Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

bles du moyen âge. On sent bien qu'il serait impossible de traduire une poé sie aussi légère, qui n'en sera pas moins comptée au nombre des ouvrages vraiment inspirés.

Goethe est surtout grand comme poëte lyrique. Dans ses odes intitulées Prométhée et Ganymède, il lutte, pour le style et le genre de composition, avec les choeurs d'Eschyle et de Sophocle, sans la moindre trace d'imitation. Ses ballades, ses romances sont, tour à tour, pathétiques, terri

bles, mystérieuses ou remplies des plus doux sentimens, présentés avec abandon, sans exclure l'élégance d'un genre de grâce qui cherche à se dérober, pour ne pas paraître avoir la conscience de son existence. Les chansons d'amour de Goethe sont exquises de tendresse et de sensibilité; rien de plus aimable, de plus malin, de plus doux: nulle part la moindre nuance du génie du siècle, rien de prétentieux, rien d'affecté, rien qui vise à l'effet.

La suite au Numero prochain.

ASMOLAN.

CONTE.

SCHA-NESSIR régnait sur la Perse. Schiras, cette ville superbe, alors le séjour des rois, lui devait en partie sa splendeur et sa gloire. Scha-Nessir avait de grandes qualités, mais ternies par de plus grands défauts; il était courageux, mais quelquefois cruel et féroce; il aimait et estimait la vertu, mais refusait de la reconnaître quand elle était en opposition avec son despotisme sans bornes. Ce roi puissant avait, comme tous ses sujets, comme tous les hommes, le désir d'être heu

reux.

Couvert de lauriers acquis par sa valeur, maître d'un empire vaste et florissant, environné de flatteurs qui semblaient l'adorer comme un Dieu, enivré de leur encens, possesseur du plus beau sérail du monde, Scha-Nessir croyait avoir plus qu'un autre des droits au bonheur; cependant il ne le connaissait pas. L'ennui et le dégoût, compagnons des jouissances où le cœur est compté pour rien, s'étaient assis sur son trône et sur ses tapis de pourpre tout resplendissans d'or et de perles. Vainement on cherchait à varier ses plaisirs; ils changeaient de forme, mais conservaient toujours pour lui la même physionomie. Enfin, les louanges intéressées de ses flatteurs,

l'éclat de sa gloire, les caresses des plus belles femmes de l'Asie, ne pouvaient lui dissimuler qu'il n'était point heureux.

Son caractère devint sombre et farouche, et la Perse gémit bientôt sous le joug d'une affreuse tyrannie. Ce beau pays fut désolé par d'odieuses vexations; le plus léger murmure fut puni de mort, et des espions gagés s'insinuaient jusques dans le sein des familles, pour y pénétrer les plus secrètes pensées des cœurs. On gémissait dans le silence, on redoutait de laisser apercevoir des larmes. SchaNessir semblait s'être dit: "Puisque je suis malheureux, je veux que tout le monde le soit. Il ne sera pas dit qu'un seul de mes sujets puisse se vanter de posséder un trésor qu'il n'est pas en mon pouvoir d'obtenir." Mais plein d'orgueil, il ne voulait pas que cette honteuse pensée fût devinée par ses victimes; il eût rougi de laisser voir l'état de son cœur, et, tout en se vengeant de son malheur sur ses sujets innocens, il eut la manie de vouloir passer pour le plus heureux des hommes. Ne pouvant se tromper luimême, il crut pouvoir tromper les autres. Voilà pourquoi il fesait tant

de malheureux, il punissait jusqu'à l'apparence du bonheur, et si l'on n'osait gémir en public, il fallait concentrer aussi tous les mouvemens d'une joie innocente.

