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sauveur de l'enfance et de la beauté aurait obtenu des autels.

Le docteur Baron, l'ami de Jenner, est chargé de recueillir et de publier

ses divers ouvrages; cet honorable médecin a bien voulu m'envoyer la note exacte de ses écrits, avec leurs dates.

LISTE DES OUVRAGES DU DOCTEUR JENNER.

1. A Process for preparing pure emetic tartar by recristallisation-Procédé pour préparer le tartre émétique par la recristallisation. Ce mémoire a été inséré dans le 1 volume des Transactions de la Société établie pur Hunter pour l'avancement des sciences médicales et chirurgicales; 1793.

2. The Natural History of the Cuckoo. -Histoire naturelle du Coucou. Imprimé dans les Transactions de la Société royale des sciences de Londres; 1798.

3. An Inquiry into the causes and effects of the variole vaccine, a Disease discovered in some of the western counties of England, particularly Gloucestershire, and known by the name of the Cow-Pox-Recherches sur les causes et les effets de la variole, maladie découverte dans quelques contrées de l'Angleterre occidentale, particulièrement daus le comté de Gloucester, et connue sous le nom de Picotte des vaches; Juin 1798.

4. Further observations on the variola vaccine or Cow-Pox.-Autres observations sur la vaccine ou Cow-Pox; 1799.

5. A Continuation of facts and observations relative to the variola vaccine or Cow-Pox-Suite des faits et observations relatifs à la vaccine ou Cow-Pox; 1800.

6. The Origin of the vaccine inoculation. -Origine de l'inoculation de la vaccine;

1801.

7. On the varieties and modifications of the vaccine pustule occasioned by an herpetic state of the skin.-Sur les variétés et les modifications des pustules de vaccine occasionnées par l'état dartreux de la peau; 1806.

8. Observations on the distemper in dogs.— Observations sur la maladie des chiens. -Two cases of small pox infection communicated to the fœtus in utero, under peculiar circumstances, with additional remarks.

Deux cas de petite vérole communiquée au fœtus dans la matrice, avec des circonstance particulières, suivis de remar ques. Ces deux écrits ont été publiés, en 1809, dans le 1er volume des Transactions de la Société medico-chirurgicale.

9. Facts for the most part unobserved or not duly noticed, respecting variolous contagion Faits relatifs à la contagion de la variole, la plupart non observés jusqu'à présent, ou du moins sur lesquels on n'avait point de notions exactes; 1808.

10. In reference to the influence of herpes in modifying the vaccine pustule.-De l'influence des dartres pour modifier les boutons de vaccine.-Cet écrit fut envoyé par Jenner au docteur Willan, qui le plaça dans son Traité sur l'inoculation de la vaccine. On trouve aussi des observations analogues que Jenner avait communiquées au docteur Wilson Philip, de Worcester, dans l'appendice de l'ouvrage de dernier sur les maladies fébriles. Jenner avait encore appelé l'attention des médecins sur ce point, dans une Lettre publiée en 1821.

ce

11. Letter to Ch. Henry Parry M. D., F. R. S. on the influence of artificial eruptions in certain diseases incidental to the human body, with an inquiry respecting the probable advantages to be derived from further experiments-Lettre à Ch.-H. Parry, D.M., sur l'influence des éruptions artificielles dans quelques maladies du corps humain; avec des recherches sur les avantages probables qui doivent résulter de nouvelles expériences; 1822.

Jeuner écrivait aussi quelquefois sur des sujets qui étaient étrangers à la Médecine; on trouve dans un ouvrage périodique intitulé l'Artiste, plusieurs articles de lui.

LES DEUX VEUVES.

