables qu'on fut obligé de construire, pour les recevoir, une chapelle de bois sur le lieu de la sépulture. On résolut aussi d'y élever un hôpital et un monastère. Le schisme qui continuait ne permit pas d'admettre définitivement le bienheureux PIERRE au rang des Saints; toutefois de vives sollicitations, mises en jeu pour arriver à ce but en 1394 et 1418, restèrent sans effet; mais, en 1442, un miracle fameux ranima le zèle pour la troisième fois : un jeune garçon, d'environ 12 ans, tomba, dit-on, de la plus haute tour du palais d'Avignon où il était monté pour dénicher des oiseaux : son corps en

ayant été entièrement brisé, son père en ramassa avec soin les fragments qu'il porta dans un sac sur le tombeau de PIERRE DE LUXEMBOURG. Il pria et vit bientôt son fils ressusciter dans toute

(1) Le résultat de cette instruction est consigné dans un mst. qui parait être de l'époque, et qui appartient à M. V. Chambaud. Il existe un monument de ce genre aux archives de la préfecture de Vaucluse.

l'intégrité de ses parties constituantes.
De nouvelles instances furent adressées
pour la canonisation au concile de Bâle;
mais la mésintelligence survenue entre
les Pères de cette assemblée et le pape
empêcha ce vœu d'être réalisé, et il
n'a pu l'être depuis, bien qu'il eût
donné lieu à d'autres demandes de
ce genre sous les papes Clément VIII
et Alexandre VII (2). Toutefois, une
bulle de Clément VII (Jules de Mé-
dicis), en date du 9 avril 1527, permit
que le corps du jeune cardinal fût ex-
humé et exposé, d'une manière hono-
rable, à la vénération des fidèles qui,
à l'avenir, pourraient l'invoquer comme
bienheureux. Le tombeau fut ouvert
le 23 juillet suivant (3), et le lendemain
on leva de terre ce qu'on appelait à
Avignon le corps saint (nom que con-
serve encore un quartier de cette ville);
les reliques furent placées dans une
chasse, sur l'autel mème de la chapelle
précitée, jusqu'à ce qu'elles fussent
transférées, en 1597, par J.-F. Bordini
(Voy. ce mot), dans l'église des Céles-
tins. En 1610, fut érigée une confrérie
de St-Pierre de Luxembourg. En 1639
à la requête des consuls d'Avignon et
des Célestins (4), Urbain VIII permit de

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de Carpentras, deux volumes portant sur (3) On trouve, parmi les mss. du Musée leur dos cette suscription: Acta ad firmandam eccl. gall. historiam; le tome 1er contient une copie du Processus relevationis corporis beati Petri de Luxemburgo Celestinorum Avenion., écrite dans le 16e siècle.

(4) Pierre de Luxembourg était invoqué dans toutes les maisons de ces religieux. A Paris, la bibliothèque de leur couvent, possédait ses écrits, et leur église conservait dans une cassette son manteau, qu'on

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des souv. pont., etc. p. 372. 376-379 et 587).

LYCÉE D'AGRICULTURE, SCIENCES ET ARTS, D'AVIGNON. Voy. ATHÉNÉE DE VAUCLUSE.

M

MACASSOLE (ESPRIT), chanoine de la collégiale de l'Isle, naquit, le 19 septembre 1595, dans cette ville, et y mourut en odeur de sainteté le 3 décembre

faire son office double le 3 juillet, jour de sa fête. Sa vie a été écrite: 1° par Jean de la Marche (son précepteur), en français, dès l'année 1388; 2o par le P. de Sure (voy. ce mot); 3° par H. Albi (voy. ce mot); 4o par FrançoisMartin de Bourey, célestin de Rouen, qui a publié en 1622: Vie, mort et miracles de S. Pierre de Luxembourg, réimprimé en 1630, après avoir été retouché par Etienne Carneau, religieux du même Ordre; 5o par Nicolas Bernard, célestin, qui fit paraitre à Paris, en 1638, Les fleurons sacrés du B. Pierre de Luxembourg; 6o par Nicolas Le Tourneux, prêtre, qui a composé, sur les mémoires du célestin Bonaventure Bauduit, La vie du bienheureux Pierre de Luxembourg, évêque de Metz et cardinal. Paris. Hélie Josset. 1681. in-12 de plus de 324 pages, avec une gravure représentant le jeune prélat en extase devant le crucitix qui lui apparut lumineux à Châteauneuf-Calcernier (1); 7° par J.-M. Suarés, évêque de Vaison, parmi les onvrages de qui l'on trouve: De sancto Petro de Luxemburgo sermones duo; 8 par Bollandus, qui a placé sa fèle le 2 juillet, tandis que dans la Vie des Saints de Giry et de Baillet, elle est portée au 5 de ce mois. On lit un précis de la vie de PIERRE De LuxemBOURG dans Baluze (Vit. pap. Aven., t. I, col. 1519-1522), dans le P. Meurisse (Hist. des évesques de l'église de Metz. Metz. 1654. in-4°, pag. 551-600, à Avignon (alors du royaume de 555), dans Fantoni, dans Teyssier (Hist. 555), dans Fantoni, dans Teyssier (Hist.