Cependant un jeune homme nommé Asmolan, comblé de tous les dons de la nature et de la fortune, possédait la plus belle maison de Schiras; il y rassemblait de nombreux amis que lui attiraient sa libéralité, ses manières franches et nobles, sa gaieté, la bonté de son cœur, sa douceur inaltérable, et toutes les qualités qui nous font aimer. Un jour Asmolan donnait un repas somptueux à ses amis, et, vers la fin du repas, entraîné par sa gaieté naturelle, par le plaisir de se voir entouré d'hommes dont il se croit tendrement chéri, il s'écrie: " Oui, mes amis, je suis le plus heureux des enfans d'Adam." Cette parole imprudente est avidement recueillie par un homme qui s'est introduit dans la salle du festin, Cet homme se nomme Abdérab; depuis long-tems jaloux de la prospérité d'Asmolan, il ne cherchait que les moyens de la détruire.

Le lendemain, dès la pointe du jour, le bon Asmolan est arrêté et conduit devant le terrible monarque, qui lui dit: "Jeune imprudent, tu te crois donc plus heureux que moi qui suis le favori du ciel, et que le saint prophète comble de ses faveurs; que moi qui tiens dans ma main la destinée de la Perse, et qui peux d'un seul mot te faire rentrer dans la poussière et le néant? Il ne tiendrait qu'à moi, vil insecte, de t'arracher la vie, mais pour la première fois je veux bien épargner ton sang et rejetter ton crime sur ta jeunesse. Je veux voir si tu auras l'imprudence et la folie de te croire encore plus heureux que ton maître."

Asmolan avait entendu ce discours avec le plus grand calme; il quitte le palais du roi, et retourne précipitamment à sa maison pour rassurer ses amis; mais le tyran avait ordonné qu'elle fût rasée, et déjà cet ordre funeste était exécuté.

Tous les biens d'Asmolan venaient

[ocr errors]

aussi d'être confisqués au profit de son dénonciateur. Il alla demander un asile à ses amis; on ne vit pas le plus léger changement dans sa physionomie, dans son caractère et dans ses habitudes. Son front parut toujours conserver la même sérénité et porter l'empreinte du bonheur.

Huit jours s'étaient écoulés depuis cette terrible catastrophe, quand le roi fit venir de nouveau le jeune Persan et lui dit: Eh bien, jeune insensé, te vanteras-tu encore d'être plus heureux que moi? Te voilà plongé dans la misère; il ne te reste rien dans le monde, rien que le repentir et l'humiliation. O roi! tu te trompes, répond Asmolan avec dou ceur, je n'étais point orgueilleux de mes richesses: comment donc seraisje humilié de ma pauvreté? Tu crois m'avoir tout ravi quand je viens te remercier de tes bienfaits. Tu m'as fait connaître, & Scha-Nessir, que j'étais possesseur du plus rare, du plus précieux des trésors après la vertu. Grâces à toi, je viens d'apprendre que j'avais des amis indépendans de la fortune. Ils ne m'ont point traité comme elle; j'ai retrouvé dans leur cœur bien plus que tu ne m'as ôté ; et tu n'as fait qu'augmenter mon bonheur en voulant le détruire."

A ce discours Scha-Nessir reste indécis; il est étonné de tant de grandeur d'âme et de désintéressement; son orgueil est humilié; il s'indigne de voir un jeune audacieux braver sa puissance et sa colère; mais en même tems, cette vertu, ce calme, cette douceur, cette noble résignation le subjuguent. Il va céder et renvoyer Asmolan; mais un courtisan perfide réveille son courroux, et lui fait voir dans Asmolan un jeune orgueilleux qui entreprend de le braver jusques sur le trône; il conseille au tyran de sévir contre cet insensé, de le jeter en prison, ne fût-ce que pour voir jusqu'où peut aller son audace, et pour dompter ce courage qu'il appelle rébellion. Le roi se laisse persuader; il rougit d'avoir éprouvé un instant d'émotion, et regarde le sentiment

vertueux qui l'a fait balancer quelque tems, comme une victoire qu'Asmolan vient de remporter; il veut l'en punir, et il ordonne que le jeune homme soit traîné dans une prison obscure; il veut épuiser sur lui tous les tourmens, lasser sa constance, et lui faire avouer enfin qu'il est malheureux.

