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tique de la religion des Provençaux au sujet de sainte Magdeleine. Aix. David, 1711, in-12, dédié par l'auteur à l'évêque de Marseille, H.-F.-X. de Belsunce. 11° Vie d'Arnaud de Villeneure. Aix. Joseph David, 1719, in-12. 12° Histoire de sainte Rossoline de Villeneuve, de l'ordre des Chartreux. Ibid. 1720, in-12. 13° Vie de Jules Raymond de Soliers. 140 Dissertation sur l'état chronologique et héraldique de l'illustre et singulier consulat de la ville d'Aix. Aix, 1726, in-12. 15° Portraits ou éloges historiques des premiers présidents du Parlement de Provence. Avignon. D. Chastel, 1727, in-12 de 148 pages; dédiés à la Postérité pour l'immortelle gloire de haut et puissant seigneur Messire Cardin Lebret, etc. 16° Histoire de la vie et du culte du bienheureux Gérard Tenque, fondateur de l'ordre de St-Jean de Jérusalem. Aix. Joseph David. 1750, in-12 de 179 pages; dédié à l'éternité glorieuse

de la Provence recommandable dans la durée des siècles par tout le monde chrétien pour avoir donné à l'église le bienheureux et veneraParmi ble Gérard Tenque, etc. les ouvrages mss. de DE HAITZE, achevés ou seulement entrepris, il faut citer: une Histoire de la ville d'Aix; une autre de la ville de S'-Maximin ; une Dissertation sur les Magdalins (1) (qui faisait partie des mss. de la biblioth. des Minimes d'Aix (2) à qui

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furent légués les livres de DE Haitze); des matériaux pour une hist. générale de Prov. jusqu'en 1710 (voy. Bouche, loc. cit. t. 2, p. 564. 565); une Histoire du gouvernement du comte d'Alais, comprenant les temps orageux qui troublèrent ce gouvernement de 1657 à 1652 (3), etc. (Voy. le P. Lelong, Biblioth. hist. de la France, n° 1017 *. 1209. 10797. 15269. 15505. 15506*. 15507. 17077. 17147. 17264. 17565; le Dict. d'Achard; et les biographies générales).

HAUTHUILLE (D'). Voy. MÉNIOLLE.

HÉDOUIS (JEAN), né à Istres vers 1568, mort à Carpentras le 26 novembre 1621, interrompit ses études à 17 ans pour entrer au service de Henri 111, se fit capucin à Avignon le 21 mars 1587 sous le nom de Clément, reçut la prêtrise en 1595, et devint supérieur de son Ordre. Il a laissé des mémoires

mss. sur l'histoire monastique de sa province. (Dict. d'Achard.)

HELVIA, mère de M. T. Cicéron, a été regardée par quelques auteurs comme native d'Orange (Bouche, Essai sur l'hist. de Prov. t. I, p. 225). Max. Pazzis (Mém. statist. p. 34) dit que les Romains s'étaient plu à embellir cette

tr'autres 8 à 10 vol. in-4o du laborieux P.-J. DE HAITZE. Ces volumes, qui sont au nombre de 9, contiennent notamment un catalogue des auteurs qui ont écrit sur la Provence et le Comté-Vénaissin.

(3) L'auteur dit avoir écrit cette Histoire pour Colbert qui la lui avait demandée; mais, au dire de Papon (Hist. gen. de Prov., t. 4, Préface, p. ix), il est souvent partial, n'ayant pu se défendre des impressions que lui avaient données son père, gentilhomme du comte, et sa mère, sœur du président Jacques de Gaufridi, lequel était l'âme du parti du gouverneur.

ville, peut-être parce qu'elle avait donné naissance à la mère du célèbre orateur, laquelle avait un autre fils, Quintus, qui fut un des lieutenants de César dans les Gaules, très-peu d'années après le glorieux consulat de Marcus Tullius Cicero. Mais ni Pazzis, ni Bouche ne nous indiquent la source où ils ont puisé cette prétendue révélation historique dont on ne trouve d'ailleurs aucune trace dans l'ouvrage de Lapise. Plutarque (in M. T. Cicerone) garde aussi le silence sur ce point, et se borne à énoncer qu'HELVIA (qu'il appelle OABIA) était d'une famille très-considérée. La biographie de Cicéron, que nous ont donnée F.-F. Marcoduranus et Conyers Middleton, ne nous apprend rien non plus touchant la patrie de cette dame. Il en est de même de l'histoire assez badine que nous a laissée sur sa mère Quintus précité. (Voy. Cicer. epist. famil. 16. 26.). S'il faut en croire Fantoni (t. I, lib. I, cap. 2, p. 16), ce n'est point à Orange qu'HELVIA aurait vu le jour, mais à Avignon ; ce chroniqueur ne fait que répéter en cela l'assertion d'André Thevet (la Cosmographie universelle, 2 vol. in-fol. Paris, 1575. t. 2, livre XIIII, ch. X, p. 536 verso) et avoue toutefois que cette opinion est loin d'être exempte d'obscurité. — Tite-Live parle (lib. 32, c. 8) d'un C. Helvius, préteur des Gaules l'an de Rome 555. Faudrait-il admettre que celui dont le nom se voit sur l'inscription (1) trouvée en 1773 à Cadenet, est lui-même le père d'HELVIA? (Voy. le Journal des savants, août 1773, p. 553. 554.) Dans ce dernier cas, il ne serait pas impossible que celle-ci fût née soit à Orange,

