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tion de la ville de Marseille; par Augustin Fabre. In-8, 72 p. Marseille, imprimerie Ve Olive.

15. Essai historique sur l'antiquité de la foi dans le diocèse de Bayeux et le culte de quelques saints récemment introduits dans le calendrier liturgique de ce diocèse, par l'abbé J. Laffetay, chanoine de la cathédrale. In-12, 156 p. Caen, Mlle Villain.

16.

Études liturgiques. 2o partie, 4o étude : Histoire de la controverse et de la réforme liturgique en France au dix-neuvième siècle; par l'abbé Jean-François Bergier, prêtre missionnaire. 3 livraison. In-8, pages LXXXIX à CCVII et 233 à 411, et tableaux. Besançon, imprimerie Bonvalet.

17.-Eustache Deschamps, poëte champenois au seizième siècle; par M. Max. Sutaine. In-8, 16 p. Reims; Dubois.

18. Galerie dieppoise. Notices biographiques sur les hommes célèbres ou utiles de Dieppe et de l'arrondissement. Collection formée par M. l'abbé Cochet. In-8, 424 p. Dieppe, Delevoye.

19.

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Histoire de Montmirail en Brie, faisant suite à l'Histoire du bienheureux Jean, depuis l'année 1311 jusqu'à nos jours; par M. l'abbé Boitel, chanoine de la cathédrale de Châlon-sur-Marne. In-12, 435 p. Montmirail, Brodard.

20. Histoire de la campagne de 1815; par Edgar Quinet. In-8, 452 p. et carte. Paris, librairie Michel Levy

frères.

21. Histoire de cinq villes et trois cents villages, hameaux ou fermes. Première partie. Abbeville (communes rurales des deux cantons) et Hallencourt; par Ernest Prarond. In-8 carré, c-423 p. Paris, Dumoulin.

22. Histoire de la Vénétie armoricaine. Origine celtique et commune de tous les peuples qui ont porté le nom de Vénètes; par A. Lallemand, juge de paix. In-18, 44 p. Vannes, imprimerie Galles.

23. Histoire de l'Eglise catholique en France, d'après les documents les plus authentiques, depuis son origine jusqu'au concordat de Pie VII; par M. l'abbé Jager, ancien professeur d'histoire ecclésiastique à la Sorbonne. T. I, In-8, xxxvIII-552 p. Paris, Ad. le Clerc et C.

24. Inventaire des archives du doyenné de Doudeville; par le doyen. 2o partie, renfermant Cauville, Reuville, Bénesville, Gonzeville, Nullot, Harcanville, Hautot-Saint-Sulpice et Boudeville. In-8, 229-601 pages. Rouen, librairie Vimont.

25.

1

Itinéraire descriptif et historique du Dauphiné; par Adolphe Joanne. 1re série. Isère. Grenoble. La GrandeChartreuse. Allevard. Uriage. La Motte. Le Villars de Lans. Le Royannais et le Vercors. Avec 3 cartes, 1 plan et 1 panorama. In-18 jésus, xxxv-379 p. Paris, L. Hachette et C.

26. Jean Gutenberg. 1450. L'imprimerie; par E. J. Delécluze. In-8, 47 p. Paris, imprimerie Bourdier et C.

27.- La France depuis Louis XIV. Études économiques; par M. Bordet, maître des requêtes. In-8, 48 p. Paris, imprimerie Schiller aîné.

28. La Noblesse d'Armagnac en 1789, ses procèsverbaux et ses doléances, avec une introduction historique et une table raisonnée des familles et des armoiries des électeurs; par le vicomte de Bastard d'Estang. In-8, xxiv-152 p. Paris, Dentu.

29. Les Jeux d'esprit, ou la Promenade de la princesse de Conti à Eu; par Mile de la Force; publiés pour la première fois avec une introduction par M. le marquis de la Grange, membre de l'Institut. In-8, xxxvi-159 p. Paris, Aubry.

30.

L'homme fossile des cavernes de Lombrive et de Lherm (Ariége), avec une introduction historique et critique; par J. B. Rames, pharmacien, professeur de sciences naturelles; F. Garrigou, docteur médecin, et H. Filhol. Avec 2 planches. In-8, 92 p. Toulouse, Delboy.

31. Les Noëls Virois; par Jean le Houx; publiés

pour la première fois d'après le manuscrit de la bibliothèque de Caen, avec une introduction et des notes par Armand Gasté. In-16, XVIII-80 p. Caen. Le Gost-Clérisse.

