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RABIE, (C. J.)-Voyages | logétique assez bien écrit,

chez les peuples sauvages, ou de l'Homme de la nature, his toire morale des peuples sauvages des deux Continens et des naturels des îles de la mer du Sud, d'après les Mémoires de C. R. 1800, 3 vol. in-8°.

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RABUEL, (Claude) de la compagnie de Jésus, profesde mathématiques à Lyon, mort en 1728, a laissé : Commentaire sur la géométrie de Descartes, I vol. in 4°. imprimé chez Duplain à Lyon.-Traité d'algèbre, de sections coniques et de calcul différentiel et intégral.

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RAMATUELLE. Cours élémentaire de tactiqne navale, I vol. in-4°. avec planches.

De

RAMEL. (M. F. B.) · l'Influence des marais et des étangs sur la santé de l'homme, ou Mémoire couronné par la ci-devant Société de médecine de Paris, in-8°.

RANGEARD, (Jean-Lartigue de ) médecin à Bordeaux au 17. siècle, né à Pons en Saintonge, vers 1630, il est auteur d'un Mémoire apolo

intitulé: Véritable entrée de l'Aggrégation demédecine, Bordeaux, 1683, in-4°. RATTIER. (A. J.) truction pour les femmes qui allaitent leurs enfans, in-12.

an 9.

Ins

RAUX, aj. Nouvelle traduction en vers des Georgiques de Virgile, in-12. 1801. RAYNAL, Au lieu de l'hist. du Divorce de Henri IV; lisez de Henri VIII.

REGEMORTES, (Louis de) premier ingénieur des turcies et levées, et directeur des canaux de Loing et d'Orléans. C'est sur ses dessins et Sous

sa direction, qu'on a construit le pont actuel de Moulins, recommandable par sa beauté, et surtout par les difficultés qu'il a fallu vaincre pour le fonder solidement. Pour faire sentir le mérite de cet ingénieur, il suffit de rapporter ici le peu de succès des ponts établis précédemment pour le passage de l'Allier à Moulins. Un pont de pierre, dit d'Indre, construit avant 1676, avait été renversé. Un

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Fumay, (département des Ardennes) le 25 décembre 1766, est connu par l'ouvrage intitulé: Journée du 18 fructidor, Paris, pluviôse, an

REGNIER, garde du dépôt des modèles et archives de

pont de bois, qui avait succédé au précédent, avait eu le même sort en 1676. Un pont de pierre appelé Giuguet, du nom de l'auteur, qui l'avait bâti en 1685, s'é-6, in-8°. Il a coopéré au tait écroulé en 1689. Un Journal intitulé le Rédacteur, troisième pont de pierre cons- depuis l'an 6, jusqu'au 18 truit avec un soin et une brumaire de l'an 8. exactitude dont il n'y avait.. peut-être pas d'exemple, par le célèbre Hardouin Man-l'artillerie de Paris, membre sard, surintendant des bâti- du Lycée des arts à Paris. mens du roi, était tombé le Mémoires explicatifs du Dy8 novembre 1710, avant qu'il namomètre et autres machifût décintré. Après ce dernier nes inventées par le cit. R. accident, aucun homme de 1798, in-4°. l'art n'osait se charger d'élever un pont de pierre à Moulins. Regemortes parut avec son génie et son esprit observateur. Il fut autorisé par M. Orry, contrôleur général des ¡finances, de projeter un pont de pierre pour Moulins. L'exécution de son projet fut ordonnée ; elle eut lieu depuis 1753 jusqu'en 1763, et fut suivie du plus grand succès, qu'on a également obtenu, depuis cette époque, dans d'autres endroits, où l'on a fait usage des mêmes procédes. Cet habile ingénieur a transmis à la postérité le détail des moyens ingénieux qu'il a employés dans un ouvrage qui a pour titre:-Description d'un nouveau pont de pierre construit sur la rivière d'Allier à Moulins, 1 vol. in-pauperie à quadrupede facta. fol. Paris, de l'imprimerie de Lottin l'aîné, 1771.

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REGNARD, (Nicolas) né à

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REISSEISSEN (Jean Daniel) professeur en droit à l'Univer sité de Strasbourg, né en 1735. De origine Comitum Palatii, mémoire qui a remporté le prix de l'Académie de Manheim.-Dissertatio ju ris publici de Electione imperatoris extranei neque legibus, neque observantiæ contraria. Dissertatio de loco sepulturæ. ou des lois relatives à la po lice de la sépulture. foro concursus generalis creditorum. - Polonia imperio romano germanico nunquam subjecta. Cette dissertation a été soutenue par un Polonais nommé Teper, dont elle porte le nom en 1789, le 29 avril. — De Pignorationibus. gine et fatis juris romano Justinianei. De parricidio.— De

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De

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De ori

Vindiciae præscriptionis tricennariæ contra civitates.

Deusu aquila imperii in sigillis imperatorunt

imperatorum romanorum principum Germaniae aliorum.

