de Paris, des articles pleins de virulence, qu'il reproduisit dans des affiches qui furent placardées sur les murs de tous les quartiers de Paris. Chacun des nebuleux articles cominence par ces mots: Ne croyez pas les traitres, ne les croyez pas. On ne sait pas trop jusqu'à quel point on doit croire M. Salgues, lorsque le premier avril, c'est-à-dire dix jours après le retour de Napoléon, M. Salgues fit paraître, dans le Journal de Paris, un article signé S., recueilli par le Dictionnaire des Gironettes, et dans lequel, après avoir retracé avec force les sottises du gouvernement royal, il s'exprimait ainsi : « Enfin, quand il n'est << plus temps. quand le mal est à son comble « quand l'édifice s'écroule de toute part, on com meuce à sentir les fautes qu'on a commises, on <<< cherche, mais trop tard, à réparer le mal qu'on « a fait ; et, comme on paraît n'obéir qu'à la né«cessité, on perd jusqu'au mérite du repentir; on <<< se retire avec l'indignation des gens de bien, la <<<< haine des victimes qu'on a blessées, et le mépris <<< de tous ». C'était bien faire l'apologie de ceux que, dix jours auparavant, M. Salgues nommait encore traitres et félons. Mais voici qui doit le reconcilier avec tout le monde : dans des Mémoires publiés depuis la deuxième Restauration, il a dit : « Soyons << grands pour user noblement de la victoire, et « mépriser les lâches qui frappent leur ennemi à <<< terre », Quel souple talent! Le titre de la Dominicale. journal qui a commencé à paraître en 1819, porte le nom de M. Sal. gues comme celui de l'un de ses rédacteurs. Dans une note insérée dans les Annales politiques, morales et littéraires du 11 mars, recueil auquel participait M. Salgues, ce dernier dit que c'est à son insa qu'on lui a conféré très-bénévolement le titre de redacteur de la Dominicale. ་ On doit aussi à M. Salgues, comme éditeur, la publication : 1° de la Théorie de l'ambition, par HÉRAULT DE SÉCHELLES (1802, in-8); 2° les Mé langes inédits de littérature de J.-B. LA HARPE (1810, in-8); 3° la deuxième partie de la Correspondance de GRIMM et DIDEROT, de 1771 à 1782 (1812); 4° (en société avec MM. J. Cohen et Leber) une Collection des meilleures dissertations, notices et traités particuliers relatifs à l'histoire de France (1826-28, 16 vol. in-8). SALGUES (A. - V.), docteur - méde ciu. Ami (1) des mères de famille Traité d'éducation physique et morale des enfants. Paris, Dentu; Crochard; l'Auteur, 1813, in-12, 3 fr. SALGUES (Jacques-Alex.), docteur en médecine de la Faculté de Paris, d'abord professeur d'anatomie et de physiologie à l'institution académique des nations européennes, plus tard médecin à Dijon. De la douleur considérée sous le point de vue de son utilité en médecine, et dans ses rapports avec la physiologie, l'hygiène, la pathologie et la thérapeutique. Dijon, Lagier; et Paris, Baillière; Béchet jeune, 1823, in-12, 2 fr. Hygiène des vieillards, ou Conseils aux personnes qui ont passé l'âge de cinquante ans. Paris, Méquignon-Marvis, 1817, in-12, 3 fr. 60 c. Higiene de los viejos, o Consejos a las personas que pasan de cincuenta años. Paris, l'éditeur, boulevard Saint-Martin, n° 3, 1828, in-18. - Leçons (deux) du professeur Broussais sur le choléra-morbus, faites au Val-ded'une Notice hygiénique sur les moyens Grâce, les 18 et 19 avril 1832; suivies préservatifs de ce fléau. Dijon, de l'impr. de madame Brugnot, 1832, in-8 de 68 pages. Notice apologétique sur M. le docteur Guilliot. Dijon, de l'impr. de mad. Brugnot, 1835, in-8 de 12 pag. M. Salgues fournit des articles au « Spectatenr», qui s'imprimne à Dijon, ainsi que l'indique un brochure qui vient d'être publiée (avril 1837), intitulée : Réponses aux articles du docteur Salgues, insérés dans le feuilleton du « Spectateur ». Par D. Blagny. Dijon, de l'impr. de madame veuve Brugnot, in-8 de 28 pag. SALIBERT (C....