naires et extraordinaires, tourments, peines corporelles et infamantes, châtiordonnés par ments, corrections, etc., les lois, ou infligés par la cruauté ou le caprice chez tous les peuples de la terre, tant anciens que modernes; auquel on a rattaché les faits les plus importants que l'histoire présente en condamnations on exécutions civiles, correctionnelles et cri5 minelles. Paris, Rousselon, 1825-28, vol. in-8, avec 60 gravures.

Cet ouvrage avait été promis en 10 volumes (voy. te prospectus de 1822), puis en vingt-quatre livrai sons de cinq feuilles, qui eussent formées 6 vol.; mais il n'en a été publié en tout que 19 livraisons, qui complètent néanmoins l'ouvrage. Le prix de chaque livraison était de 2 fr. 50 c,

-

- Empereur (de l') Napoléon et du comte de Lille, ou Réfutation de l'écrit de M. de Châteaubriand, ayant pour titre : De BnoDelaunaparte et des Bourbons. Paris, nay; Plancher, 7 avril 1815, in-8 de 65 pag., I fr. 50 c.

Cet ouvrage est le seul qui porte le véritable nom de l'auteur, E. Th. Bourg.

Mémoire sur la loi du 25 germinal an vr. Paris, 1819, in-4.

Mémoire sur les administrations du royaume. Paris, 1815, in-8.

Mémoires d'un baptisé congréganiste, filleul de M. le prince de Polignac. Paris, l'Auteur, 1827, in-8, 3 fr. 5o c.

Publ. sous le pseudonyme de Le Normant d'Étioles, qui est le nom du héros de ces Mémoires.

Napoléon cousidéré comme général premier consul, empereur, prisonnier à l'ile d'Elbe et à Sainte-Hélène, ou Vie impartiale de ce grand capitaine. ( Tom. 1 et II). Paris, Plancher, 1821-22, 2 vol. in-8, 16 fr.

5 fr.

Roman publié sous le pseudonyme da prince de Sabran.

M. Saint-Edme, sans se faire connaître, a aussi terminé le roman de M. RABAN, intitulé « le Séminariste » (1831).

Itinéraire des bateaux à vapeur de Paris à Rouen et de Rouen au Havre, avec une description statistique, historique et anecdotique des bords de la Seine; suivi d'un Guide du voyageur. Paris, Bourdin, 1836, in-18, avec 2 cartes et 18 vues, 2 fr.

Ce livre est divisé en deux parties, dont chacune se vend séparément.

Jugement rendu par MM. les députés du royaume de France, le 22 février 1822: rêve d'un écrivain. Paris, l'Éditeur. 1822, in-8 de 28 pag.

- Législation historique du sacrilége chez tous les peuples, avec la discussion des lois proposées aux Chambres en 1824 et 1825. Paris, Desmazure, 1825, in-8 de xxvj et 399 pag., 6 fr.

-

Ouvrage non terminé, il devait être publié en 50 livraisons; mais il a été suspendu avec la publication de la 37, à cause du décès d'un des éditeurs (M. Ra thier). Chaque livraison coûtait fr.

Paris pittoresque, histoire monumentale et populaire, rédigée sous la direction de Germ. SARRUT et B. SAINT-EDME. Paris, au bureau des éditeurs (D'Urtubie et Worms) 1836 et ann. suiv., trèsgrand in-8, avec Atlas.

On promet cet ouvrage en quatre volumes de texte, de 800 pages chacun, et un Atlas de 150 planches, représentant un ou plusieurs sujets, dessiné par Léon Vaudoyer, et gravé par MM. Andrew, Best, Leloir et Rouargue, impr. sur pap. de Chine.

I paraît par livraisons, soit de deux feuilles de texte sans planche; soit d'une feuille avec une planche, au prix de 50 c. chacune.

Les vingt-quatre premières livraisons, formant le premier volume, ont paru.