1) Cette inscription porte: DEXIVAE ET CAVDELLENSIBVS C.. HELVIUS PRIMVS SEDILIA V. S. L. M. (Voy. Papon, Hist. gen. de Prov., t. I, p. 128).

soit à Avignon, soit même à Cadenet ou à Menerbe, comme quelques-uns paraissent l'avoir cru.

HENRI III, roi de France (15741589), à la nouvelle de la reprise des hostilités de la part des huguenots dans le Comtat, arriva, le 17 novembre 1574, à Avignon (2) où il trouva son frère le duc d'Alençon, la reine sa mère, le roi de Navarre (depuis Henri IV) et son épouse, les cardinaux de Bourbon, d'Armagnac, de Lorraine et de Guise, plusieurs archevêques et les principaux seigneurs de la cour. Pendant son séjour en cette ville, les Blancsbattus ou Pénitents blancs (3) allèrent en procession, au nombre d'environ 500, visiter sept églises dans lesquelles on avait exposé le S-Sacrement: le roi voulut y assister le 4 décembre, couvert du sac qui distingue cette confrérie, accompagné des personnes de sa famille et de sa suite; il porta quelque temps la croix, qui passa suc

(2) Il vint de Lyon sur le Rhône avec plus de 100 bateaux. Il entra par la porte à laquelle ce fleuve donne son magistrats d'Avignon lui présentèrent une

nom. Les

croix d'or enrichie de diamants et une chaine d'or garnie de musc. Le cardinal de Bourbon lui offrit à souper au nom du pape, le 21 novembre, dans le grand palais; le cardinal d'Armagnac en fit de même à son tour, le 25, dans une des salles du collège du Roure. HENRI IIl s'était déterminé à ce voyage sur les plaintes que lui avaient portées les Comtadins à Lyon, et dans la vue de terminer, avant son sacre, les troubles causés par les guerres de religion.

(3) La première confrérie des Pénitents (celle des Penitents gris) fut érigée à Avignon en 1226. (Voy, le mot Louis VIII), Voy. Fantoni, t. 1, lib. I, cap. 12, p. 78. Toutefois, dès l'an 1264 il y a eu à Rome des Pénitents tels qu'ils sont habilles à présent. (Voy. le P. Heliot, Hist. des Ordres monastiques, t. 8, p. 260; et l'abbé Rive, Chronique litter. p. 73).

cessivement dans les mains de plusieurs courtisans. Les deux reines virent défiler cette procession dans l'église des Jacobins. (Voy. Papon, Hist. gén. de Prov. t. 4, p. 204 et 205; et Bouche, Essai sur l'hist. de Prov. t. 2, p. 105). HENRI III s'était fait inscrire sur le registre des Pénitents blancs, en présence de toute sa cour, et avait assisté, le mème jour, à la messe dans leur église, revêtu de leur costume. Le recteur de la confrérie lui avait présenté ensuite une discipline faite de chainettes d'argent avec des molettes d'or, lui disant que c'était par allusion aux vendeurs chassés du temple, vu le zèle de Sa Majesté à chasser les hérétiques du royaume. La reine, mère se fil aussi agréger à la même confrérie, en considération (dit Fantoni), de leur fondateur Jean-Baptiste de Ricasoli, florentin comme elle. Les cardinaux de Lorraine et d'Armagnac donnèrent leurs noms aux Pénitents bleus. Sponde nous apprend que ces espèces d'associations que HENRI III trouva établies à Avignon, lui plurent tellement, qu'il résolut d'en ériger une à Paris sous le titre de l'Annonciation : ce qu'il exécuta en 1583. (V. le P. Justin, t. 2,p. 128. 129, et le Journal de Henri III, 1583). Le roi disgràcia le maréchal de Damville; mais les mesures qu'il crut devoir prendre ne produisirent aucun des effets qu'il en avait attendus. Sa présence à Avignon donna cependant de l'ombrage aux chefs des huguenots dans les provinces voisines, surtout à Lesdiguières qui tenait dans le Dauphiné; celui-ci s'était lié secrètement avec le roi de Navarre pour être informé de tout; mais le duc de Guise qui s'en aperçut, voulant gêner la correspondance de l'un et de l'autre, ne perdit plus le jeune prince de vue; c'est