é). Piété (la) filiale, ou la Fille des rois, poëme élégiaque en trois chants. Toulouse, de l'impr. de Bénichet aîné, 1814, in-8 de 48 pag. SALICON. Voy. CHARRIER SAINNE VILLE. SALIER (le P.). LON. Voy. FÉNÉLON. SALIGNAC - FÉNÉLON (le chevalier Claude-Étienne). Bedzor, ou Voyage de l'orphelin sans l'être; ouvrage contenant une description France, et ce qui s'y est passé de retopographique de plusieurs villes de marquable, avec un Aperçu des mœurs usages et coutumes des habitants, et des vues sur le commerce, l'agriculture, etc. Paris, * Béchet, 1809, 2 vol. in-12, avec le port. de l'auteur, 3 fr. - Héros (le) de Nantes réfugié en Sardaigne.... Réponse au confident d'un grand prince.... Rustre (da) et du Citadin. 1808, in-1 2. SALINAS (don José). Manuel des droits civils et commerciaux des Français en Espagne et des étrangers en général, comprenant toutes les lois, traités et réglements de police qui s'y rapportent, recueillis et publiés par don José Salinas Deuxième édit. Paris, J. Renouard, 1829, in-8, 5 fr. SALINIS (de). - * Précis de l'histoire de la Philosophie, publié par les directeurs du collège de Juilly. Paris, Hachette, 1834, in-8, 6 fr. Avec M. de Scorbiac. SALINS (Jean-Baptiste de ). * Defense du vin de Bourgogne contre le vin de Champagne. Dijon, Ressayre, 1701, in-4. Nouvelle édition (publiée par Hugues de SALINS, frère de l'auteur). Luxembourg (Dijon), 1704, 'in-4. *Defensio vini Burgundioni, adversus vinum Campanum; edit. tertia. Belna, Simmonat, 1705, in-4 de 43 pag. Les deux premières éditions ont paru en français. On trouve dans le Journal des savants de 1706 l'analyse de la version latine, qui paraît être de Hugues de Salins, frère de l'auteur. On lit, dans le même Journal de la même année, une analyse piquante d'une Lettre publiée sur cette dispute. (Note de Barbier). C'est vraisemblablement l'analyse de la « Lettre écrite à un magistrat pour réponse à un docteur rémois (Ch. Coffin), qui a écrit deux lettres contre l'honneur et la réputation des vins de Beaune, et particuliè rement contre l'auteur de leur défense, par laquelle il prouve que le vin de Beaune est plus sain que le vin de Reims ». Paris, 1706, in-4. SALINS (Hugues de), frère du précédent, docteur agrégé au collège des médecins de Dijon, et secrétaire du Roi en la Chambre des comptes de Dôle; né à Beaune, le 3 décembre 1632, mort à Meursault, le 28 septembre 1710. Lettre en réponse à un extrait de Moreau de Mautour, qui plaçait Bibracte sur les hauteurs de Beuvray en Nivernais. Dijon, 1708, in-8. Réponse au livre de M. de Mandajors, maire d'Alais, intitulé: « Nouvelles découvertes sur l'état de l'ancienne Gaule, du temps des Césars ». Journal des savants de 1697, pag. 552 â 572, de l'édition de Hollande, in-12. M. de Mandajors plaçait l'ancienne Bibracte à Pérac, près de Langeac, en Auvergne. Hugues de Salins a donné une édition de la Défense du vin de Bourgogne, etc., de son frère, et e auteur de la version latine du inême article précédent). pass Barbier, sous le n° 22,967 de son Dictionnaire des ouvrages anonymes, dit que M. de Salis a publié aussi, sous le voile de l'anonyme, le Mémorial des sessions de 1816, 1817, 1818, etc. Nous n'en avons trouvé aucune trace dans le Journal de la librairie. SALIS DE HALDENSTEIN (le baron Raoul), poète allemand; mort en 1781. Vers sur la mort du grand Haller. 