Le prospectus de l'ouvrage donnait la liste d'un assez grand nombre de personnes qui devaient participer à sa rédaction : aussi le premier volume renferme-t-il les articles de neuf écrivains, parmi lesquels M. Saint-Edme s'est montré le plus actif. Les rédacteurs de ce premier volume sont : MM. BOULLAND, auteur de l'article: Église SaintMéry; CANTAN, auteur de celui intitulé: les Animaux de Paris; DANTON, qui, indépendamment de six articles qui embrassent l'histoire des assemblées politiques de la France, depuis celle des Notables jusques et y compris celle de la Convention nationale, en a aussi fourni un autre intitulé les Femmes; DESSALLES, auteur d'une Notice sur les Archives du royaume; Léonard GALLOIS, qui y a donné, en six articles, l'historique des Champs-Élysées, de la Place Louis XVI, de l'Arc de triomphe de l'Étoile, du Garde. Meuble, du

jardin et du palais des Tuileries; MILLE, avocat, auteur de la partie statistique; POUJOL, auteur de l'histoire de Saint Lazarre; SAINT- EDME, de qui l'on trouve, indépendamment des descriptions de cinq prisons, dont nous avons parlé plus haut; quatorze articles, dont les sujets sont SaintLaurent, les Jeunes-Aveugles, les Fours, le GrandChambrier, les Épiciers, l'hôtel de Sens, la place du Châtelet; Cloitre, confrérie, église et hopital du Saint-Esprit; Saint-Jacques la Boucherie, les Cent-Suisses, les Sourds-Muets, l'hôtel de Nesle, le collége de Cholets, et le collége et séminaire des Écossais.

Recueil de Poésies. Milan, de l'impr. de Stéphanis, 1809, in-4 de 40 pag.

Relation historique de la révolution du royaume d'Italie en 1814, trad. de l'ital. (1822). Voy. GUICCIARDI.

– Répertoire général des causes célèbres, anciennes et modernes, rédigé par une société d'hommes de lettres, sous la direction de B. Saint-Edme. Paris, Rozier, 1834-35, 15 vol. in-8, 45 fr.

La Société chargée de la rédaction de ce Répertoire et M. Saint-Edme ne forment qu'une seule et même personne.

Ce recueil est partagé en trois séries: la première formant les quatre premiers volumes, comprend, sous la forme alphabétique, les causes célèbres antérieures à la Révolution; la seconde série, formant les tomes V à IX, comprend les causes célèbres pendant la Révolution, rassemblées pour la première fois, et celles sous l'Empire. La troisième série, formant les six derniers volumes, comprend les causes sous la Restauration. Les deux derniers volumes présentés comme supplémentaires, offrent les causes célèbres depuis 1830, et notamment le fameux procès des accusés d'avril.

-Répertoire général des causes célèbres. Années 1835-36. Paris, Leclaire, 183637, in-8.

Le premier volume de cette nouvelle série est en

Le célèbre critique Geoffroy fit plusieurs feuilletons favorables sur ce petit ouvrage.

Cette pièce imprimée et réimprimée sous le nom de M. P.-J. Charrin est révendiquée par M. SaintEdme comme lui appartenant en entier. Voici ce que l'on raconte à ce sujet M. Saint Edme, alors âgé de quatorze ans, avait composé cette plaisante rie: il la communiqua à M. Charrin, plus agé que lui de deux ans, pour voir si l'on pourrait en tirer parti. Quoique fort jeune encore, M. Charrin était déjà répandu, et c'est ce qui porta M. Saint-Edme à faire cette démarche. Un an plus tard, les idées de l'auteur de Titus se trouvant un peu plus agrandies, il songea à retirer sa pièce des mains de M. Charrin, ne voulant point que ses débuts en littérature fussent marqués par une semblable plai santerie ; il la redemanda alors à M. Charrin, qui dit l'avoir égarée. Quelle fut la surprise de M. SaintEdme de voir, six mois après cette réclamation, sa

TOME VIII.

pièce affichée sous le nom de M. Chairin! En jeune homme, il prit son parti, et alla voir l'auteur en titre afin d'obtenir des billets pour assister à la représentation de la pièce de son fait à lui M. SaintEdme. Depuis, le véritable auteur à plusieurs fois réclamé près de M. Charrin; ce qui n'a pas empèché ce dernier de faire réimprimer cette pièce sous son nom, pour la troisième fois, en 1823. Ce n'est pas du reste la seule fois que M. Charrin s'est trouvé auteur presque à son insu. On assure que « Tobie, ou les Captifs de Ninive, poëme », le meilleur ouvrage qui porte son nom, lui est échn par héritage d'un défunt que nous nominerons dans notre supplément à l'article Charrin.

on

Usurpations (des) sacerdotales, du Clergé en opposition avec les principes actuels de la société, et du besoin de ramener le culte catholique à la religion primitive; précédé du Récit de la mission du P. Farina à Ajaccio. Paris, B. Saint-Edme; Ponthieu, 1828, in-8.