On jette le jeune Persan dans un horrible cachot, et, pour comble de barbarie, on lui donne pour compagnon d'infortune son ennemi, son dénonciateur, cet Abdérab, l'auteur de tous ses maux. Ce malheureux avait été long-tems favori du prince, et venait d'eucourir sa disgrâce. Condamné à passer sa vie au fond de ce cachot, il le fesait retentir de ses cris de désespoir.

Asmolan regarde avec calme sa nouvelle demeure. "J'aimerais mieux, dit-il, être chez moi, ou bien assis à la table de mes amis. Mais conformons-nous à la volonté du ciel. Changerai-je ma situation en me livrant à la douleur? Me rendrai-je Mahomet plus favorable en murmurant contre les décrets de la Providence ?" Puis s'approchant de son compagnon: “Abdérab, lui dit-il, le tyran n'est pas si méchant qu'il le croit, puisqu'il a bien voulu nous réunir tous les deux dans le même cachot. Le malheur que l'on partage n'est qu'un demi-malheur, et je ne me plaindrai pas de mon sort si je puis te consoler." A la voix d'Asmolan qu'il reconnaît, à ce discours où respire tant de bonté lorsqu'il mérite de si justes reproches, Abdérab pousse de nouveaux cris; il tombe aux pieds d'Asmolan, il le conjure de le punir, d'assouvir une vengeance légitime et de le délivrer du poids de ses malheurs et de ses remords. Asmolan le relève et lui dit: "Pauvre Abdérab! pourquoi rappeler le souvenir du passé ? Pour désoler le présent et empoisonner l'avenir? Ce qui est passé n'est plus, et le ciel ne donne à l'homme que le présent pour en jouir, et l'avenir pour espérer. Voilà tout ce que nous possédions en réalité avant d'entrer ici; voilà tout ce que nous possédons encore. Nous sommes en prison

tous les deux; notre prison n'est pas belle, il faut l'avouer; mais les re-i proches et la haine, loin de l'embellir, la rendraient plus affreuse encore. Pardonne-moi tes torts comme je te les pardonne; je n'en ai pas souffert. Voyons ce que nous avons de mieux à faire pour rendre notre sort le moins désagréable qu'il sera possible !"

Les remords d'Abdérab l'empêchent de répondre; il fond en larmes et tombe aux genoux d'Asmolan, qui le relève et l'embrasse en souriant. Bientôt les deux prisonniers cherchent à adoucir leur captivité; ils inventent une multitude de moyens pour abréger le tems; mais Abdérab retombe souvent dans une profonde mélancolie. Le souvenir du passé le poursuit toujours, et son avenir se présente à ses yeux sans espérance et sans consolation. Asmolan relève son courage, et lui montre que ce qu'il regarde comme son avenir, n'est qu'un instant rapide qui ne s'étend point au-delà des bornes de la vie; il lui prouve que l'avenir de l'homme n'est point sur cette terre, où toutes nos espérances sont trompeuses, où le jour de la prospérité est souvent la veille du jour de l'infortune; il lui parle des vertus, lui enseigne à les connaître, et par conséquent à les ai

mer.

L'âme d'Abdérab se remplit d'une force nouvelle; le tumulte de ses passions s'apaise, et ses regrets perdent insensiblement leur amertume. Il ne conçoit pas comment il a pu si long-tems ignorer ces vérités si sublimes, si consolantes et si simples ; il offre au ciel tous les malheurs qu'il vient d'éprouver, comme une expiation de sa fortune passée; il va jusqu'à remercier le tyran ; c'est à lui qu'il doit une autre âme, des jouissances qu'il n'avait pas même soupçonnées, et des trésors que toutes les puissances de la terre ne peuvent ravir à celui qui les possède. Ces jours si longs, si terribles avant l'arrivée d'Asmolan, s'écoulent maintenant avec rapidité dans les doux entretiens de la confiance, de la sagesse, de l'amitié et quelquefois de la gaieté.