1778, in-8. On a du même un Essai des chansons grisonnes (en allemand). Coire, 1781, in-12 de 184 et 78 pages. Il a laissé en manuscrits plusieurs ouvrages importants. pages. - Ode à la paix. Toulouse, de l'impr. du même, 1817, in-4 de 4 pag. SALIVET (Louis-Georges-Isaac), doctear en droit et membre de l'Athénée des arts à Paris et autres sociétés littéraires; au commencement de la Révolution, accusateur public près le 4o tribunal provisoire, puis juge de paix de la section de Beaurepaire, et directeur d'un bureau de l'administration des armes portatives; en dernier lieu, professeur de l'histoire et des antiquités du droit romain à l'Académie de législation; né à Paris, le 1737, mort le 4 avril 1805. décembre 9 -Manuel du tourneur. Paris, 1792-96, 2 vol. in-4, avec pl. Publ. sous le nom de L.-E. Bergeron. Manuel du Tourneur, par L.-E. Bergeron (SALIVET). Ouvrage dans lequel on enseigne aux amateurs la manière d'exécuter sur le tour à pointes, à lunettes en l'air, à guillocher, carré, à portraits, à graver le verre, et avec les machines excentriques, ovales, épicycloïde, etc., tout ce que l'art peut produire d'utile et d'agréable; précédé de notions élémentaires sur la connaissance des bois, la menuiserie, la forge, la trempe, la fonte des métaux et les autres arts qui se lient avec celui du tour. Sec. édition, revue, corr. et considérablement augmentée, par P. HAMELIN - BERGERON. Paris, HamelinBergeron, rue de la Barillerie, no 15, Edition supérieure à la précédente. Outre cet ouvrage, dont il est le véritable auteur, Salivet a composé l'article :Etoffes de soie, de la première Encyclopédie; il a coopéré avec D. Bevy à l'Histoire des inaugurations (1776, in-8); il a donné plusieurs éditions de livres classiques, et, entre autres, celle de Plutarque, traduction de Dacier (1778, 12 vol. in-8); les notes françaises qui sont jointes aux Poésies de Virgile,, qui font partie du Cours d'études à l'usage de l'École roy. militaire, sont de Salivet. Il a fait plusieurs rapports à l'Athénée des arts. SALLAGOITY. Voy. GARRA. SALLANDROUZE (A.-A.). — Voyage pittoresque en Russie, orné de 40 grav., faites d'après les dessins des peintres et architectes du gouvernement de Russie. Bruxelles, et Paris, Bleuet, 1822, 4 livr. gr. in-fol., chacune de 10 planches, formant ensemble un vol. gr. in-fol., pap. vélin, 80 fr., et avec fig. color. avec soin, 200 fr. SALLANDROUZE DE LAMORNAIX (C.), membre du conseil général des manufactures. Considérations sur la législation des brevets d'invention.Paris, Crapelet, 1829, in-8 de 108 pag. Sakontala à Paris; roman de mœurs. Paris, Ch. Gosselin, 1833, in-8, avec une vignette, 7 fr. 50 c. -Table synoptique des poisons et des asphyxies, dressée d'après les travaux les plus récents d'histoire naturelle, de thérapentique et de médecine légale, et dans laquelle sont réunis sous un même coupd'œil le nom de toutes les substances vénéneuses des trois règnes de la nature, les accidents qu'elles déterminent, les remèdes qu'on doit leur opposer, et les réactifs qui les font reconnaître. IIIe édit. Paris, Méquignon-Marvis, 1834, in-fol. de 8 pag., 