Autre onvrage de l'abbé Ceratti, et dont M. SaintEdme (auteur d'une correspondance servant d'introduction, en 35 pag.), a été l'éditeur. Ce que nous avons dit plus haut sur le Célibat des prêtres s'applique aussi à ce volume.

Indépendamment des ouvrages et opuscules que nous venons de citer de M. Saint-Edme, on doit à cet écrivain plusieurs articles insérés dans les Annales po litiques, dans le Constitutionnel, les Annales européennes, les Tablettes historiques; la rédaction des Lunes parisiennes, la rédaction principale du Mercure, en 1819; du Pilote en 1821; du Panorama des nouveautés parisiennes, en 1825 et 1826; et, postérieurement, des articles dans la Tribune, dans le Bon Sens, etc., et aussi un assez grand nombre d'articles de politique et d'histoire dans l'Encyclopédie des connaissances utiles.

Comine membre de l'Institut historique et comme secrétaire de la première des quatre classes dont se forme cette Société, depuis son origine jusqu'à présent, M. Saint-Edme s'est livré à de nombreux iravaux que l'on retrouve en partie dans le journal de ce corps savant.-C'est lui qui a dirigé la composition et la publication du compte-rendu des séances du Congrès historique tenu à l'Hotel-de-Ville de Paris, en 1835. Au Congrès de 1836, il tenait la plume de secrétaire.

On a attribué à M. Saint-Edme une Vie impar tiale de Louis-Philippe (in-32), qui, en 1831, fit grand bruit en France et en Belgique. Cependant, poursuivi vivement par le parquet de Paris, il fut renvoyé de toute poursuite par une ordonnance de non lien.

Comme éditeur, on lui doit la publication : 1° du premier volume (et unique) d'un petit recueil littéraire intitulé: « Société des XIX » (1826, in-18). L'éditeur qui était membre de cette Société, a in séré de lui dans ce volume quatre pièces de vers, une dissertation sur le Due! et une nouvelle qui a pour titre Étienne Aubert; 2o (en société avec M. Raymond), d'un recueil sur les affaires du temps parais sant sous le titre «les Hommes et les choses depuis la révolution de juillet 1836 », mais dont il a été pu. blié que trois numéros (1833, in-8); 3° de la « Constitution espagnole en 1812», précédée d'un Précis historique des événements qui l'ont amenés (Paris, 1836, in-18).

M. Saint-Edine n'a pas été traité favorablement par deux auteurs de pamphlets biographiques. Le premier qui prend le titre de descendant d'un homme spirituel, de Rivarol (Dictionnaire des gens de lettres vivants, 1826, in 18) dit en

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parlant des compilations historiques de M. SaintEdme : » Dans ce sortes d'ouvrages, le caractère "littéraire de l'auteur ne se fait pas complétement « connaître son genre; sa tournure d'esprit, ses « propensions, ses beautés d'action, et jusqu'à ses « défauts, ne se révèlent nullement dans un travail qui est tout en recherches, dont Mezeray, Anquetil, Vély, Saint-Foix, Dulaure, fournissent « les matériaux. Il y a, il est vrai, l'ordonnance, « les couleurs, le vernis, le costume des idées à « ajouter mais tout cela encore, je le répète, ne « decèle point le genre ».

Après tout, n'est-il pas préférable que M. SaintEdme ait sacrifié les déclamations et le mordant du style à la vérité historique : il a évité un écueil où le descendant de Rivarol est plusieurs fois tombé; et pour ne citer qu'une erreur, entre beaucoup d'au. ires de même force page 83 de son Dictionnaire, notre critique attribue à Dacier l'académicien, mert il y a quelques années, la confection d'une sauce à la Grecque, qui faillit l'empoisonner lui et son épouse, tandis que cette anecdote concerne André Dacier, mort en 1722, et mademoiselle Anne Lefebvre, son épouse, morte en 1720. Et voilà comment le descendant de Rivarol entend faire de l'Histoire !