NOUVELLE

MADAME de Valcé, femme intéressante et vertueuse, bonne mère de famille, veuve depuis un mois d'un époux qu'elle avait tendrement aimé, habitait encore une terre assez belle que M. de Valcé possédait dans la Touraine, et qu'elle n'avait pas quittée depuis son mariage. Elle avait une fille âgée de seize ans, d'une figure charmante, et dont le caractère aimable avait encore été perfectionné par une sage éducation. Madame de Valcé, entourée de voisins opulens, tenait une fort bonne maison, voyait beaucoup de monde, se fesait adorer du pauvre et considérer du riche. Le jeune Henri de Pernillac ne quittait presque pas le château de Valcé. On se doute sans peine qu'il y était attiré par l'amour : comment aurait-il pu voir Amélie sans l'aimer? Henri n'avait que vingt ans; sa figure était noble comme son âme; les qualités qui nous font aimer, celles qui nous rendent estimables, il les réunissait toutes. Le cœur d'Amélie et celui de Henri se ressemblaient trop pour ne pas s'entendre; ils s'aimaient depuis leur enfance, et se le disaient avec l'ingé nuité de cet heureux âge où l'âme ne sait rien dissimuler. Et pourquoi se seraient-ils caché leurs sentimens mutuels? D'accord avec toutes les convenances, leur amour semblait ne leur promettre que la plus pure félicité.

Le jour du mariage d'Amélie et de Henri était déjà désigné. Il n'était plus question que des intérêts, article ordinairement confié au soin des parens; car deux amans ne connaissent qu'un seul intérêt, celui de leur amour. M. de Pernillac, père de Henri, était arrivé au château, et, le soir, tandis que les jeunes gens s'entretenaient de leur tendresse mutuelle, il eut avec madame de Valcé une

ma

conversation moins agréable, mais non moins importante.-Pour moi, dit M. de Pernillac, je donne en riage à mon fils la terre que j'habite. Elle vaut bien au moins vingt mille livres de rente.-Moi, dit madame de Valce, je ne puis rien donner à ma fille; je n'avais rien lorsque j'épousai M. de Valcé; mais mon Emilie aura pour dot la terre que mon mari possédait en Alsace. Je n'en connais pas au juste la valeur; mais M. de Valcé m'a toujours assuré qu'elle rendait vingt-cinq mille livres de rente au moins.-L'habitation est-elle belle?-Non, le château n'est pas même habitable, du moins M. de Valcé me l'a toujours dit.-Comment, madame, vous ne l'avez jamais vu?-Jamais. Vous savez que M. de Valcé allait tous les ans y passer six mois. Cette terre, me disait-il, est une terre de détail; elle exige ma présence pendant une moitié de l'année. Je ne puis vous y conduire; vous n'y seriez pas logée convenablement. Une seule chambre est meublée, c'est celle que j'occupe. J'insistais quelquefois pour le suivre, mais il s'y refusait constamment, et je finis par me soumettre aux volontés d'un homme à qui je devais tout. Il est vrai que pendant son absence il me donnait souvent de ses nouvelles. L'éducation de ma fille abrégeait pour moi un tems qui m'eût paru bien long, s'il n'avait été rempli par une occupation aussi douce.-Et puis, dit en riant M. de Pernillac, un mari qui s'absente six mois de l'année a bien son mérite! il revient plus tendre, plus empressé.- Oh ! monsieur, interrompt madame de Valcé, je vous assure qu'il m'a toujours rendue fort heureuse.

Tout-à-coup une voiture se fait entendre dans la cour du château, et bientôt une femme d'une quarantaine

d'années, belle encore, et vêtue de deuil, entre dans le sallon. Henri tenait sur son cœur la main d'Amélie.

A l'aspect de cette femme inconnue, tout le monde se regarde en silence. L'étrangère s'avance vers madame de Valcé, et lui demande un entretien particulier pour une affaire de la plus grande importance. "Je n'ai rien de caché pour les personnes qui sont ici, madame, lui répond madame de Valcé; me parler devant mes amis, c'est me parler en particulier.-Eh bien, madame, dit l'étrangère, je viens vous apprendre une nouvelle qui frappera douleureusement votre cœur. C'est moi qui suis Madame de Valcé, c'est moi qui suis la femme légitime de l'homme dont vous portez le nom."

