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par l'acad. des sciences, le 12 déc. 1787. Il est retiré à Lyon sa patrie.

BACOUE, (Léon) Bacovius, poëte latin, né à Castel-Jaloux, dep. de Lot et Garonne, mort eveque de Pamiers en 1694, à l'âge de 94 ans. De simple cordelier, il devint eveque, et ce fut son poëme de l'éduc. d'un prince qui lui valut cette faveur. Les our vrages de Bacoue ue méritaient point une pareille disinction. Ce ne sont propre,

181, 5. édition, dont une (1793) sous le titre d'Essai sur la théorie militaire. Esprit et précis historique des assemblées des notables, 1787. Memoire sur la question de savoir si eu France le haut clergé est par un droit constitutionnel. exempt de contribuer aux charges de l'Etat, 1787. Sur la necessite des bénéfices en faveur du ci devant Ordre royal et militaire de S. Louis, à l'instar de l'Ordre de Malte, 1789.- Opinion sur l'étalment que des amplifications de la France, sur le défaut de numéraire et sur les moyens d'y remedier, 1791. La raison aux Français, opinion sur la liste des candidats, designes pour présider à l'education du fils du cidevant roi Réflexions poTitiques sur la necessité de donner une grande force au pouvoir executif. Nouvelle histoire numismatique de differens peuples anciens et modernes, et de Jous les papiers monnaie de l'Europe, 1792. Ouvrage sur les moeurs, an Opinion sur le traité de Campo - Formio, an 6. Recherches sur les origines Celtiques Bugesiennes, 2 vol. in-8°. avec fig., an b. La raison aux Français, analyse de la constitution de l'an 8, an 8. — Il est l'inventeur d'une, tinette, ou chaudière économique, destinée à ménager les combustibles et approuvée

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de collège. Ils sont intitulés : Delphinus, seu de prime principis institutione, libri sex; Lyon, 1688, in-8°. Carmen panegyricum primum et secundum, Ludovico XIV Paris in-4°. Les vers de Vanière et de Dufresnoy, quoique bien moins récompensés, ont un tout autre mérite. La posté rité en garde le souvenir. Ceux de cet auteur furent oubliés dès son vivant.

BAGOT, commis de la marine; a publie en l'an 9, La Paulme, poême. Revue de la marine franç. depuis son origine jusqu'à nos jours.

BAIGNIÈRES, méd.- Traité des maladies des femmes enceintes, des fem, en couche et des entaus nouveau-nés, etc., rédigé d'après les leçons d'Ant. Petit (avec Perrat) 1798. 2. v. in-8°

BAILLY, (J.-S.) aj. Astronomie indienne, 1787, in-4o, BALESTRIER CANILHAC,

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et le caractère moral des enfans, et sur la durée de la vie; grand in-8°.

(Louis-Sauveur) membre de | importantes sur la naissance diverses soc. polit. et lit., né à Lausargues près Montpellier, le 4 oct: 1753. Outre les Ouvrages que nous avons cités ,aj. La bibliothèque de l'homme public, 28 vol. indont il a donné le plan et à laquelle il a fourni le plus grand nombre d'articles. Une geographie en vers techniques de la France, divisée eu régions, dép. et dist,, avec des notes historiques, géographiques et commerciales, redigee en style lapidaire.

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Le manuel des autorités constituées et de tous les fonctionnaires publics, 2. vol. in8. Des leçons hebdomadaires, ou journal d'éducation, dans lequel on conduit l'elève par degrés insensibles, des notions les plus simples aux connaissances les plus abstraites de chaque science.

BALLANCHE, fils (V. - S.) Du sentiment considéré dans ses rapports avec la littérature et les arts, gr. in-8°. Lyon.

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BANNELIER, (Jean) avocat de Dijon: a été l'éditeur des traités de Davot, sur diverses matières de droit, suivant l'usage du parlement de Bourgogne, 3. vol. in 12. Ily a joint des notes utiles. Nous avons encore de Bannelier une continuation de cet ouvrage en 5 vol., avec un autre vol. publié en 1768, contenant la table générale des 8 vol. précédens.

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an 9.

