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ET

FLORE DES JARDINS,

PAR

MM. BOITARD, CAMUZET, CELS, DOVERGE, JACQUES,
JACQUIN AINÉ, LÉMON, E. MARTIN, NEUMANN,
LOUIS NOISETTE ET PÉPIN.

PROPER

WITHDRAWE

NEW YORK

SOCIETY LIBRARY

жи

1

Paris,

ROUSSELON, LIBRAIRE-ÉDITEUR,

RUE D'ANJOU - DAUPHINE, N° 9.

1832.

SB

7 .586

WITHDRAWN

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ARTHROPODE A VRILLE (arthropodium cirrhatum, BROWN.
De l'hexandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des
NARCISSÉES de Jussieu). Voyez la planche 1**.

Charmante plante vivace, originaire de la NouvelleHollande. Feuilles gladiées, longues de deux pieds et davantage, ayant assez de ressemblance avec celles du balisier glauque, d'un vert gai. Au printemps, hampe droite, de deux à trois pieds, terminée par une grande panicule de fleurs blanches, penchées, larges de près d'un pouce. (La fleur détachée que nous donnons dans la première planche de ce numéro est de grandeur naturelle.) Anthères velues, longues, d'un beau jaune à la base, d'un rose brillant au milieu, rouges et jaunes au sommet, tranchant d'une manière extrêmement agréable sur le blanc éclatant des divisions de la corolle.

Lorsque nous avons reçu cette plante d'Angleterre, on nous l'annonçait comme devant être cultivée en serre chaude, où nous la plaçâmes; mais ous nne tardâmes pas à nous apercevoir qu'elle n'était pas dans une température convenable. L'année suivante nous la fìmes passer dans l'orangerie, et ensuite en plein air où elle réussit très bien. Elle a résisté cet hiver à la rigueur d'un froid de quatorze degrés; c'est assez dire qu'elle deviendra une des plantes N°. Ier

les plus agréables de nos parterres quand elle sera répandue. On la cultive en terre légère, substantielle, un peu fraiche sans être froide, ou mieux dans un mélange de moitié terre de bruyère et moitié terre à oranger. On peut la multiplier de graines, et, beaucoup plus aisément, par la séparation de ses drageons.

NOISETTE.

FÈVE A FLEURS POURPRES (vicia faba, LINN. Faba major, TOURN. DESF. var. purpurea). Voyez la planche 2.

Au printemps de 1828, je reçus d'Angleterre diverses graines, parmi lesquelles se trouva un cornet de papier renfermant deux semences étiquetées fève pourpre. Ayant été semées, une seule leva, mais lors de la floraison j'eus le plaisir de voir qu'effectivement sa fleur était d'un beau pourpre.

En 1829, j'eus, de la récolte du premier pied, sept graines qui ont produit assez pour en faire une planche cette année, après en avoir communiqué à plusieurs amateurs, qui, comme moi, pensent que cette plante pourra entrer dans la culture des parterres et contribuer à leur

ornement.

Quant au port et au feuillage, elle ne diffère en rien de la petite fève connue sous le nom de julienne, et ses fruits seront de même comestibles. La différence n'existe donc

que dans ses fleurs également disposées en grappes axillaires, mais ayant l'étendard d'un pourpre légèrement violacé, les ailes d'un pourpre plus foncé et velouté, la carène très courte et seulement teintée de pourpre au sommet.

Comme on le fait, dit-on, en Angleterre, on en peut former de jolies bordures, ou la planter isolée et en touffes sur les plates-bandes des parterres.

JACQUES,

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