faisait toucher aux malades, et qui était couleur de rose sèche comme en portaient les cardinaux le 3o dimanche de l'Avent et le 4e de Carême.

(1) On voit près de ce village les restes d'une chapelle dédiée à ce cardinal.

1664. D'après une vieille chronique, ce pieux ecclésiastique s'étant rendu le premier à Malines, un jour du mois d'octobre 1665, vit s'écrouler en entier la nef de l'église paroissiale, tandis que lui, debout, resta intact dans le chœur qui existe encore aujourd'hui, et qui, à cette époque, ne fut nullement endommagé, grâces à la présence du bienheurieux MACASSOLE, qui fut pourtant assez gravement incommodé par la poussière, résultat de cet écroulement. On conserve dans le pays des images de ce Saint que l'on gravait dans le temps. (Communiqué par M. J.-I. Bonnet, de

l'Isle.)

MAGNE (S'), originaire de Provence, fils d'Albin (1) le grand, naquit, vers

Bourgogne), d'une des plus anciennes et des plus illustres maisons de cette ville, où il était un des membres les plus considérés du sénat. A la mort de

(1) On présume que MAGNE était issu des Albins, nobles romains à qui avait été confié le gouvernement de la province gauloise, devenue depuis leur patric adoptive.

son épouse, il vécut plus retiré, plus adonné aux œuvres de piété, et se consacra spécialement à l'éducation de son jeune fils Agricol (voy. ce mot). Ayant élé jugé digne, vers 648, de recevoir la crosse épiscopale, il put deux ans après se reposer du soin de son église sur ce même fils, et se rendit au concile de Châlons-sur-Saône auquel il souscrivit avec Licerius, évêque de Carpentras, Petronius, évêque de Vaison, et plusieurs autres prélats. MAGNE fut chargé avec ce dernier évêque et celui de St Paul-trois-Châteaux de porter à Théodose, archev..d'Arles, la lettre des PP. du concile portant interdiction, contre celui-ci, des fonctions de l'épiscopat. (Voy. le P. Boyer, Hist. de l'égl. de Vaison, p. 67. 68. et Hist. de l'égl. de St-Paul-trois- Chát., p. 27. 28). De retour à Avignon, MAGNE s'appliqua à combattre les hérésies qui agitaient et éprouvaient le catholicisme. Il mourut en 660. Sa fête se célébrait dans cette ville le 19 août. En 1321, ses reliques furent transférées, par ordre de Jean XXII, de N.-D. des Doms dans la paroisse de S'-Agricol où elles furent placées sous le maître-autel, dans une caisse de bois doré, avec ces trois distiques latins que rapporte Nouguier, (p. 23):

Vir pius et sanctus, re magnus, nomine Magnus,
Insignem genuit religione virum.

Agricolum sanctum genuit pietate nitentem;
Sunt ergò sancti filius atque pater.
Vos igitur sancti fili genitorque beati,
Pro nobis miseris ambo rogate Deum..

MAGY (BARTHELEMI-AUGUSTIN), jésuite du collège d'Avignon, a écrit: Oraison funebre de Messire Dom Malachie d'Inguimbert, archevêque et évêque de Carpentras, prononcée à Carpentras dans l'église cathédrale de Saint-Siphren, le 6 septembre 1764, à l'occa

sion de la translation de son corps dans l'église du nouvel hôpital qu'il avoit fait batir. Avignon. Ve Girard. in-12 de 96 pages, sans date (probablement en 1764 ou 1765). L'orateur prend pour texte ces mots de la Genèse (ch. 50. v. 5) Ascendam et sepeliam patrem meum; il les applique à l'évêque de Carpentras, Vignoli, qui, avant d'aller à Rome en 1764, voulut célébrer la translation des dépouilles de son prédécesseur, à l'hôtel-Dieu, qui venait d'être terminé. Ce discours, qui mérite d'être lu, fut prononcé devant le vicelégat, le recteur, les évêques de Vaison et de Cavaillon, le présid' de la chambre apostolique, le chapitre de Carpentras et les divers fonctionnaires de cette ville. Il est divisé en deux parties destinées à montrer, la première, que le trône épiscopal fut le prix du mérite de d'Inguimbert, et la seconde, qu'il fut le théâtre où les qualités de ce prélat purent librement se développer.