BARBIER (Ant. Alex.) ancien membre de la commission temporaire des arts, ad." jointe au comité d'instruction publique ; aujourd'hui bibliothécaire du conseil d'Etat, né à Coulommiers, dépar. de Seine et Marne, le 11 janvier 1765. On a de lui, dans le Mercure Franç. des années 4, 5 et 6, plusieurs morceaux de littérature et de bibliogra phie, Les premiers sont des extraits d'ouvrages nouveaux. Les derniers sont : Une lettre sur l'histoire de Marie Stuart,

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réthorique et la poétique Amsterdam, J.-F. Bernard 1717,. in-12 Les amateurs de la botanique et de la poésie latine doivent à AntoineAlexandre Barbier, l'édition in-12 qui parut en l'an 5, à Paris, chez Drost aîné, imprimeur, rue Tiron-Saint-Antoine, du charmant poême intitulé: Connubia florum, par le docteur Delacroix, avec la traduction franç., et des notes tirées, pour la plupart, de la belle édition in -8°. de ce poême, publiée en 1791, à Bâle , par le chevalier Baronet Richard Clayton. Le Magasin encyclopédique des années 8, 9 et 1o, contient de lui plusieurs morceaux de bibliographie. Il a aussi fourni quelques articles au Moni

publiée par Mercier, de Compiègne, 1793, un vol. in-8°., et an 4, 2 vol. in-18. Cet éditeur ayant réussi à vendre sans réclamation de la part gens de lettres, l'édition in-8°. de cette histoire, qu'il présentait comme la réim pression d'un ouvrage excessivement rare, crut qu'une seconde édition se débiterait encore, sans qu'on dévoilât sa supercherie. AntoineAntoineAlexandre Barbier prouve dans sa lettre que Mercier, de Compiègne n'a fait que reproduire un article de la cour sainte du jésuite Caussin.Une lettre sur le gouvernement civil de Locke, et particulièrement sur les différentes éditions de la traduction française de cet excellent ou vrage. Une lettre sur l'Aris-teur et à la Clef du Cabinet tenete grec et sur l'Aristenete franç. avec des changemens et des additions; cette lettre est devenue un court essai sur l'auteur et sur les éditions, traductions et imitations de T'ouvrage grec intitulé: Lettres d'Aristenete. Felix Nogaret a inséré cet opuscule en l'an 8, dans le 2e. vol. de l'Antipode de Marmontel. Une lettre sur un des premiers essais lit. de Voltaire, c'est-à-dire, sur aine critique du prix de poésie, donné par l'acad. franç. en 1713, pour lequel Voltaire concourut, er qui fut remporté par l'abbé du Jarry. Elle se trouve à la suite des réflexions de Fénélon sur la

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des Souverains. Il rédige depuis deux ans le catalogue de la bibliothèque du conseil d'Etat, qui sera composé de 2 vol., petit in-fol. d'environ 600 p. chacun. L'impression du premier est terminée. Le second est sous presse. Le cit. Barbier a déposé dans ce catalogue le fruit de douze années de recherches sur les écrivains anonymes et pseudonymes. C'est une des parties les plus curieuses et les moins connues de l'histoire lit. Considéré sous ce rapport, ce catalogue fera suite aux ouvrages de Placcius et de Mylius.

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BARBOT, chanoine de Saint

Emilion près Libourne, sa patrie, où il vivait au commencement du XVIIe. siècle. Il a laissé un livre intitulé ; Privilèges du Chapitre de Saint-Emilion, avec un Dyp. tique des illustres personnages qu'il a produits. Bordeaux,

Exter, trad., 1798, 3 vol. in-12. Le château de Gallicie, trad. de l'angl. de M. Hugill, 1798, 2 vol. in-12.

Promenades instructives d'un père et de ses enfans, trad. de l'angl. d'Elis. Helme, 1799, 3 vol. in-8°. - Théo

BASAN, (François) aj. Catalogue raisonné des différens objets de curiosité qui composaient le cabinet de M. Ma

1626, in-8°. Il y a des re-dore Cyphon ou le Juif biencherches historiques dans cet faisant, par G. Walker, trad. ouvrage. Cette famille a pro- 1799, 2 vol. in-12. Bonduit des hommes recomman-heur et Vertu, ou, Il était dables dans la Gironde. On tems, 1799, in-12. Anpeut citer entr'autres J. Bar-toine, ou le crime et les rembot, amateur et magis. recom- ords, 1799, 3 vol. in-12. mandable, qui laissa une riche bibliotheque à l'acad. des sciences de Bordeaux, dont il fut un des fondateurs. Montesquieu, qui l'honora de sonriette, 1775, in-8°. amitié, en parle avec distinction dans ses lettres familières. Il le consulta utilement pour l'Esprit des Lois. Barbot a placé plusieurs dissertations intéressantes dans les mémoires de l'acad. de Bordeaux.