A ce discours inattendu, madame de Valcé ne peut s'empêcher de sourire.-Voilà une plaisante nouvelle, dit M. de Pernillac.-Fort plaisante en effet, dit Henri.-Taisez-vous, Henri, lui dit Amélie à voix basse, ne voyez-vous pas que cette pauvre femme est folle ? Il ne faut jamais se moquer du malheur, car il peut nous atteindre au moment où nous nous y attendons le moins.-Oui, madame, continue l'étrangère sans faire attention aux propos qui se tiennent autour d'elle, oui, je suis madame de Valcé; je viens réclamer mon nom et mes droits, et je porte avec moi les preuves de ce que j'avance.-Les preuves, dit M. de Pernillac, les preuves! ah! c'est où je l'attends, Voyons, voyons les preuves.-Les voilà, monsieur, dit l'étrangère en montrant une liasse de papiers. Voici toutes les lettres que j'ai reçues de mon mari. Tandis qu'il passait une moitié de l'année dans cette terre, il m'écrivait à sa terre d'Alsace où je vivais confinée depuis vingt-ans.

Madame de Valcé prend les lettres d'une main tremblante, et reconnaît l'écriture de son mari; elle pâlit, une terreur secrète s'empare de son cœur. -Voici, ajoute l'étrangère, mon contrat de mariage, fait il y a vingt ans ; il doit être antérieur au vôtre, ma, dame; nous avons été trompées toutes les deux, mais je suis la pre

mière femme de M. de Valcé, et par conséquent la seule reconnue par les lois. A l'aspect de tant de preuves multipliées, la mère d'Amélie n'a pas la force de répondre, les papiers tombent de ses mains. M. de Pernillac prend le contrat de mariage, le lit d'un bout à l'autre en répétant sans cesse: voilà un contrat fort bien fait, il est dans les formes, il n'y a rien à dire à cela.-Sa malheureuse amie est hors d'elle-même, et s'écrie avec l'accent de la plus profonde douleur: Quoi! c'est là madame de Valcé! et moi, grand Dieu! qui suis-je done? quel nom dois-je porter ?quel nom donner à ma chère Amélie? ma chère enfant ! vous êtes perdue !... A ces mots elle tombe sans connaissance.

ces

Amélie et Henri volent à son secours et lui prodiguent tant de soins qu'ils la rappellent à la vie. Son premier mouvement est de la presser contre son cœur. "Oh, ma fille ! dit-elle, est-il vrai que les lois te rejettent? Te voilà donc privée de ton nom, de ta fortune, comme infortunées, fruits et victimes du vice ou de la faiblesse de leurs mères ! Les héritiers avides de celui qui t'a donné le jour vont venir te dépouiller; et moi, malheureuse mère, qui ne respirais que pour ton bonheur, je n'ai pas même du pain à te donner, Mais, non..non.. cela est impossible. M. de Valcé était honnête homme, il était incapable de commettre un tel crime. Čes lettres sont fausses, ce contrat est supposé... C'est une horrible imposture, inventée pour déchirer le cœur d'une mère.—Madame, répond l'étrangère avec beaucoup de dignité, je pardonne à votre juste douleur des expressions que vous désavoueriez sans doute, si vous connaissiez mon caractère et mes

principes. Je vous le répète, madame, nous avons été trompées toutes les deux. Nous avons cru M. de Valcé incapable d'un si grand crime; il n'en est pas moins vrai qu'il la commis. Mais comment avez-vous pu ignorer un mariage contracté depuis dix-huit ans ?—Je pourrais vous faire la même question avec plus de

