LISTE DES VICOMTES DE CHATELLERAULT. 1. ADRALDUS (937-986). Sa femme: Gersinde. Hecfride I.-Boson Ier.-Adraldus. 2. HECFRIDE Ier (986-998). Sa femme: BEATRIX. 3. BOSON [er (998, vers 1012). Sa femme: AMÉLIA. Hecfride II. Hugues Ier. Fulcherius. - Hugues. 4. HECFRIDE II (vers 1042-1046). Sa femme..... 5. HUGUES Ier (4046-1076). Sa femme: GIRBERGA. Boson II. 6. BOSON II (1069-1400). Sa femme: ADenordis de THOUARS. Aimeri Ier.- Boson.- Girberga.- Pierre. Alfred. 7. AIMERI Ier (1104, 8 novembre 1151). Sa femme: MAUBERGEONNE. Hugues III. Aenors, femme de Hugues de Surgères. 10. Joscelin de MONTORIO (1189). Sa femme: CLEMENTIA, mère de Hugues III (4196-1204). 11. Hugues de Surgères (1204-1217). Sa femme: AENORS, fille de Guillaume. Clémence de Surgères. ANCIENNE NAVIGATION SUR LE LITTORAL SEPTENTRIONAL DE LA VENDÉE ÉPOQUES GAULOISE, GALLO-ROMAINE, MOYEN AGE, Par M. CH. DE SOURDEVAL. (1) Sur cette côte, baignée par une mer aujourd'hui sans profondeur, et où quelques navires arrivent à peine, en divers embarcadères de la baie de Bourgneuf, pour recevoir des chargements de blé et de sel, on reconnaît les traces d'une navigation fort importante. Ces traces se manifestent surtout par une énorme quantité de pierres provenues de délestages de navires, que l'on trouve accumulées sur plusieurs points et répandues en beaucoup d'autres. Cependant, une immense consommation de ces matériaux a été faite depuis quarante ans pour l'empierrement des routes, et paraît devoir se prolonger encore. L'un des plus considérables, parmi ces gisements de minéraux exotiques, se voyait, il y a quelques années, devant le hameau dit le Port de Beauvoir, à l'embouchure du Dain, bras de mer qui enceignait l'ile de Bouin, y formait une rade large et profonde, mais qui, aujourd'hui, n'est plus, dans la majeure partie de sa (1) Voir dans le XXIX volume de Mémoires (1864) la carte jointe aux Etudes physiques et historiques de M. de Sourdeval sur le littoral vendéen. longueur, qu'une rigole entretenue pour l'écoulement des eaux pluviales. Cet amas de pierres n'occupait pas moins d'un hectare, sur une épaisseur moyenne de quatre à cinq mètres. Il a suffi pour empierrer, durant plusieurs années, la route, d'abord stratégique n° 23, devenue départementale n° 10, dans les vingt kilomètres de sa traversée sur le sol vendéen, entre la Barre-de-Monts et le pont du Frêne, près l'embouchure septentrionale du Dain. Un autre gisement, peut-être plus considérable, existe encore en partie, sur un autre lieu nommé également le Port, situé dans l'île de Bouin, à un kilomètre de la petite ville, sur l'ancienne rive du bras de mer. Il est, depuis plusieurs années, exploité comme une carrière pour le besoin des routes. D'autres gisements se font remarquer cà et là le long du Dain, qui, aujourd'hui comblé par les atterrissements, doit recéler un bien plus grand nombre de ces matériaux qu'il n'en laisse voir. Les deux étiers, venant, l'un de Ponthabert, l'autre du Perrier, et les trois étiers de Noirmoutier, contiennent également, dans leurs lits et sur leurs bords, des masses que les entrepreneurs de routes exploitent. Enfin, on en rencontre à la surface des prairies, dans la direction de Bois-de-Cené, Machecoul, Fresnay, où ils furent déposés au moyen de canaux qui n'existent plus. On peut évaluer à plusieurs millions de mètres cubes les pierres de délestage employées sur les routes de la localité avec ce qui reste à exploiter dans les gisements connus, et cela sans parler de ce qui est enfoui, dérobé aux regards et à la sonde. Ces pierres offrent des granits, des gneiss, des silex pyromaques, généralement de couleur noire; des quartz infiniment variés, des grès, des porphyres rouges ou verts, enfin quelques débris volcaniques. Tous ces minéraux sont étrangers au pays, qui n'offre que deux terrains; l'un repo |