pourquoi un gentilhomme que Lesdiguières avait député auprès du Navarrais à Avignon, ne pouvant parler à ce dernier qui était observé de jour et de nuit, saisit, pour le voir en particulier, l'occasion que lui offrit un certain trouble survenu pendant une partie de dés que jouaient le roi de Navarre et le duc de Guise dans la maison du brave Crillon, partie au milieu de laquelle les deux princes eurent les mains souillées par un jet de sang qui partit on ne sait d'où. C'est ainsi que le racontent Videl dans la Vie de Lesdiguières, et le P. Justin (t. 2, p. 127); M. Alph. Rastoul donne du mème fait une version un peu différente dans un article intitulé Les quatre Henri. Avignon, 1574. (Voy. l'Echo de Vaucluse, du 6 décembre 1829, et le Tabl. d'Avign. p. 126). HENRI III ouvrit et présida en personne, le 25 novembre 1574, les états du Languedoc qu'il avait convoqués à Villeneuve-lez-Avignon. Pendant qu'il était encore à Avignon, le chancelier de France (Réné de Birague), qui l'y avait suivi, tomba malade dans cette ville, mais sans avoir sa vie en danger, tandis que le mal dont fut frappé le cardinal Charles de Lorraine fut si violent, qu'il l'emporta le troisième jour, c'est-à-dire le 26 décembre 1574 (voy. le P. Justin, l. 2, p. 129. 130). Ce prélat ayant assisté à une cérémonie des Pénitents bleus, en laquelle il avait porté la croix, se sentit sur le soir un peu de froid et fut pris sur-le-champ d'une fièvre intense avec de grandes douleurs de tête qui furent suivies d'insomnie et d'une congestion cérébrale mortelle. Son corps, après être resté exposé à l'église de la mème confrérie, fut transporté à Reims sa ville archiepiscopale. A peine ce cardinal cut-il expiré, que HENRI III, qui

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depuis long-temps avait formé le projet d'épouser la princesse Louise de Lorraine, fille de Nicolas comte de Vaudemont, commença par la déclarer reine, et fit partir d'Avignon Borriques de Censavoir, pour instruire le duc Charles de ses intentions, et aller de là en Suède rompre le mariage déjà conclu avec la princesse Elisabeth. HENRI III partit d'Avignon le 10 janvier 1575, prenant la route de Lyon et emmenant avec lui le cardinal de Bourbon. Il coucha à Caderousse la première nuit; 3 compagnies de chevau-légers et 500 arquebusiers des troupes du Comtat lui servirent d'escorte jusqu'à Montélimart. Après son départ, les troubles s'accrurent dans nos contrées, et l'on sait que les calvinistes avaient été à la veille d'exécuter un complot qui avait pour but de leur livrer Avignon, ainsi que le roi et tous ceux qui l'y avaient accompagné (le P. Justin, t. 2, p. 131). - En 1589, le Vénaissin et Avignon auraient passé sous la domination française, si HENRI III eût consenti à s'en emparer, suivant le conseil qu'on lui en donnait, alors que Sixte V l'avait excommunié, par bulle du 5 mai de cette année; mais ce roi n'en voulut rien faire : J'ai toujours craint, disait-il, les foudres du Vatican, et je les redoute encore plus que tous les canons de la Ligue (Ch. Cottier, Not. sur les rect. p. 232).

HENRI (HONORÉ), très digne et fidelle secrétaire de la cité (d'Avignon), comme l'appelle Pérussis (1er disc. des guerres, etc. édit. d'Avign. 1563, p. 16), a écrit: 1o Commentaire des guerres civiles de notre temps. Avignon. P. Roux, 1565, in-4°. 2o Une relation de l'entrée du cardinal Farnèse à Avignon, en 1553. (Voy. le mot ANT. DE

BLÉGIER). 3° Une pièce de vers composée à la louange de L. de Pérussis qui venait d'être nommé viguier d'Avignon en 1561.

HENRICY (GUILLAUME), jurisconsulte d'Apt très considéré pour son savoir et sa probité, fut élevé par Robert, roi de Sicile, à la charge de juge mage de Provence, c'est-à-dire à celle de chef de la justice; il en remplissait encore les fonctions au commencement du règne de Jeanne I. (Remerville, Hist. d'Apt, mst. Carp. p. 298).