3 fr. Les deux premières éditions sont de Paris, 1822, deux feuilles in-plano. Traité des maladies des enfants, de Michel UNDERWOOD, entièrement refondu, complété et mis sur un nouveau plan. Par Eus. de SALLE...., avec des notes de M. JADELOT, et un Discours préliminaire contenant l'exposition de la nouvelle séméïologie-physiognomonique.Paris et Montpellier, Gabon, 1823, 2 vol. in-8, 9 fr. M. Eus. de Salle a participé à plusieurs recueils littéraires, et, entre autres, au « Salmigondis >> où l'on trouve de lui le Bas à jour (tom. VIII). Voy. aussi CARRIER DE LA SALLE, DELASALLE et LA SALLE. SALLÉ (de), secrétaire du comte de Maurepas. *Mémoires du comte de Maurepas, premier ministre (rédigés par de SALLE, Son secrétaire, publiés par SoULAVIE l'aîné). Paris, Buisson, 1792, 4 vol. in-8. De Sallé a eu part, ainsi que le comte de Caylus, à la Somnambule, comédie de Pont-de-Veyle (1739); il est l'un des auteurs des Étrennes de la Saint-Jean (1742). On trouve de lui seize petites pièces de théâtre dans le recueil intitulé : « Théâtre des Boulevards, ou Recueil de parades (Mahon, 1756, 3 vol. in-12). Article du Dict. des ouvrages anonymes, par A.-A. Barbier. SALLE (Jacques-Antoine), avocat an Parlement de Paris, membre de l'Académie de Berlin; né à Paris, le 4 juin 1712, mort le 14 décembre 1778. Code (nouveau) des curés, contenant : 1° un traité sommaire de la matière curiale; 2° un recueil relatif audit traité de toutes les autorités, soit édits et déclarations, soit arrêts et règlements concernant les carés. Paris, 1780, 4 vol. in-12. Voy., dans le quatrième volume, l'Éloge historique de l'auteur, par FORESTIER, son gendre, avocat au Parlement. Le Code des curés était peu avancé lorsque Sallé est mort; FORESTIER l'a achevé. Esprit des édits et déclarations de Louis XV, divisé en trois parties. In-12. Esprit (l') des ordonnances de Louis XV, sur les donations et les testaments, sur les substitutions, et sur le faux, l'Esprit des édits et déclarations de Louis XV, tant en matière civile et criminelle que hénéficiale, et autres matières civiles et ecclé siastiques. Paris, 1752-54, 3 vol. in-12; ou 1771, un vol. in-4. - Esprit des ordonnances et des princi- 50 c. paux édits de Louis XV. Traité des fonctions, droits et priviléges des commissaires au Châtelet de Paris. Paris, 1760, 2 vol. in-4. Cette collection, rédigée par Sallé, est due au zèle de Hubert, commissaire au Châtelet. Le fait se trouve consigné dans l'Éloge de Hubert, prononcé dans l'assemblée des commnissaires, par Chenu, leur syndic, le 12 avril 1779. On y voit d'ailleurs que Hubert avait mérité une grande considération de la part des magistrats, et l'affection de ses confrères, pendant le long espace de soixante-sept ans, qu'il avait rempli les fonctions de commissaire. (Note de Camus). On imprimait de Sallé un Abrégé de l'histoire de Malte, au moment où il mourut. SALLÉ, alors avocat à Amiens. *Discours sur ces paroles: Rien d'étranger à l'homme de ce qui intéresse l'humanité, cour. à Rouen, en 1773, par l'Académie de l'Immac. Concept. Amiens, 1776, in-8. SALLÉ, chirurgien. Traité des hernies et des différents bandages propres à les contenir. Paris, l'Auteur; Méquignon ainé, 1789, in-12. SALLÉ (F.), peintre, dessinateur et négociant en dessins, à Paris. Seul, ou en société avec M. A. Constantin, marchand et restaurateur de tableaux, il a rédigé des Catalogues et Notices de dessins, de gra. vures, etc., pour