MAHUET (JEAN), dominicain du couvent d'Avignon, a publié : Prædicatorium avenionense, seu historia conventús avenionensis fratrum Prædicatorum. Avignon. Ant. Dupérier. 1678. in-8o de 284 pages, plus 7 feuillets pour les préliminaires; dédié au P. Ant. de Monroy, général de l'Ordre des FF. Prêcheurs. Suivant le P. Lelong (Biblioth. hist. de la France, no 5969), MAHUET est décédé en 1688.

+MAILLET (ALPHONSE), tailleur d'habits, né à la Tour-d'Aigues le 6 janvier 1810, neveu du poëte provençal Diouloufet (voy. ce mot), est auteur de plusieurs compositions en vers français et patois, insérées dans lou Tambourinaïré, lou Bouil-abaïsso el le Mercure aptésien.

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ΜΑΙ MAINGRE ou MENGRE (JEAN LE), dit de Boucicaut, né à Tours en 1364, créé maréchal de France en 1389, fut envoyé, en 1398, par Charles VI, à Avignon pour forcer Benoit XIII à la cession, dans le cas où cet antipape refuserait de se rendre aux raisons de Pierre d'Ailly, évêque de Cambrai, député aussi par ce roi à cet effet. BouCICAUT entra dans le Comtat et le soumit bientôt à ses armes. A son approche, les Avignonais, fatigués des insolences des Aragonais, lui ouvrirent les portes de leur ville où il entra le 8 septembre 1598. C'est alors qu'il tint Benoit XIII (v. ce mot) bloqué dans une des forteresses de N.-D. des Doms. Mais en 1401, par les menées du duc d'Orléans qui favorisait cet antipape, BOUCICAUT reçut F'ordre de quitter Avignon et de partir, en qualité de gouverneur, pour Gênes qui venait de se soumettre au roi de France. C'était un homme ferme, actif, vigilant et brave. Il s'était signalé en plusieurs occasions, et mourut, en 1421, en Angleterre, ayant été fait prisonnier, en 1415, à la bataille d'Azincourt qu'il avait désapprouvée. En récompense des services qu'il avait rendus à l'église, Valréas et plusieurs autres villes du Vénaissin lui furent pendant quelque temps inféodées. (Giberti, mst. Carp. t. I, ch. IX, p. 720-730; Teyssier, Hist. des souv. pont. elc. p. 412 et suiv. et 422; Ch. Collier, Not. sur les rect., p. 120; M. Aubenas, Notice sur Valréas, p. 47. 48. 52). Voy. les Mém. du sire de Boucicaut, écrits sous ses yeux.

MAINIER ou MAYNIER (GUILLAUME), seigneur d'Oppède, né à Avignon vers 1425 (1), fut élu assesseur des consuls

(1) Suivant la Critique mste. que Barci

ΜΑΙ

en 1456, devint primicier de l'université en 1462, 1481, 1482, 1486, 1490, 1492 et 1501 (Fantoni), mourut le 9 mai 1502 et fut enseveli dans l'église des Célestins (Pithon-Curt). On a de lui : Gulielmi Maynerii doctoris in utroque jure eruditissimi consiliariique regii commentaria in titulum pandectarum de regulis juris, legum candidatis nedùm utilia, verùm nodis sententiarum in specie contrariarum, quæ minùs exercitis offendiculo esse solent, dissolvendis, propemodum necessaria, atque universam penė jurisprudentiam complectentia, cum indice rerum ac verborum locupletissimo. Lyon. Antoine Vincent. 1545. in-fol. de plus de 408 pages, sur deux colonnes, et édité par le petit-fils de l'auteur. (fils de ce GUILLAUME), né à Avignon vers 1450, reçut le bonnet de docteur sous le primicériat de son père, dans l'église des FF. Mineurs, fut assesseur des consuls en 1479, et primicier de l'université de cette ville; se retira à Aix, où il fut revêtu, vers 1486, de la charge de maître rational en la chambre des comptes, et ensuite de celle de juge mage du pays, qu'il exercait encore en 1501 (2), lorsque Louis

ACCURSE

lon de Mauvans a faite du nobiliaire de la famille MAINIER, originaire de Manosque, Provence par l'abbé Robert de Briançon, la illustre dès le 12° siècle, aurait fait diverses branches à Naples, à Aix et à Avignon; FRANÇOIS MAINIER, fils de SYLVESTRE, étant allé de Manosque étudier à l'universite d'Avignon, s'y rendit celèbre par son savoir; il y était primicier lors de l'arrivée de Clement V. Sa maison fut une de celles qui furent désignées en cette occasion pour le logement des cardinaux. Son fils (PIERRE), écuyer d'Innocent VI fut créé comte palatin en 1356. Or JACQUES, fils de ce PERRE, et officier du sacré palais comme lui, fut le père de GUILLAUME MAINIER dont il s'agit dans le présent article.

