Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

16274

AMPLITUDE DU ROULIS

SUR HOULE NON SYNCHRONE

PAR

Mr E-.L. BERTIN,

Directeur du Matériel de la Marine,
Secrétaire honoraire de la Société.

PREMIÈRE NOTE

Je ne pense pas faire tort aux divers auteurs, qui ont traité la question du roulis sur une houle non synchrone avec lui, en disant que les calculs faits jusqu'ici n'ont pas beaucoup avancé la question. Je ne fais ici, naturellement, aucune exception en ma faveur pour le passé, tout en risquant une nouvelle tentative, avec l'espoir d'être un peu plus heureux. Je me propose de montrer comment le problème est susceptible de solutions graphiques, sinon très simples à obtenir, du moins très claires et faciles à comprendre.

Pour faciliter l'intelligence du sujet, et indiquer la signification exacte des notations, je rappellerai d'abord la valeur de l'amplitude maximum P, du roulis sur houle synchrone

[merged small][ocr errors][merged small][merged small]

N, dont E coefficient d'ecclisité est simplement l'inverse', est le coefficient de décroissance des roulis artificiels en eau calme, qui se calcule, connaissant par expérience la loi de cette décroissance, quand on cherche à l'exprimer par l'équation empirique,

[blocks in formation]

→ est l'inclinaison des vagues au point d'inflexion, après avoir introduit les corrections nécessaires pour tenir compte de ce que le navire n'est pas le flotteur infiniment petit auquel s'appliquerait la formule dans toute sa simplicité.

K est le coefficient destiné à tenir compte de tout ce qu'on ignore; il est vraisemblablement constant et plus grand que l'unité; un calcul très simple permet de lui attribuer comme première approximation la valeur

La formule (1) est assez facile à établir ou à démontrer ; elle a, en sa faveur, la concordance très convenable entre les valeurs de auxquelles elle conduit et les amplitudes maxima de roulis observées.

' Il semblerait plus logique de faire sortir E du radical, en prenant E, pour coefficient d'ecclisité. On aurait ainsi, pour le roulis maximum,

[blocks in formation]

le coefficient inconnu K2 étant joint à la variable .

L'amplitude sur houle non synchrone doit dépendre évidemment du coefficient N, lequel est proportionnel théoriquement au rapport du moment de résistance M, au moment d'inertie Emr du navire, et qui, par suite, est propre à exprimer l'influence des résistances passives.

Cette amplitude dépend aussi, à un haut degré, du rapport de la période des yagues 2 T à la période du roulis 2 T. C'est par l'influence de ce rapport, exprimée par un facteur de la forme

[merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors]

que l'on explique facilement comment l'amplitude des roulis d'un navire A, moindres sur certaines houles que celle d'un navire B, sera, sur d'autres houles, dix fois et jusqu'à quinze fois plus grande que cette dernière, comme on le sait par expérience, et comme on s'en étonne toujours.

Le facteur (3) est inversement proportionnel au nombre 2 m de roulis doubles ou au nombre 4 m de roulis simples composant la série complète d'oscillations à la fin de laquelle la différence 2 T − 2 T entre les périodes s'étant renouvelée 2 m fois, son accumulation est égale à 2 T2 et la concordance des mouvements retombe au même point qu'au début; en effet, l'égalité

donne

(4)

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

On peut donc dire que l'amplitude sur houle non synchrone dépend de N ou de E et de m, c'est-à-dire de l'ecclisité et de la concordance. Les tentatives faites pour

[blocks in formation]

N, dont E coefficient d'ecclisité est simplement l'inverse', est le coefficient de décroissance des roulis artificiels en eau calme, qui se calcule, connaissant par expérience la loi de cette décroissance, quand on cherche à l'exprimer par l'équation empirique,

[blocks in formation]

C est l'inclinaison des vagues au point d'inflexion, après avoir introduit les corrections nécessaires pour tenir compte de ce que le navire n'est pas le flotteur infiniment petit auquel s'appliquerait la formule dans toute sa simplicité.

K est le coefficient destiné à tenir compte de tout ce qu'on ignore; il est vraisemblablement constant et plus grand que l'unité; un calcul très simple permet de lui attribuer comme première approximation la valeur

2

La formule (1) est assez facile à établir ou à démontrer ; elle a, en sa faveur, la concordance très convenable entre les valeurs de auxquelles elle conduit et les amplitudes maxima de roulis observées.

Il semblerait plus logique de faire sortir E du radical, en prenant

E, pour coefficient d'ecclisité. On aurait ainsi, pour le roulis maximum,

N

[ocr errors]

le coefficient inconnu K2 étant joint à la variable .

« VorigeDoorgaan »