les ventes publiques, deux, entre autres, du cabinet de feu Constantin (1817). SALLÉ (Laurent), docteur en médecine, maître en pharmacie, professeur de chimie médicale; né à Brest. SALLENGRE (Albert-Henri), d'une famille originaire de Hainault, avocat de la Cour de Hollande, conseiller de la princesse de Nassau, et commissaire des finances des États-Généraux en 1717; nẻ à la Haye, en 1694, fit plusieurs voyages en France pour visiter les bibliothèques. En 1719, il fut reçu membre de la Société royale de Londres, et mourut de la petite vérole à la Haye, le 27 juillet 1723. * Éloge (l') de l'ivresse. La Haye, P. Gosse, 1715. Nouv. édit., revue et considérablement augmentée (par P.-A. M. MIGER). Paris, Michel, an vi (1798), in-12. La dernière édition, considérablemeut augmentée, a été donnée par M. Miger, an vi, 1798, in-12. Les additions et changements de M. Miger sont en si grand nombre, que la nouvelle édition peut être considérée comme un nouveau livre, dont l'idée et la base appartiennent à Sallengre. C'est un recueil agréable et piquant par ses nombreuses citations. Essai d'une histoire des ProvincesUnies pour l'année 1621. Ouvrage posthume. Tom. Ier. La Haye, Thom, Johnson, 1728, in-4. Histoire de Pierre de Montmaur. La Haye, P. Gosse, 1715, 2 vol. in-8. (Voy. MONTMAUR). -* Mémoires de littérature, par M. de S***. La Haye, du Sauzet, 1715-17; 2 vol. in-8. Le P. Desmolets et l'abbé Goujét ont publié une suite à cet ouvrage, sous le titre de « Continuation des Mémoires de littérature et d'histoire. Paris, abbés SALLIER et BOUDOT: avec un DisSimart, 1726-1731, 11 vol. in-12. Thesaurns (novus) antiquitatum romanarum. Haga - Comitum, H. du Sauzet, 1716-19, 3 vol. in-fol., avec gravures. Sallengre a été l'un des rédacteurs du Journal littéraire qui s'est imprimé à La Haye, de 1713 à 1737; il est l'un des auteurs du Chef-d'oeuvre d'un inconnu. (Voy. SAINT-HYACINTHE). Sallengre, en outre, a publié, mais comme éditeur 1° les Poésies de Bern. de LA MONNOYE, précédées de l'Éloge de l'auteur, par l'éditeur (1716); 2o les Pièces échappées du feu, ou Recueil de diverses pièces en prose et en vers (1717, in-12); 3° Commentarius de rebus ad eum pertinentibus, auct. P.-D. HUET (1718); 4° enfin, le Traité de la faiblesse de l'esprit humain, par le même HUET (1723, in-12). SALLENTIN, né dans le département de l'Oise, en 1750. Improvisateur (1') français. Paris, Goujon, 1804-06, 21 vol. in-12. Sallentin a été le rédacteur de la Gazette de France, journal quotidien, qui, au commencement de ce siècle, paraissait à Paris dans le format gr. in-4. SALLES (P.). — Almanach des honnêtes gens de 1797. In-12. SALLES (Marie-Charles), de Valognes, docteur en philosophie et en médecine. De la variole, ou petite Vérole; de la vaccine, ou cow-pox, d'après l'importante découverte des propriétés vitales des principes variolique et vaccin, etc. Doctrine entièrement nouvelle qui enseigne pourquoi l'homme est apte à la petite vérole, et comment il peut en être préservé par le vaccin; doctrine enfin qui ouvre à l'art médical une nouvelle carrière d'étude du plus haut intérêt social. Opuscule humblement dédié aux souverains magnanimes de la Sainte-Alliance, etc. Valognes, l'Auteur, 1822, in-12 de 88 pag. SALLES (J.). — Méthode (nouvelle) extrêmement simple et facile pour calculer les intérêts des capitaux par une simple addition. Paris, l'Auteur, rue Saint-Denis, no 374, 1834, in-8 de 12 pag., 25 c. cours