(2) Il signa en qualité de juge mage, en

XII l'envoya en ambassade près la république de Venise. Il fut un des commissaires de la chambre établie à Toulouse pour le jugement du maréchal de Rohan-Gié en 1505, et contribua puissamment, par ses écrits et son arbitrage, à assurer la Provence à la couronne de France contre les prétentions du duc de Lorraine. Il devint président unique au Parlement d'Aix, par lettres patentes du 15 juillet 1507. Mais, dès la première année de sa magistrature, il se trouva étrangement traversé par ceux de sa compagnie que ses talents rendirent jaloux ou que ses manières hautaines exaspérèrent. C'est alors que Louis XII, voyant à regret cette mésintelligence entraver la marche des affaires publiques, le nomma, en 1509, 5o président au Parlement de Toulouse, ville où il mourut vers 1556. Il avait épousé Magdeleine de Merles, d'Avignon. Duverdier qui (Biblioth. Lyon. 1585. in-fol. p. 9) mentionne de lui une harangue latine (adressée aux Vénitiens pour le roi de France contre Louis Sforza), dit avoir vu lui-même ce discours, traduit en français et écrit à la main, dans la bibliothèque de Claude d'Urfé. - Accurse MAINIER eut un fils, JEAN, né à Aix le 10 septembre 1495, qui, élevé en 1543 à la charge de premier présid1 du Parlement de Provence, et nommé, le 26 février 1544, lieutenant du roi et commandant dans ce pays en l'absence du comte de Grignan, se signala par ses rigueurs contre les Vau

1492, avec Aimar de Poitiers, comte de St-Vallier, grand sénéchal de Provence, l'acte de rétablissement du Conseil des 70 de Marseille. Par délibération du grand Conseil, dont il était l'âme et le chef, il fit casser les censures ecclesiastiques que le pape avait fulminées contre ce même Aimar, pour raison des annexes.

dois de Cabrières et de Mérindol (1), conduite que Paul IV récompensa par le titre et les prérogatives des chevaliers de Latran, et qui, en France, donna lieu à un procès dans lequel l'avocat Guérin seul fut condamné à mort. Après l'acquittement de MAINIER (1554), des prières publiques furent faites par le clergé de Provence pour sa conservation et son retour. Il mourut en juin ou juillet 1558, ne laissant que deux filles de son mariage avec Anne de Laval de Castellane. Son tombeau fut orné d'inscriptions où on le qualifiait de défenseur de la Foi, de héros du christianisme, de protectenr des catholiques et de père de la patrie. (Voy. de Haitze, Portraits ou éloges hist. des prem. présid. du Parlem. de Prov. p. 22-28, 61-70; Pithon-Curt et les historiens de Provence). On a de J. MAINIER une traduction en vers français des six Triomphes de Pétrarque (Charles Langelier. 1538 (2), in-8°,

(1) On peut voir, dans le P. Justin (t. 1, p. 56-75) le récit de cette barbare expédition. Henri II, à son avènement au trône, crut devoir porter cette affaire devant le parlement de Paris. J. MAINIER, le baron de La Garde et l'avocat général Guill. Gué– rin furent constitués prisonniers dans cette capitale, en octobre 1547: 50 audiences consécutives furent consacrées à cette cause où les premiers officiers de la robe et de l'épée (voy. le mot J. GROSSI) étaient accusés de malversation et de lieuten. civil au châtelet, choisi par le roi cruauté. Le plaidoyer de Jacques d'Aubéry, pour faire les fonctions d'avocat général, fut très animé contre J. MAINIER; celui-ci, en faveur de qui Jules III avait écrit au roi, tâcha de prouver dans sa défense qu'il n'avait fait qu'exécuter les ordres du parlement de Provence. Voy. le mot BOULIER.

(2) D'après cette indication que donne le Dict. d'Achard, il doit y avoir erreur : 1o dans Lacroix du Maine qui, écrivant en 1584, dit que l'ouvrage de MAINIER était encore en manuscrit; 2° dans Duverdier qui (Biblioth. Lyon. 1585, in-fol. p. 636)

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