32. Les Maladreries de la cité de Verdun, par Ch. Buvignier. In-8, 60 p. Metz, impr. Nouvian.

Le plus ancien titre qui fasse mention d'une léproserie à Verdun est de 1185, et concerne Saint-Jean des malades, établissement déjà riche à cette époque; il était réservé, à peu d'exceptions près, aux lépreux qui pouvaient payer des droits d'entrée assez élevés, paraît-il. Au milieu du quinzième siècle, la maladrerie de Saint-Jean, ou des Grands malades, était déserte, et les jurés de la cité purent réunir pour deux siècles ses biens aux propriétés communales. Mais une misérable population habitait encore, en dehors de la ville, la léproserie des Petits malades. Comme presque toutes les donations avaient été faites aux Grands malades, c'étaient les aumônes de chaque jour qui faisaient vivre les Petits, soit celles qu'on leur permettait de solliciter à des époques déterminées, tantôt à la porte de telle église, tantôt à telle porte de la ville ou à telle distance de ses murs, soit celles qu'ils recevaient de l'administration municipale.

A la brève étude qu'il a consacrée aux maladreries de Verdun, M. Buvignier a joint les détails qu'il a pu glaner çà et là sur la lèpre, sur les épreuves que l'on faisait subir à ceux qui étaient suspects de lèpre, sur les funèbres cérémonies avec lesquelles on conduisait à la maladrerie ceux qui en étaient atteints, et sur la condition des ladres. De quelques indications qu'il a rassemblées, il résulte que dans les premiers siècles du moyen âge, plutôt plaints que persécutés, ils ne causaient pas cette aversion et cet effroi qu'ils inspirent dans le quinzième siècle et dans le seizième siècle.

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33. Le Protestantisme en Normandie depuis la révocation de l'édit de Nantes jusqu'à la fin du dix-huitième siècle (1685-1797); par M. Francis Waddington. In-8, vii140 p. Paris, Dumoulin; Rouen, librairie le Brumet.

34. Lettre à M. Anatole de Barthélemy sur les monnaies mérovingiennes du Palais et de l'École; par M. G. de Ponton d'Amécourt. In-8, 12 p. Paris, Rollin et Feuardent.

-

35. Lettres inédites de Mmes des Ursins et de Maintenon, de MM. le duc de Vaudemont, le maréchal de Tessé et le cardinal de Janson, publiées par M. C. Hippeau. In-8, 84 p. Caen, Hardel.

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36. Madame de Maintenon et sa famille. Lettres et documents inédits publiés sur les manuscrits autographes

originaux, avec une introduction, des notes et une conclusion par Honoré Bonhomme. Paris, in-12 de 356 p., Didier et Co.

Ce volume contient : 1o huit lettres d'Agrippa d'Aubigné, de Renée Burlamachi, sa seconde femme, et de Jeanne de Cardilhac, mère de Mme de Maintenon (1627-1642); 2o seize lettres de Mme de Maintenon, de Charles d'Aubigné, son frère, du comte de Mursay, son cousin, de la marquise de Villette, de Sophie de Villette, et de Ninon de Lenclos (1660-1759); 3° dix-huit lettres du jeune marquis de Villette, de Jean-Baptiste Rousseau, du comte de Sinzendorff, du chevalier de Caylus et de Mme de Rabutin (1716-1717); 4o dix lettres du comte de Caylus, fils de la comtesse de ce nom, née de Villette, l'auteur des Souvenirs, laquelle était, comme le fait remarquer M. Honoré Bonhomme, non pas la nièce, à proprement parler, de Mme de Maintenon, mais sa cousine issue de germain; 50 des notes biographiques rédigées vers 1730, les unes par les dames de Saint-Cyr, les autres par la marquise de Villette, et relatives à Agrippa d'Aubigné et à ses descendants; 60 la reproduction d'un petit recueil que M. Bonhomme intitule le vade-mecum de Mme de Maintenon et qui renferme les instructions spirituelles de ses directeurs de conscience. La plus grande partie de ces documents proviennent de la succession de Sophie de Villette, ancienne abbesse de Notre-Dame de Sens, et cousine de Mme de Maintenon.