préliminaire, rédigé par JOURDAN). Paris, de l'impr. roy., 1739, 3 vol. Belles-Lettres. (Catalogue rédigé par les mêmes abbés SALLIER et BOUDOT). Paris, de l'impr. roy., 1750, 2 vol. En tout, 5 vol. in-fol. Catalogue, Contre les trois volumes de ce qui renferment la Théologie, l'on a un écrit trèscurieux et très rare, intitule: Lettre d'un academicien (l'abbé Saas) à M..... (l'abbé Sallier) sur le Catalogue de la Bibliothèque du Roi. 1749, in-12 de 60 pag. (voy. Saas). Il n'existe qu'un volume imprimé de la classe de Jurisprudence, Paris, de l'impr. roy., 1753, in-fol. L'impression du second volume, renfermant le Droit français, fut commencée peu d'années avant la Révolution, pendant que l'abbé Desaulnays, censeur royal, était garde des livres de la Bibliothèque royale. L'impression de ce volume était déjà avan cée l'orsqu'on s'aperçut que cette partie de Cata logue était peu riche en droit français, et on la suspendit; la Révolution survint, et elle fut ajournée indéfiniment. En sorte qu'il n'y a eu d'imprimné de ce second volume, divisé en deux parties, que 527 pages de la première, et 200 pages de la seconde. Nous avons vu dans la Bibliothèque du savant auteur du Manuel de librairie un exemplaire unique de ce volume, qui a appartenu à M. Anisdirecteur de l'imprimerie royale: il renferme 24 pages ( 201 à 224), qui ne sont qu'en épreuves. La Bibliothèque royale ne possède point ce supplément. son, Il faut joindre à ces six volumes le Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque du roi (rédigé par Anicet MELLOT). Paris, 1739-44, 4 vol. in-fol.. Les dix volumes se vendent 48 à 60 fr., et un peu plus cher en gr. papier. Le onzième volume (premier de jurisprudence), n'a pas été rendu public. Depuis 1753, époque où a été terminé d'imprimer le premier volume de la classe de jurispru dence il s'est écoulé quatre-vingt-trois ans saus. qu'aucun des conservateurs qui se sont succédé ait songé à donner suite à l'impression de ce Catalogue. M. Van Praet, qui a été près de quarante ans à la tête de la Bibliothèque, qui était si capable de bien diriger un semblable travail, mais qui, comptant sur des facultés et une vie éternelles, et mu par des sentiments de vanité et d'égoïsme, voulait être lui-même le catalogue des richesses entassées dans l'établissement confié à ses soins, n'y a jamais songé. Il est résulté de cette insouciance de tous, que la Bibliothèque du Roi ne possède pas plus de catalogue que 83 ans auparavant. Espérons enfin que sous l'administration si éclairée de MM. Magnin et Lenormant, les gens d'études n'auront bientôt plus à désirer le catalogue de ce précieux établissement. On trouve de Sallier, dans le recueil de l'Académie des inscriptions, tom. 3 à 25, une foule de morceaux du plus grand interêt des dissertations sur la fète du septième jour, sur les horloges des anciens, sur l'oracle de Dodone, sur les premiers monuments historiques des Romains, sur l'origine : de la parodie, sur la perspective dans les tableaux des anciens, sur les signaux par le moyen du feu, etc.; des Remarques ou des corrections sur 'OEdipe de Sophocle, l'Agamemnon d'Eschyle; sur différents opuscules de Plutarque, et des passages de Flaton, de Suidas, d'Euripide, de Longin, de Cicéron, et d'un grand nombre d'auteurs grecs et latins; des traductions de quelques odes de Pindare, du Criton, du Théotète, et d'une partie du dixième Livre des Lois, de Platon; -des Recherches sur |