Un mois s'était passé depuis le jour de la captivité d'Asmolan, Scha-Nessir veut voir jusqu'où peut aller l'obstination du jeune Persan; il se le fait amener devant toute sa cour, lié comme un criminel; puis il lui dit avec un sourire amer et dédaigneux : "Eh bien! Asmolan, es-tu heureux maintenant?-Oroi! s'écrie Asmolan, faut-il que je te doive tous les jours de nouveaux bienfaits? J'avais un ennemi cruel, et je puis, grâces à toi, le compter au nombre de mes amis les plus chers et les plus fidèles. Tu m'avais donné pour compagnon d'infortune un malheureux qui ne pouvait me regarder sans rougir; il était coupable, et je l'ai rendu vertueux ; je lui ai donné, pour supporter sa destinée, la plus noble, la plus sublime espérance de l'homme. O roi! c'est toi qui m'as procuré les moyens de faire tant de bien, et je t'en remercie

Eh! bien! dit le roi avec fureur, que cet insensé soit conduit au supplice, qu'il meure par la main des bourreaux, à l'aspect de tout mon peuple. Nous allons voir, jeune orgueilleux, si tu me braveras jusque sur l'échafaud et sous le glaive de la mort. -Je ne te brave point, dit Asmolan, je cède au pouvoir que le ciel irrité t'a donné de faire le mal. J'adore un Dieu jusques dans les fléaux que sa colère envoie aux hommes pour les punir. Je ne te brave point, mais tu me demandes si je suis heureux, et je te dis la vérité."

L'échafaud est dressé; tout le peuple de Schiras, attiré par une curiosité cruelle, se précipite sur les pas de la victime. Asmolan paraît au milieu des gardes du roi qui, monté sur son trône, domine la place publique. Asmolan a conservé toute sa sérénité; ce n'est point ce courage affecté de l'orgueil, qui combat la nature dans ce moment terrible où l'homme devrait être bien loin de l'orgueil ; il marche sans fierté comme sans crainte. Il .. monte enfin, sur l'échafaud. Le bourreau lève le bras et va frapper, lorsque Scha-Nessir s'écrie avec ironie: "Eh bien! As

Je

molan, es-tu plus heureux que moi maintenant ?-0 roi, dit Asmolan, si tu voulais me rendre malheureux, il fallait employer tout ton pouvoir à me faire commettre un crime ou une bassesse. Qu'ai-je fait qui puisse me rendre malheureux ? Crois-tu donc que la justice d'un Dieu ait remis le bonheur d'un homme entre les mains d'un autre, et que le calme de la vertu puisse être un moment troublé par les caprices d'un tyran? vais mourir, et tu me demandes si je suis plus heureux que toi? Oh! si tu pouvais lire dans mon cœur, tu envierais ma félicité. J'ai employé le peu de tems que j'ai vécu à faire le bien, et tu employes tous les instans de ton existence à faire des malheureux; je touche au moment de recevoir la récompense que le ciel promet à l'homme juste, et le tems n'est pas loin où tu recevras la peine due aux méchans. Ton cœur est sans cesse déchiré de remords; dévoré de soupçons et d'ennuis; le mien vole vers son Dieu, pur et rempli d'espérances. Réponds moi, Scha-Nessir, dans ce moment solennel où l'homme n'a plus rien à espérer sur la terre, plus rien à redouter des méchans: réponds, c'est moi qui t'interroge, c'est moi qui te demande : Scha-Nessir, es-tu plus heureux qu'Asmolan ?”