Le second de ces deux auteurs a dit, dans sa « Petite Biographie des gens de lettres vivants >> (Paris, 1826, in-32), que M. Saint-Edme, en fait de compilation, dégoterait feu l'abbé Trublet, qui pourtant s'était acquis un assez beau nom dans ce genre de travaux. La grande facilité avec laquelle M. Saint-Edme écrit, lui a valu vraisemblablement cette épigramme effectivement cet écrivain est d'une fécondité qui a lieu de surprendre; si l'on pense que, dans ce moment même, indépendamment des articles qu'il fournit aux journaux politiques, scientifiques, et aux recueils historiques, M. Saint-Edme prend une part trèsactive à trois publications assez importantes, non encore terminées : la Biographie des hommes du jour, Paris pittoresque, et le Répertoire gé néral des causes celèbres, et qu'il nous promet trois nouveaux ouvrages pour de cette année : 1o ( en société avec M. AUGIER LA SAUZAIR), l'His toire des sociétés secrètes, pactes, fédérations et associations aristocratiques, populaires et patriotiques, 3 vol. in-8; 2° (en societe avec M. Theod. LOPART, de l'Yonne), l'Histoire du pouvoir sacerdotal. (Époque payenne. Commencement de la période chrétienne), 3 vol in-8; 3° enfin, une Histoire des Papes.

SAINT-EDME ( A.-J.-C. ), de la Cor

rèze.

-Ode sur la nouvelle loi contre la liberté de la presse. Paris, les march. de nouv., 1827, in-8 de 8 pag., 50 c.

SAINT-ELME, auteur dramatique. Amour (l') et l'appétit, com.-vaud. (1823). Voy. de COURCY.

SAINT-ELME (Elzélina Van AYLDEJONGHE, conuue dans le monde sous le nom d'Ida), dite la Contemporaine.

Contemporaine (la) aux nombreux lecteurs de ses Mémoires. Marseille, de

l'impr. de Dufort, 1829, in-8 de 8 pag. Contemporaine (la) en Égypte, pour faire suite aux Souvenirs d'une femme sur les principaux personnages de la République, du Consulat, de l'Empire et de la Restauration. Paris, Ladvocat,

Les deux premiers volumes des Mémoires d'une Contemporaine ont été rédigés par M. Lesourd, qui rédigeait alors les compte-rendus des petits théâtres dans le Journal des Débats, et qui depuis a été nommé sous-préfet des Sceaux. - Ces deux premiers volumes, sauf le style, sont presque entièrement de la Contemporaine. Les six derniers volumes ont été écrits presque en totalité par M. MALITOURNE.— M. Ainédée РICHOт a donné le Voyage en Angleterre.-M. NODIER quelques frag ments détachés M. de VILLEMAREST s'est trouvé avoir fourni, sans le savoir, une soixantaine de pages à ces Mémoires: elles ont été prises dans son Hermite en Italie.

Cette note nous est garantie exacte par une per sonne bien informée. M. de Villemarest.

* Mes derrières indiscrétions. Par la Contemporaine. Paris, Moutardier, 1834, 2 vol. in-8, avec un portr., 15 fr.

Mille et une causeries, par la Contemporaine. Paris, Vimont, 1833, 2 vol. in-8, 15 fr.

C'est contre ce dernier ouvrage qu'est dirigé l'opuscule intitulé: Mille et unième calomnie de la Comtemporaine. Par M. le vicomte TOUCHEBOEUFCLERMONT. Paris, de l'impr. d'Éverat, 1834, in-8 de 112 pag.

Tous les ouvrages semi-historiques de la Contemporaine que nous venons de citer ont été retouchées quant au style..

* Mon appel, par la Contemporaine. Paris, l'Auteur, 1832, in-8 de 64 pag.

Cet écrit est relatif au procès en diffamation intenté contre l'auteur par M. de Touchebœuf, et pour lequel il y a eu jugement en première ins

tance.