HÉRÉDIA (JEAN-FERDINAND DE), espagnol, chevalier de S'-Jean de Jérusalem, châtelain d'Emposte, grand prieur d'Aragon, fut pourvu de l'emploi de capitaine général des troupes du Vénaissin, par bulle du 28 décembre 1356, et fut nommé gouverneur et réformateur du même pays, par bulle du 9 mai 1561. Ayant été en crédit à la cour papale sous Clément VI, il devint tout puissant et maître absolu sous Innocent VI. Distributeur des grâces, il s'appropria toutes les charges et les meilleures commanderies de son Ordre, sans égard pour les statuts et réglements des chapitres généraux ; cette conduite lui attira, en 1356, un procès de la part du grand-maître; mais le pape se montra peu disposé à user de rigueur à l'égard de son protégé. HéRÉDIA mourut à Avignon en 1396, après avoir été promu au magistère en 1576. (le P. Justin, t. I. Disc. prélim. p. 39; Teyssier, Hist. des souv. Pont., p. 231. 232. 388; Ch. Cottier, Not. sur les rect. p. 67. 68; M. A. Rastoul, Tabl. d'Avign., p. 154).

HONDE, chirurgien à Cadenet, membre associé de la soc. de méd. d'Avi

gnon, est cité dans le Précis d'observations sur les corps étrangers arrétés dans l'œsophage, par Hévin (Mém. de l'acad. de chir. t. 2, p. 591, édit. de Paris, in-12, 1781) comme ayant observé le cas d'un fragment de fuseau engagé de force chez une femme de 66 ans, dans le gosier, à travers les muscles de la région latérale du cou, fragment qu'il retira avec habileté, de manière que la guérison fut complète le 8e jour.

HONNIÈRES (D'). Voy. BONNET.

HUGONIS (BERNARD), évêque d'Elne (haut Languedoc), était, selon Baluze (Vit. pap. Aven, t. I. col. 1432), natif d'Avignon (1) et mourut, en 1548, dans le monastère de N.-D. de Bon-Repos, de l'ordre de S. Augustin (diocèse de cette ville). Giberti (Hist. de Pernes, mst. Carp. t. I, ch. 4; ibid. ch. X, art. I, p. 1706; et t. 2, p. 14701473, ch. X, art. 2) mentionne une famille HeGONIS qui, selon lui, a existé à Pernes depuis 1255 jusqu'en 1520, entr'autres un AYMERIC HUGONIS, fils de Bertrand, chevalier, et de Cécile Malvoisin (fille de Pons, chevalier d'Avignon), lequel prit le parti de l'église, fut pourvu d'un canonicat à Bourges, et devint ensuite évêque de Lodève, le

Mazan en 1750, embrassa à 16 ans la règle de St François d'Assise, sous le nom de Frère Romain. Ordonné prêtre, par dispense expresse de Clément XIV en date du 2 mars 1773, il soutint publiquement, à pareil jour de l'année suivante, dans l'église des Récollets de Marseille, une thèse en latin dont le programme fut imprimé chez Mossy, et dont un journal de cette époque parla avec éloge. Déslors le P. ROMAIN, regardé déjà comme un savant, enseigna la théologie, chaire qu'occupait le docte P. Martin (voy. ce mot), de Pernes, qui, charmé de son mérite, la lui destinait déjà depuis quel ques années. Victime de l'ardeur avec laquelle il s'appliqua à cette science et du soin qu'il prit à développer à ses élèves un nouveau plan qu'il avait conçu pour cette étude, il contracla une maladie grave dont il mourut à Marseille environ 5 ans après, regretté de tout ce qu'il y avait de plus éclairé dans cette ville.

HUGUES (FRANÇOIS-ANTOINE), neveu du précédent, né à Mazan le 10 février 1802, a fait une partie de ses études dans cette localité auprès de M. le comte F. de Sobirats, ensuite à Marseille dans un pensionnat, el à Avignon chez les MM. de St-Sulpice. Ayant reç les ordres sacrés le 22 décembre 1827, il a été placé d'abord comme vicaire à HUGUES, d'Avignon, est auteur de Visan (canton de Valréas), puis comme La Velleiade ou délicieuses merveilles de Notre Dame du Puy. Lyon, 1650, in-12. (Communiqué par M. X. Moutte).

21 août 1361.

HUGUES (GUILLAUME-MAURICE), né à

(1) Il y avait des notaires du nom de HUGONIS à Avignon, dans les 17 et 18° siècles.

recteur, en 1851, dans la succursale de Blauvac, poste qu'il occupe encore aujourd'hui. En 1855, le Moniteur des villes et des campagnes ayant proposé une question (2) au concours, M. Hu

(2) Cette question était ainsi conçue: Dans l'etat de demoralisation où se trouve une partie de la France, quel est le plan le plus convenable de 5 ou 6 pe

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