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lemagne, rue de Sèvres, no 38; présenté par MM. Pol Ni

card et H. Bordier.

Ouvrages offerts:

De la part de Sociétés savantes :

Société des antiquaires de France :

Mémoires. T. XXV et XXVI, années 1858 et 1859;
Paris (sans date, publiés en 1862), 2 vol. in-8.
Bulletin. 3o trimestre de l'année 1862, in-8.

Société d'agriculture, des sciences, arts et belles-lettres du département de l'Aube :

Mémoires. T. XXVI (13° de la 2o série), n° 63 et 64. 3o et 4o trimestres de 1862. Troyes, in-8.

De la part des auteurs :

Par M. L. Delisle, membre de l'Institut :

Inventaire des manuscrits conservés à la Bibliothèque impériale sous les no 8823-11503 du fonds latin, et faisant suite à la série dont le catalogue a été publié en 1744. Paris, Durand, 1863. 1 vol. in-8 de 127 p. (Extrait de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, 1862-1863.)

Par M. E. Semichon :

Histoire de la ville d'Aumale, Paris, 1862, 2 vol. in-8.

Par M. Grellet-Balguerie :

Le n° du 22 février 1863 du journal l'Union de l'arrondissement de la Réole contenant un article intitulé: Note sur la situation de Cassinogilum d'après M. Grellet-Balguerie, par M. E. Cortambert. (Extr. du Bull. de la Soc. de géogr. de Paris.) Dé

cembre 1862.

Correspondance.

M. Grellet-Balguerie, juge d'instruction au tribunal civil de la Réole, adresse quelques développements des motifs qui

l'ont conduit à reconnaître l'emplacement de la villa carlovingienne de Cassinogilum, non à Časseneuil-sur-Lot, ou à Casseuil, ou à Aiguillon, comme on l'a cru généralement, mais à Caudrot, au confluent de la Garonne et du Drot, un peu audessus de la Réole (département de la Gironde). M. Grellet appuie son opinion, différente de celle de Mabillon, de d'Anville, d'Adr. de Valois et d'autres érudits, sur des textes remontant la plupart au onzième siècle et sur l'étude des localités.

Travaux de la Société.

Le secrétaire présente l'état des impressions:

Chronique de Mathieu d'Escouchy, t. II, 3 feuilles en pages; placards 21 et 22 chez l'auteur.

Recueil de pièces inédites sur le règne de Charles VI, 5 feuilles en bon à tirer; les feuilles 6 à 15 chez l'auteur.

Annuaire-Bulletin. La 1re livraison de la 2o partie (Documents originaux) sera distribuée sous peu de jours; cette section paraîtra par trimestres. Les deux premiers numéros de la 1 partie sont en distribution.

-M. le président du Comité des fonds donne quelques détails sur les frais d'impression des derniers volumes publiés par la Société. Ces frais sont plus considérables qu'ils n'ont été jusqu'ici, par l'effet d'une augmentation générale dans les prix actuels d'imprimerie à Paris, et surtout du tirage à plus grand nombre.

Le Comité s'est aussi occupé des conditions dans lesquelles l'agent de la Société, M. Marteau, devra remplir ses fonctions, en vue de diminuer le travail du nouveau trésorier, et d'être utile à MM. les sociétaires. Le Comité des fonds entretiendra de nouveau le Conseil de cet objet.

La séance est levée à 5 heures.

II.

VARIÉTÉS.

Nous avons mentionné, dans l'une des précédentes livraisons (page 41), le rapport que M. Ravaisson, membre de

l'Académie des inscriptions, a récemment publié sur le conflit qui s'est élevé entre la Bibliothèque impériale et les Archives de l'Empire. Il nous faut également signaler la réponse que vient de faire paraître M. N. de Wailly, membre de la même académie et conservateur sous-directeur du département des manuscrits à la Bibliothèque impériale1. Le public a maintenant les deux plaidoyers sous les yeux; mais le procès est terminé, et il doit nous suffire d'annoncer la publication de l'un et de l'autre document. L'arrêté ministériel qui a clos le débat, nous l'avons indiqué, n'est pas conforme aux conclusions du rapport; il y avait donc, entre le rapport et l'arrêté, une sorte de lacune qu'a fait disparaître l'intéressante brochure de M. de Wailly.