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justice encore; j'étais mariée deux ans avant vous. C'est à Strasbourg que M. de Valcé me connut et m'épousa. Quelques jours après mon mariage, il me conduisit dans la terre qu'il possédait à quatre lieues de cette ville. Pendant les deux prémières années, il ne s'absenta que deux mois, pour visiter les biens qu'il possédait dans la Touraine. Son troisième voyage dura beaucoup plus long-tems. A son retour je me plaignis d'une si longue absence; il me dit que sa terre de Touraine exigeait sa présence pendant six mois de l'année; que malheureusement elle n'était pas habitable pour moi, et qu'il ne pouvait m'y mener avec lui. Tous les ans il avait le projet de réparer le château; mais l'énorme dépense que devait, disait-il, entraîner cette entreprise, était le motif dont il se servait pour la reculer. II fallut donc me soumettre à une sépȧration de six mois tous les ans. D'abord elle me parut cruelle; mais je finis par m'y habituer en pensant qu'elle était nécessaire. D'ailleurs il m'écrivait fort régulièrement; je puis produire toutes ses lettres. Enfin, madame, un mois entier s'écoule, et je ne reçois point de ses nouvelles. J'écris; point de réponse.

J'envoie dans la Touraine un homme de confiance, qui bientôt m'apprend que M. de Valcé vient de mourir dans ce pays, laissant une veuve douée de toutes les vertus. Vous pouvez juger de mon étonnement par celui que vous avez éprouvé, madame. Si une explication ne suffit pas pour vous inspirer quelque confiance dans la légitimité des mes droits, demain, je remettrai mon contrat de mariage entre les mains d'arbitres nommés par vous; ils prononceront sur mon sort et sur le vôtre."

L'étrangère sort du salon, remonte dans sa voiture, et s'éloigne, laissant cette malheureuse famille dans une consternation difficile à peindre. Madame de Valcé semble frappée de la foudre. Ses regards expressifs se portent sur sa fille; elle ne verse point de larmes, sa douleur est encore toute

entière dans son cœur. Henri et Amélie sont près d'elle, et tiennent chacun une de ses mains, en se regardant avec l'expression d'un amour qui, pour la première fois, redoute le malheur. Cette scène muette n'est interrompue que par les exclamations de M. de Pernillac qui se promène dans le salon, et ne cesse de répèter : "Mauvaise affaire!..très-mauvaise affaire!....Cela tournera mal....Ce contrat de mariage est excellent... Cette femme est bien la femme de M. de Valcé, elle a la jouissance de la terre d'Alsace.. Pas le moindre doute à cela."

Il était tard; madame de Valcé avait grand besoin de repos ; elle rentre dans son appartement, et donne un libre cours à ses larmes. Avant de quitter Amélie, Henri s'approche d'elle, lui serre tendrement la main, et lui dit tous bas: "Amélie, vous êtes malheureuse, raison de plus pour vous aimer toujours."

Cependant M. de Pernillac appelle son fils; “ Parbleu, mon cher Henri, lui dit-il, nous sommes bien heureux ! Heureux! mon père, heureux, lorsque le malheur vient accabler les personnes qui nous sont les plus chères ? Tu as raison, mon ami, tu as raison,' mais avoue du moins que cet éclaircissement est venu bien à propos.Pour troubler ma félicité.-Pour t'empêcher de commettre une faute irréparable.-Qu'elle faute ?-Celle d'épouser une jeune personne sans état et sans bien, une fille illégitime... Eh! que nous importe? n'est-elle pas toujours Amélie, celle que mon cœur a choisie, celle que vous m'avez permis d'aimer? Sa mère a-t-elle commis un crime en lui donnant le jour ? Non, mon père, non, l'honneur, la confiance, toutes les vertus accompagnaient madame de Valcé à l'autel, son cœur était pur comme le ciel qu'elle prenait à témoin de ses sermens. Doit-elle donc être punie dans ses affections les plus chères d'une faute qu'elle n'a point commise? Les lois humaines la condamnent; mais le ciel la reconnaît et l'absout.Ce que vous dites-là, mon fils, est fort

