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DES

JOURNAUX,

FRANÇOIS ET ÉTRANGERS.

Dédié à Son A. R. Mgr. le Duc CHARLES de Lorraine & de Bar, &c. &c. &c.

PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS-DE-LETTRES.

DÉCEMBRE, 1779

TOMEXII.

HUITIEME ANNÉ E.

STOR LIF

KW-YO

DE L'IMPRIMERIE DU JOURNAL.

Le prix de la Soufcription de l'Esprit des Journaux › pris à Liege & à Bruxelles, eft de 24 liv. argent de France, pour l'année entiere, que l'on paiera en fouf

crivant.

Le prix de chaque Volume fera de so fols pour les perfonnes qui n'auront pas foufcrit.

On s'adreffera à Liege, chez J. J. Tutot, Imprimeur-Libraire, propriétaire du journal, près Saint Hubert; à M. Maufs, Officier au Bureau des Poftes Impériales pour toute l'Allemagne.

A Bruxelles, au Bureau de l'Esprit des Journaux rue de la Magdelaine; à M. Horgnies, Expéditeurdes Gazettes étrangeres, pour tous les Pays-Bas Autrichiens. A Amfterdam, chez Van Harrevelt, dans le Kalvestraat. A La Haye chez Goffe & Detune, Libraires, pour toute la Hollande.

A Stockholm, à M. Gjorvel, Bibliothécaire du Roi, pour toute la Suede.

A Pragues, chez Wolfgand-Gerle, Libraire.
A Vienne, chez Graffer, Libraire.

A Paris, chez Valade, Imprimeur-Libraire, rue des Noyers, vis-à-vis Saint - Yves, pour toute la France, au prix de 27 div. pour Paris, &.de 33 pour les Provinces, rendu franc de post par-tout le Royaume.

A Metz, chez Gerlache, Libraire, pour toute la Lorraine.

On s'adreflera chez les mêmes pour le Journal Hiftorique & Politique, 36 cahiers de 60 pag. chacun par an, qui paroit tous les 5, 15 & 25 de chaque mois. La Soufeription eft. de 12 liv. de France.

L'Indicateur, dans lequel fe trouve; 1. l'annonce des Livres nouveaux au moment qu'ils paroiffent; 2o. celle des Gravures, Cartes de Geographie, pieces de Mufique, &c. avec les noms de leurs Auteurs & ceux des Libraires où fe trouvent ces nouveautés ; 3o. tout ce que les Arts en général peuvent offrir de plus agréable, de plus utile, de plus intéreffant. On s'eft déterminé à fixer la diftribution de cet ouvrage (compofées chacune d'une feuille in-8vo. ) au Mercredi & Samedi de chaque femaine, à commencer au 1er. Janvier prochain. La Soufcription eft de 15 1. pris à Liege, pour une année entiere, que l'on paie en foufcrivant. On pourra adreffer les différentes pieces que l'on defi reroit faire paroître dans ces Ouvrages, à M. Horgnies, à Bruxelles; à M. Mauff, à Liege.

L'ESPRIT

DES

JOURNAUX.

"

HISTOIRE-NATURELLE, générale & particuliere; contenant les Epoques de la nature; par M. le comte DE BUFFON, intendant du jardin & du cabinet du roi, de l'académie francoife, de celle des fciences, &c Supplement, Tom. IX & X. A Paris, de l'imprimerie royale. 2 vol. in-12. de 45 pages chacun. Les mêmes, en un vol. in-410, : 1779.

Comme

Omme dans l'hiftoire civile, on confulte » les titres, on recherche les médailles, on » déchiffre les infcriptions antiques, pour dé» terminer les époques des révolutions hu» maines, & conftater les dates des événemens » moraux; de même, dans l'hiftoire-naturelle, » il faut fouiller les archives du monde, tirer des entrailles de la terre les monumens, » recueillir leurs débris, & raffembler en un » corps de preuves tous les indices des chan

» gemens phyfiques qui peuvent nous faire » remonter aux différens âges de la nature. » C'eft le feul moyen de fixer quelques points » de l'immenfité de l'efpace, & de placer un » certain nombre de pierres numéraires fur la >> route éternelle du tems. «<<

Tel eft le début impofant du grand ouvrage que nous allons parcourir; c'eft fous cette vue générale que M. de Buffon envisage l'idée la plus vafte & la plus hardie que l'esprit humain ait jamais ofé concevoir, celle d'ajouter à l'hiftoire de la nature, telle qu'elle fe montre dans fon état préfent, le tableau historique de fes variations fucceffives dans les tems antiques, où il n'exiftoit pas même de témoins pour en laiffer la mémoire, & jufques dans les fiecles qui ne font pas encore nés, & où les témoins n'exifterent plus. Ne feroit-ce içi qu'une brillante chimère de Timågation vouée à l'infatiable curiofité de l'efprit.humain; ou le génie de l'homme, placé dans ur point de la durée & de l'étendue, & condamné en apparence à tout ignoreren afpirant à tout connoître, n'a-t-il en effet d'autres limites que celles de l'espace, du tems & de l'univers ? Il ne nous appartient point de juger un écrivain accoutumé à nous étonner par la grandeur fublime de fes penfées, & à nous charmer par les graces d'un ftyle qu'il a fu créer, pour les exprimer dans un langage digne d'elles. Nous nous bornerons donc à expofer son systême, en empruntant, autant que nous pourrons, fes propres termes.

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