Portrait de Napoléon et des libéraux. Par M. de Châteaubriand. Mot d'un militaire et de deux hommes du peuple sur la brochure « De la monarchie élective, du même écrivain, publié par la Contemporaine. Paris, Moutardier, 1831, in-8 de 32 pag.

Le fanx-titre porte: Mot sur la brochure de M. de Chateaubriand, et sur la couverture on lit : Quelques mots de la Contemporaine sur M. le icomte de Chá teaubriand.

α

* Soirées (les) d'automne. Par l'auteur des « Mémoires d'une Contemporaine. Paris, Moutardier, 1827, 2 vol. in-12, 5 fr. Habitant Marseille, en 1829, la Contemporaine fit imprimer dans cette ville le prospectus d'un ouvrage intitulé: Episodes, Fragments contemporains, Corres pondance, Pensées et Maximes, faisant suite aux « Mémoires d'une Contemporaine». Cet ouvrage qui devait former 2 vol. in-8 n'a point paru, sous ce titre au moins; mais nous avons tout lieu de croire que c'est ce livre qui, en 1823, a été publié sous celui de Mille et une causeries.

SAINT-ENER (l'abbé de ). * Mort (la) d'Adam, tragédie en trois actes en vers, imitée de l'allem. de M. KLOPSTOCK. Paris, Ve Duchesne, 1770, in-8.

L'abbé de Saint-Ener a aussi fait insérer quelques pièces fugitives dans les journaux et recueils de poésies de son teinps.

SAINT-ÉVREMOND (Charles MARGOTELLE DE SAINT-DENIS, Comte D'ÉTHALAN, seigneur de); né à Saint-Denis-le-Guast, à trois lieues de Coutances, le 1er avril 1613, mort en Angleterre, le 20 septembre 1703.

Académiciens (les), comédie historique en trois actes et en vers, avec notes et commentaires. Paris, Sanson, 1826, in-32, 25 c.

Cette édition fait partie du Répertoire dramatique en miniature.

L'original de cette pièce a paru sous ce titre :

La Comédie des Académistes, pour la réformation de la langue française, pièce comique, avec le rôle des présentations faites aux grands jours de ladite Academie, par Des Cavenets. Inpr. l'an de la réforme, 1646, in-12.

Cette comédie courut long-temps manuscrite. « Cette pièce, dit Pélisson, dans l'Histoire de l'Académie, quoique sans art et sans règle, et plutô t digne du nom de farce que de celui de comédie n'est pas sans esprit, et a des endroits fort plai

sants >>.

La comédie est en vers, le rôle est en prose. Voy. la même pièce, mais avec beaucoup de changements, sous ce titre les Académiciens, comédie, dans les OEuvres de Saint-Evremond, édition de 1725, in-12, tom. Ier.

Extrait de Saint-Évremond: Conversation du maréchal d'Hoquincourt et du

BAUT.

SAINT-ÉTIENNE.

Annales politiques pour servir d'introduction à la révolution de 1789, poëme en douze chants. Première livraison. Paris, l'Auteur; Delaunay, Chatet, 1834, in-8 de 64 pag., I fr. 25 c.

L'ouvrage devait former 2 volumes, qui eussent paru en 12 livraisons.

SAINT-EUGÈNE. — Désaveu de pater nité de Léon, fils naturel de Napoléon Bonaparte. Paris, M. S.-Eugène, 1822, in-8 de 40 pag.

SAINT-EUGÈNE (de), professeur de

belles-lettres.

Étude (l') du cœur, ou les Leçons paternelles. Paris, Aug. Imbert, 1824, in-12, avec fig. et frontispice gravé.

SAINT-ÈVE ( Adolphe). Enseigne ment mutuel. Méthode grammaticale de lecture. Lyon, Babeuf; Paris, Pesron, 1833, in-8 de 28 pag., avec un tableau. - Mont-de-piété (du) de Lyon. Présenté à MM. les membres du conseil général du département. Lyon, de l'impr. de Boursy, 1823, in-4 de 8 pag.