beau; mais nous ne sommes pas au ciel; nous vivons avec les hommes, et nous devons nous conformer aux lois qu'ils ont faites pour le maintien de l'ordre et des bounes mœurs. Vous devez sacrifier à leur opinion et au rang que vous occupez dans la société, des opinions que vos passions couvrent d'un vernis de justice pour mieux vous tromper, et des inclinations qui blessent toutes les convenances sociales. Il ne sera pas dit que mon fils, mon unique héritier, pouvant faire un mariage avantageux, aura renoncé à tout pour épouser une fille naturelle.-Quoi, mon père ! vous prétendez ?—Que vous abandonniez Amélie.-Ce serait renoncer à l'honneur.-L'honneur, mon fils, consiste à tout sacrifier à l'opinion publique, et pour obéir à l'honneur vous voulez vous déshonorer! La passion vous égare, c'est votre père qui doit vous guider. Dans ce moment, vous n'êtes pas en état d'apprécier les raisons qu'il vous donne, et les motifs qui le font agir. Confiez-vous à sa prudence. Demain matin nous quitterons cette maison. Je vais écrire à madame de Valcé dont je plains sincèrement le malheur, et je vais retirer ma parole. Ecrivez à la jeune personne, instruisez-la de ma volonté; écrivez-lui, si vous le voulez, une lettre bien tendre, bien pathétique; plaignez-vous du sort cruel qui vous sépare, au moment où les plus doux liens allaient vous unir, rien de plus naturel; jetez feu et flamme contre moi, je vous le pardonne, mais écrivez-lui, je l'exige." Henri ne répond rien à cet ordre absolu. Il se retire et va s'affermir dans la résolution d'aimer toujours celle qu'on lui ordonne d'abandon

ner.

Dans ce moment la jeune infortunée est auprès de sa mère qu'elle cherche à consoler par l'éloquence de sa tendresse; elle ne soupçonne pas encore tout son malheur : "Pourquoi pleurer lui dit-elle. Votre fille vous reste et ne vous quittera jamais. Lorsque je serai la femme de Henri, vous viendrez demeurer avec nous;

il est riche, nous mettrons tout en commun. Vous serez sa mère, n'êtesvous pas la mienne)? Aha! vous savez combien Henri vous aime, combien son cœur est noble et délicat !"

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Le lendemain, de très-grand matin, M. de Pernillac envoie à Madame de Valcé la lettre qu'il vient de lui écrire. Cette lettre est polie, mais froide: les expressions sont mesurées; mais, en dernier résultat, il annonce à cette mère infortunée que l'alliance projetée ne peut plus avoir lieu. Madame de Valcé n'avait pas besoin de cette nouvelle secousse. "O ma chère Amélie, se dit-elle, tu te berçais d'une fausse espérance! Ton amant t'abandonne avec la fortune; tu le jugeais d'après ton cœur généreux. Henri au comble du malheur, réprouvé par son père, par les lois, par la nature entière, serait toujours Henri pour toi. Il n'est plus pour lui d'Amélie!....”

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Dans cet instant Amélie paraît; elle sourit à sa mère avec l'expres sion d'une profonde tendresse. Madame de Valcé fond en larmes, et fesant asseoir sa fille sur son lit: "Que tu dois me haïr, lui dit-elle! pourquoi t'ai-je donné le jour ? pauvre enfant, tu ne connais pas encore tous tes malheurs.-Eh quoi! dit Amélie d'un air consterné, vous me cachez donc encore quelques-unes de vos peines ?-Je voudrais pouvoir te cacher la dernière et la plus cruelle de toutes. Pauvre Amélie!.. rassemble tout ton courage..lis cette lettre si tu le peux.. "Amélie prend la lettre, elle la déploie, elle est prête à la lire, lorsque la porte s'ouvre et laisse voir l'étrangère de la veille, accompagnée de M. de Pernillac et de Henri. Madame de Valcé tremble à cet aspect, et s'adressant à l'étrangère: "Vous venez sans doute m'annoncer, madame, l'arrêt décisif de mon malheur. Il eût été plus généreux et plus délicat peut-être de ne pas venir si matin.—J'ai cru, dame, répond l'étrangère, que dans une affaire aussi importante, je ne devais pas perdre un seul instant. J'ai rencontré ces messieurs qui se dis

ma

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