Parmi les lettres de Mme de Maintenon se trouve celle qu'elle écrivit à M. de Villette, son oncle, peu de temps après la mort de Scarron, pour l'informer de la triste situation que lui faisait son veuvage. Le pauvre Scarron, y disait-elle, avait « mangé tout ce qu'il avait de liquide dans l'espérance de la pierre philosophale ou de quelque autre chose aussi bien fondée. » Nous rappellerons, comme pièces justificatives qu'il peut être intéressant de rapprocher de cette phrase, les documents que nous avons fait paraître l'année dernière dans le Bulletin (p. 316), à l'occasion de la première publication de cette même lettre. On y a vu comment Scarron avait en effet « médité la manière de rendre l'or potable » et conçu l'espoir de guérir « les maladies que l'on nomme incurables. Au surplus, Mme Scarron avait aussi l'esprit des entreprises, car elle demanda et obtint, à la date du 15 décembre 1674, dans le mois même où elle acheta la terre de Maintenon, la permission de faire des fours, des fourneaux et des foyers de cheminée d'une nouvelle invention (Voyez le Bulletin, année 1854, p. 12).

Une autre lettre que Mme Scarron ne put écrire que fort peu de temps après la mort de son mari est datée du 22 octobre. A ce sujet, M. Bonhomme note avec raison comme erronné le passage dans lequel Segrais place la mort de Scarron au mois de juin 1660; mais il n'est pas tout à fait exact qu'il soit mort « quelques jours » seulement avant le 23 octobre, et de même qu'il faut rectifier l'assertion de Segrais, il faut corriger celles des biographies qui assignent au décès de l'auteur du Roman comique la date du 14 octobre. M. Read a établi dans la Correspondance littéraire (1858-59, p. 392), à l'encontre de l'affirmation du même Segrais, que Scarron a été inhumé le 7 octobre 1660 dans l'église de Saint-Gervais.

37. — Mémoires de Louvet; avec une introduction par E. Maron. Mémoires de Dulaure; avec une introduction par M. L. de la Sicotière. In-18 jésus, xxxv-456 p. Paris, librairie Poulet-Malassis.

38. Messire Gauvain, ou la Vengeance de Raguidel, poëme de la Table ronde, par le trouvère Raoul, publié et précédé d'une introduction par C. Hippeau, professeur à la Faculté des lettres de Caen. In-8, xxxiv-222 p. Paris, Aubry.

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39. Mémoires de Nicolas-Joseph Foucault, publiés et annotés par F. Baudry, bibliothécaire à la Bibliothèque de l'Arsenal. Paris, Imprimerie impériale, CLXXVII-590 ̊p. (Collection de Documents inédits sur l'histoire de France).

Né en 1643, Nicolas-Joseph Foucault fut successivement avocat au parlement de Paris, secrétaire de la commission que Colbert avait chargée de procéder à la réformation de la justice (1665), procureur du roi des requêtes de l'hôtel et procureur général des chancelleries de France (1666), charge qu'il cumula avec une commission de procureur général de la recherche de la noblesse, une commission de procureur du roi pour la recherche de ceux qui avaient bâti, dans les faubourgs de Paris, des maisons au delà des bornes prescrites par l'édit du toisé de 1644, et le titre de conseiller d'État à brevet que comportaient ces différentes fonctions. Il y ajouta, en 1671, celles d'avocat général au conseil. En 1674 il acheta une des charges nouvellement créées de maître des requêtes, et fut nommé intendant de la généralité de Montauban. Après la mort de Colbert, son protecteur, il fut envoyé dans la généralité de Pau (1684); il passa, en 1685, dans celle de Poitou, qu'il quitta en 1689 pour la généralité de Caen. En 1706 il céda cette dernière intendance à son fils, le scandaleux personnage qui est connu sous le nom de Magny. Il fut nommé, en 1712, chef du conseil de Madame, duchesse douairière d'Orléans, et mourut en 1720 avec le titre de conseiller d'État ordinaire.

Foucault, qui était membre de l'Académie des inscriptions, aimait les livres, les manuscrits et les médailles; n'eût-il été qu'antiquaire, grâce à sa bibliothèque et à son cabinet d'antiques, lequel a enrichi la Bibliothèque du roi, son nom eût été conservé1. Mais c'est surtout à ses fonctions d'intendant que Foucault doit sa célébrité.

Parmi les intendants du règne de Louis XIV, il fut l'un des plus exacts et des plus fermes représentants du pouvoir central dont il était le délégué. Non pas qu'il n'y ait jamais eu lieu de lui reprocher quelque négligence ou quelque excès inopportun de zèle; mais si le rétablisse

1. Voy. plus loin, dans la II partie de ce volume, page 26, une note sur la cession qu'il obtint, au profit de la bibliothèque de Colbert, des manuscrits de l'abbaye de Moissac.

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