BARRE-S.-VENANT, colon de Saint-Domingue. Des colonies modernes sous la Zône torride. Un vol. in-8°.

BARRUEL, ( Et.) aj. La physique réduite en tableaux raisonnés, in-4°, an 9.

BASSE, (Pierre-Antoine) Elémens de la langue allemande, 1800, in-12.

BASTAYS, (de la ). Précis d'une nouvelle theorie sur les maladies chroniques, les purulentes, les scorbutiques, nerveuses dartreuses, un v. in-12.

BASTERÈCHE, (Léon) un des régens de la banque de France. Essai sur les monnaies, in-4°., Paris, Gougeon fils.

BASTIEN, (Jean-Franç.) aj. Diction. Botanique et Pharmaceutique, contenant les principales propriétés des minéraux, des végétaux et des animaux, avec les préparations de pharmacie, internes et externes, les plus usitées en médecine, d'après les meilleurs auteurs, avec les

BARRUEL DE VAUVERT, aj: (Ant.-Joseph de) né à Beau-maceutique vert, dans le ci-devant Languedoc, en Janvier 1756. BAS,(P.-L.) aj. Cinthélia ou une sur dix mille, trad. de l'Angl. de Walker. 1798. 4 vol. in-12. La Famille napolitainė, roman par miss

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au collège de Louis-le-Grand ses cours d'étude. Baudin prit le caractère propre des élèves formés à l'école de Rol lin, et qui a été très-remarquable parmi nous: c'était un esprit d'ordre, un attachement à ses devoirs, une sévérité de morale qui les distingua presque tous. Ses cama

noms des plantes selon les | systêmes de Tournefort et de Linue, grand in-8°., 2 vol. avec figures. Une édition complette des Euvres de Sterne, 6 vol avec fig. Les Euvres philosophiques, historiques et littéraires de d'Alembert, in-8°., 15 vol. avec le portrait de l'auteur. Œuvres de Boileau, 2 vol.rades lui donnaient le nom de in-8°. avec fig.

Caton, Baudin, après ses cours de droit, se fit recevoir avocat. Deux magistrats qui remplissaient des fonctious éminentes, Joly. de Fleury et Gilbert-de-Voisins, destinaient leurs enfans au bar

BATAILLARD. L'Ami des peuples et des gouvernemens, ou les Principes, et les Lumières de la saine philos., etc. BAUDEAU, (Nicolas) aj. après Ephémérides du Citoyen, ou Chronique de l'Es-reau. Ces deux magistrals prit humain, ouvrage pério dique: 1756-65, 8 vol. in8°., 1767 —71, 12 vol. continuées par P.-Simon Dupont, finit en mars, 1772. Nouvelles Ephémérides Econom. par Baudeau, 1775.- Lettres d'un citoyen à un Magistrat sur les vingtièmes et autres impôts, 1768, in-12.

BAUDIN, (Pierre-CharlesLouis) naquit à Sedan, le 18 oct. 1748, d'Anne-Alexandre Baudin, lieutenant - général du bailliage de Sedan, et de Charl.-Louise de Lafeuille, sa femme, qui tenait, par des alliances, aux premières familles de l'ancienne magistrature. Son père le destinait au barreau ; il l'envoya à Paris, et le remit entre les mains d'un instituteur qui avait été l'élève de Rollin et de Coffin, et qui lui fit suivre

formèrent une conférence pour l'instruction de leurs en fans. Baudin y fut invité, et en fut bientôt l'ame. Ses talens et cette sagesse qui consistent à bien faire tout ce qu'on fait, lui valurent d'être admis dans la société intime des deux magistrats. Baudin était sur le point de débuter au barreau au moment de l'exil de 1770. Malgré les offres les plus séduisantes, il resta fidèle à la cause des magistrats exilés. Il se retira à Sedan, auprès de son père, et reparut avec les parlemens, dans le dessein de reprendre les travaux qu'il avait abandonnés. Mais une circonstance, ou plutôt un écueil qu'il trouva au sein de l'amitié, le jetta dans une autre carrière. Gilbert-de-Voisins, son ami, avait deux enfans, Je cherche

pour

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