Sous le titre de Pièces justificatives sont reproduits, à la fin de cette brochure, une lettre adressée à M. le ministre d'État, sous la date du 12 mars 1862, par M. le maréchal Vaillant, président de la commission, et l'arrêté ministériel du 19 avril 1862. Voici les dispositions de cet arrêté :

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Article premier. Seront déposés aux Archives de l'Empire les recueils de documents possédés par la Bibliothèque impériale, dont l'indication suit: 1° les tomes VII, VIII, XIII et XXVI du Trésor des chartes; les inventaires de Pierre d'Étampes et Gérard de Montaigu, et le répertoire alphabétique des registres du Trésor; 2° les chartes provenant du Trésor des chartes, des abbayes de Saint-Denis, de Saint-Germain des Prés, de Saint-Victor, de la Sainte-Chapelle, de l'Université de Paris et des établissements religieux du département de la Seine; 3° les registres du Chàtelet que possède la Bibliothèque; 4° la collection des papiers du clergé de France; 5o la collection de papiers du contrôle des Finances.

« Article 2. Seront remis en échange, à la Bibliothèque impériale, les ouvrages et recueils possédés par les Archives de l'Empire, dont l'indication suit : 1o les volumes ou cahiers en langue hébraïque, saisis sous Philippe le Bel; 2o les missels et livres d'heures; 3° la chronique de Pierre de Vaux de Cernay et saint Crépinien, et autres volumes purement

1. La Bibliothèque impériale et les Archives de l'Empire. Réponse au rapport de M. Ravaisson par M. Natalis de Wailly, membre de l'Institut. Paris, imprimerie Lainé et Havard, 1863, in-8 de 40 pages.

littéraires; 4° les volumes que possèdent les Archives de la collection de Joly de Fleury; 5o la collection des procèsverbaux imprimés des canonisations; 6° les copies et extraits des registres du Trésor des chartes.-La Bibliothèque impériale est autorisée, en outre, à prendre, dans la collection des cartes de géographie imprimées ou gravées que possèdent les Archives, celles qui pourraient manquer à ses collections.

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L'Académie des inscriptions et belles-lettres, dans sa séance du vendredi 29 mai, a décerné le premier prix de la fondation du baron Gobert à M. Aurélien de Courson, pour son ouvrage sur le Cartulaire de l'abbaye de Redon. Elle a maintenu le second prix à M. d'Arbois de Jubainville, pour son Histoire des comtes et des ducs de Champagne.

M. Boëre, curé de Mêves, commune du département de la Nièvre, arrondissement de Cosne, nous communique la copie de deux fragments d'inscription qui ont été trouvés dans l'église de Mêves (Massava de la carte de Peutinger). Les pierres sur lesquelles ont été gravées ces inscriptions avaient été employées au onzième siècle dans la construction du chœur de l'église; on l'a démoli on l'a démoli pour le reconstruire, il y a quelques mois, et parmi les matériaux qui avaient servi à en élever les murs se sont rencontrés plusieurs fragments de colonnettes grossièrement travaillées, un fragment de bas-relief, et ces deux inscriptions.

Voici la première, qui est une inscription romaine :

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Numinibus (ou numini) ]augustis (ou augusto) sacrum et matri deum

ædiculum? cum sigillis (ou sigillo)
[Procul?] eani filia

con] junx de suo dedit.

La première inscription est gravée sur une pierre du pays (pierre de Bulcy); il n'en est point de même de la seconde; la pierre sur laquelle elle est gravée, nous écrit M. Boëre, pierre étrangère au pays, est semblable à celle du fragment de bas-relief qui a été trouvé dans le même mur. L'inscription et le bas-relief sont toutefois d'une époque différente; car la description que nous donne du bas-relief M. le curé de Mêves permet de reconnaître une pierre tumulaire galloromaine semblable à celles qui ont été trouvées en grand nombre à Autun, et qui sont reproduites dans Autun archéologique. « Ce fragment représente en grandeur naturelle, dit M. Boëre, la poitrine d'un homme; les bras, ramenés en avant, sont revêtus de manches larges; les mains tiennent chacune un objet qui ressemble à un vase, et l'un des deux objets est plus grand que l'autre. » Ces deux objets sont sans doute le poculum et l'ampulla que l'on trouve fréquemment dans les sculptures gallo-romaines d'Autun.

La seconde inscription, dont nous reproduisons le facsimile à la page suivante, est une inscription du sixième siècle.

In hoc to[molo

requiiscit bone
recordacionis

qui vixit in pace
annļus xxxx obiet
quod fi[cit.

1. Autun archéologique, par les secrétaires de la Société Éduenne et de

la Commission des antiquités d'Autun. Autun, 1848, in-8.

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