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Le 4 mai 1834, ce Louis-Jean-Baptiste de La Marck, âgé de soixante-dix ans, propriétaire, né à Bazantin, époux d'Adélaïde de Tourville, fils de Jean-Baptiste François Monet de La Marck et de Marie-Catherine de Vasservas, est décédé en sa maison sise au hameau de Romain, «< selon la déclaration faite par son fils Charles« Amédée de La Marck >> qui par rectification est Léopold, Amédée de La Marck.

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Le 2 mai 1841, décès de Madame Marie-Adélaïde de Tourville, âgée de soixante trois ans, rentière, épouse de défunt Jean-Baptiste du Monet de La Marck.

Vers 1844, Jean-Marie-Adrien Debay, aubergiste, demeurant à Romain, épousa Louise-Clotilde-Élisa de La Marck, désignée ci-dessus.

De ce mariage sont nés :

1° Le 12 juillet 1846, Adrien Debay, décédé le 3 septembre, même année.

2o Gabrielle Debay, le 10 janvier 1848.

3o Marie-Albert Debay, le 20 mai 1849.

Dans ce même temps, plusieurs membres de la famille Monet de La Marck, ont habité Versailles et Paris. L'un d'eux, le baron Ambroise de La Marck, est décédé à Versailles vers 1890.

D'autres, qui fixèrent leur séjour à Romain, y vécurent dans la classe ouvrière et y sont décédés (1).

Mais Marie-Adélaïde-Clémentine-Aglaée de La Marck, est décédée à Châlons-sur-Marne, le 2 octobre 1837, à l'âge de trente ans. Victor-Ernest de La Marck, descendant d'Amédée de La Marck et de Marie-Nicolle Lemaire, son épouse, est décédé aussi à Châlons-sur-Marne, le 19 mars 1881, 2° soldat de la section des commis et ouvriers militaires d'administration.

(1) Voir les registres de 1851, 1873 et 1881.

Mme la vicomtesse de Valiscourt, dont le mari est capitaine dans l'armée française, descend aussi de l'illustre famille des de La Marck, complètement éteinte dans l'arrondissement de Reims. Mieux que beaucoup d'autres, dans sa résidence de Versailles, elle conserve. les souvenirs des de La Marck.

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Quant à Jean-Baptiste-Pierre-Antoine Monet de La Marck, frère des deux premiers seigneurs de ce nom, qui ont habité Ventelay et Romain depuis 1791, et que l'on pourrait appeler le Linné français, il naquit aussi à Bazantin (Somme), le 1° août 1744. J'ai donné en note, à la deuxième page de cette notice, son acte de baptême extrait des registres paroissiaux de Bazantin, conformément à la demande que j'en ai faite. Son nom et celui de ses deux frères figure sur ces anciens registres avec une orthographe différente: il est écrit « de la Marque» au lieu de La Marck.

Mais historiquement, il conste de son identité avec le célèbre Jean-Baptiste-Pierre-Antoine de Monet de La Marck qui fut professeur au Jardin des Plantes.

Après avoir gagné le grade d'officier à Filinghausen, il continua le métier des armes jusqu'en 1765, temps où il y renonça pour se vouer à la médecine et à la botanique. Son ouvrage intitulé Flore Française, lui donne droit à une gloire qui survit à la mort qui l'a ravi au monde savant, dans le cours de l'année 1829. Son nom et sa mémoire embaument donc cette notice.

comme un bouquet de violettes, de roses et de lauriers, que j'offre à MM. les membres de l'Académie, dont je m'estime heureux d'être le collaborateur.

(8 juin 1900)

E. BIGOT,

Curé de Ventelay.

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