L'auteur a fait imprimer, dans la même année, un Avis relatif à cet opuscule ( a pag. in-4), dans lequel il corrige quelques erreurs.

sation de M. d'Aubigny avec M. de Saint-Évremond. Paris, Lecauder, 1826,

est-il tout change; le surplus est de l'abbé Prc, qui, à la faveur du nom de Saint Evremond, espé rait obtenir un débit plus prompt de ses ouvrages. (Vie de Saint-Évremond, par Desmaizeaux, page 221, édit. de 1753, in-12).

Réflexions sur les divers génies du peuple romain dans les divers temps de la république. (Nouv. édit.).Paris, 1815, in-8.

Saint-Évremond est auteur d'une plus grande quantité d'écrits que ceux que nous venons de citer; mais les autres n'ont été réimprimés, depuis 1700, que dans les recueils des ouvrages de l'auteur.

avant sa

On a publié, sous le nom de Saint-Évremond: 1o des Mémoires de la vie du comte D***. retraite (Paris, 1702, 2 vol. in-12), qui sont de l'abbé P. de Villiers; 2° un Examen de la Religion, dont on cherche l'éclaircissement de bonne foi (Trevoux, 1745, in-12), qui est de La Serre.

- OEuvres (ses) mêlées. Amsterdam, P. Mortier, 1706, 6 vol. in-8.

Les mêmes. Londres, 1709, 3 vol. in-4.

Il existe plusieurs éditions des OEuvres de SaintÉvremond, sous le titre d'OEuvres mêlées, antérieures aux deux que nous citons, la première est d'Ams. terdam, Desbordes, 1691, 2 vol. in-12; une cinquième édition, revue et corr., fut publiée à Paris, en 1698, 2 vol. in-4, et une autre à Amsterdam, chez P. Mortier, en 1699, 2 vol. in-12. Aucune de ces éditions n'est aussi complète que celles qui ont été publiées depuis; mais elles ont l'avantage d'avoir été imprimées du vivant de Saint-Évremond, et par conséquent de ne renfermer que des écrits avoués par lui.

OEuvres (ses). Londres, J. Tonson, 1711, et 1714, 6 vol. in-12; ou 1725, 7 vol. in. 12.

Les mêmes, avec la Vie de l'auteur, par M. DESMAIZEAUX. IVe édition. Amsterdam, Covens et Mortier, 1726, 5 vol. in-12.

Quoique peu volumineuse, cette collection comprend un nombre considérable d'écrits de SaintÉvremond de fort peu d'étendue. Les principaux

sont :

La Conversation du P. Canaye avec le maréchal d'Hocquincourt.-Un Discours des belles-lettres et de la jurisprudence, adressé au maréchal de Créqui. - Defense de quelques pièces de théatre de M. Corneille; - Réflexions sur les tragédies et les comédies française, espagnole, italienne et anglaise; sur les opéras; la Dissertation sur le mot vaste, etc, Dans la première de ces productions, il apprécie Corneille et Molière en homme de goût; et s'il ne juge pas sainement du mérite, du moins la plupart de ses critiques sur le défaut essentiel de notre théâtre. sont d'une grande justesse.-Parallèle de Turenne et Condé. Plusieurs pièces de théatre outre les Académiciens et la Femme poussée à bout dejà citées on y trouve les Joueurs de bassette, parodie; les Noces d'Isabelle, divertissement; les Operas, comédie en cinq actes. Dans cette comédie, l'auteur s'épuise en froides railleries sur ce genre de spectacle; il veut trouver du ridicule à mettre en chant des passions et des dialogues; aussi, Voltaire prétend qu'en blåmant P'Opera, Saint Evremond a prouvé qu'il avait l'o reille dure; le Prologue en musique, en un acte, et Sir Politick Would be, comédie en cinq actes.

OEuvres de Saint-Évremond, avec sa

Vie, par DESMAIZEAUX. (Paris), 1740, 3 vol. in-4, fig.; ou 10 vol. in-12, fig.

Il a été tiré des exemplaires sur grand papier, dans l'un et l'autre format.

On a mal à propos grossi cette édition des Mémoires du comie D***, avant sa retraite (par l'abbé P. de VILLIERS), qui, dans l'in-12, forment les tomes VIII et IX et les Mémoires de madame la com tesse de M*** avant sa retraite (par la comtesse de MURAT), qui forment le tome X.