A ces mots, à cette question inattendue, le roi se lève de son trône. Le plus grand silence règne dans cette immense assemblée; tout le peuple, toute la cour sont dans l'attente. SchaNessir s'avance vers Asmolan, et lui dit: Jeune homme, descends de ce vil échafaud où t'a conduit mon aveugle fureur; ton courage m'a vaincu, ta vertu m'a subjugué. Sois mon ami, sois mon conseil; je ne veux plus me séparer de toi; le bonheur est avec toi, auprès de toi, en toi. Je vois maintenant qu'il consiste dans la grandeur de l'âme, dans cette force de caractère plus puissante que toutes les puissances humaines, et qui nous élève au-dessus de toutes les destinées, sans effort et sans nous faire sortir de ce calme inaltérable de la vertu.

[ocr errors]

Viens à ma cour, tu seras mon premier visir; ta sagesse sera mon égide, tu partageras ma puissance; puisses-tu me faire partager ton bonheur !"

"J'accepte le rang que tu m'offres, lui répond Asmolan. Peut-être ne serai-je plus malheureux dans la grandeur que dans mon cachot. Nous travaillerons ensemble au bonheur de tes sujets, ce sera travailler au tien. O roi, le bonheur est bien facile à trouver; il est par-tout. S'il n'existe pas sur un trône, c'est la faute de celui qui règne."

Le premier soin d'Asmolan fut d'ouvrir la prison d'Abdérab qu'il regarda toujours comme un ami, et qui ne cessa jamais de mériter sa confiance et son estime. Quoique revêtu d'un grand pouvoir, le visir ne changea

point de caractère; il conserva le même enjouement et fut entouré dans sa grandeur des amis qui ne l'avaient point abandonné dans l'infortune. Au comble de la gloire et de la prospé rité, il sut jouir de sa puissance et de sa richesse. Un jour, dans une fête splendide, où le sage Asmolan avait réuni tout ce que le luxe asiatique peut offrir de plus rare et de plus pécieux, tout ce que les arts ont de plus exquis, et où, le front rayonnant de plaisir et de gaieté, il recevait les hommages de tous les cœurs, un de ses amis s'approche de lui et lui dit en souriant: "Eh bien! Asmolan, es-ty heureux maintenant ?-Oui, répond le visir, oui, je suis heureux, à-peu¬ près comme en prison."

NOTICE EXPLICATIVE

DES TABLEAUX EXPOSÉS AU DIORAMA DE PARIS ET RÉCEMMENT ARRIVÉS À LONDRES.

MR. SMITH, Anglais de naissance qui a résidé plusieurs années à Paris ou il s'est fait avantageusement connaître comme imprimeur a fait l'acquisition de ces deux tableaux qui viennent d'arriver à Londres pour être exposés dans une salle spacieuse construite pour l'occasion à l'entrée du Regent's Purk vis-à-vis Portland Place.

Les artistes se sont engagés à transmettre à M. Smith les nombreux tableaux qu'ils ont le dessein d'exposer au Diorama à Paris. Ils doivent Ils doivent être envoyés à Londres au bout de six mois d'exposition dans la capitale de la France. Il y aura donc à Londres comme à Paris une suite régulière de deux nouveaux tableaux tous les six mois.

L'emplacement du Diorama à Londres est choisi à merveille. L'accès

de l'édifice sera également facile pour les habitans de la cité et ceux qui demeurent à l'autre extrémité de la capitale. Nous pouvons ajouter que les tableaux auront l'avantage d'une lumière parfaite, avantage inappré ciable et que n'aurait pas offert une salle construit dans l'intérieur de la ville,

Ayant vu le Diorama à Paris nous pouvons assurer nos lecteurs qu'il présente des effets de perspective extraordinaires et pour ainsi dire ma giques; et dont rien de ce qui a été offert dans ce pays à la curiosité du public ne peut donner une idée.

En un mot nous ne doutons pas du succès de M. Smith dans une spécu lation dont les frais ont du être énor mes tant nous sommes convaincus du mérite de son entreprise.

« VorigeDoorgaan »