RENAUD. Tables de la déclinaison du Soleil, calculées au méridien de Paris, pour les années 1802 à 1803 inclusivement, in - 8, Marseille. Mossy.

RENAULDIN (L. J.) Dissertation sur l'érésipèle, in12, an 10.

RENNELL (J.) Description historique et géographique de l'Indostan ,3 vol. in8°. an 9.

RENUSSON OU Derenusson (Philippe ) né au Mans, et avocat au parlement de Paris, est auteur d'un traité de la subrogation,imprimé en 1702, et d'un traité des Propres, à Paris, 1711.

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REVEILLERE-LEPAUX. aj. Né le 25 août 1753. Du Panthéon et d'un Théâtre national, 1798. Réponse aux dénonciations portées au Corps législatif contre lui et ses anciens collègues, an 7 in-8°.

REY a donné à l'Opéra : Apollon et Coronis, 1781. Il a eu part à l'opéra d'Arvire et Evelina, 1788.

REYNAUD (A. L.)-Cours d'arithmétique à l'usage des gardes du pavillon de la marine, du commerce et des élèves de l'Ecole polytechnique, par Bezout, avec des tables de logarithmes, par Thévenau, précédées d'une instruction sur la manière de s'en servir, d'un traité des Tome VII

| nouvelles mesures et d'additions fort étendues, grand in. 8. Courcier.

·REYRE. →→ Le Mentor des Enfans, ou maximes, traits d'histoire et fables nouvelles en. vers propres à former l'esprit et le cœur des enfans. vol. in-12. Onfroy.

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RIBOUD (Thomas) membre de la ci-devant Société d'Emulation de Bourg en Bresse, membre des ci-devant Aca démies de Bordeaux, Dijon Lyon et associé de l'Institut national. Etrennes littérai res, ou Almanach offert aux amis de l'humanité, 1785, in-89.- Eloge d'Agnès Sorel, surnommée la belle Agnès, lu à la Société d'Emulation de Bourg en Bresse, le 23 septembre 1785, Lyon, 1786, in-8°. Exposition et emploi d'un moyen intéressant de disposer des eaux pour les travaux publics, l'agricul ture, les arts, etc. 1796, in4°. Des Mémoires dans ceux de l'Académie de Dijon. RICARD (Dominique) aj. Ce savant traducteur de Plutarque, qui était né à Toulouse, le 23 mars 174, est mort à Paris, le 3 pluviose de l'an 11, 23 janvier 1803. Cet estimable écrivain avait consacré les vingt plus belles années de sa vie à l'instruction publique ou particulière. Il n'a cessé jusqu'à son dernier soupir d'éclairer et de conduire la jeunesse éparse dans les diverses institutions

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de Paris, pour laquelle il avait, comme le vertueux Rollin, tous les sentimens toutes les affections de la paternité. L'abbé Ricard est surtout connu dans la république des lettres par la traduction des œuvres morales de Plutarque, qu'il a publiée, et par celle des Vies des Hommes Illustres du même auteur, dont il a fait paraître plusieurs volumes, et qui devait être terminée dans peu. C'était sans doute une entreprise aussi louable que difficile de nous donner sur-tout une bonne traduction des Vies des Hommes Ilustres de Plutarque. En effet, parmi les productions de ce philosophe ancien, on a toujours distingué cet ouvrage, où l'on trouve un historien exact et judicieux ; un peintre habile, qui sait nuancer toutes les couleurs dont il compose ses tableaux, et surtout un écrivain philosophe qui, après avoir tracé les vertus ou les faiblesses des hommes qu'il expose à nos regards, sait tirer du choc de leurs passions, des leçons de morale, utiles à toutes les classes de la société. Si Plutarque a l'art d'intéresser par les faits qu'il les faits qu'il raconte, ce talent rare semble encore le ceder en lui à l'art de peindre les caractères; c'est par-là qu'il est vraiment sublime, et qu'il mérite le rang distingué qu'on lui a donné parmi les écrivains les

plus célèbres de l'antiquité Si quelquefois ses tableaux semblables à ces champs qu'une trop grande fécondité surcharge de productions confuses, deviennent trop compliqués, par la multiplicité des traits qu'il rapproche, ce léger defaut est racheté par mille beautés de détail, auxquelles on s'attache comme malgré soi ; tant est puissant l'intérêt qu'il sait répandre jusque sur les circonstances les plus indifférentes! On aime alors à parcourir avec lui tous les détails de la vie domestique des grands hommes dont il semble avoir été le confident intime; rien de ce qui peut faire connaître leurs passions, leurs vertus ou leurs faiblesses ne lui a échappé.; jusqu'aux moindres traits qui peuvent servir à tracer leur véritable physionomie, il les saisit et les fond habilement dans ses tableaux. C'est cette touche inimitable d'un grand peintre qui a toujours rendu Plutarque cher aux gens de lettres et aux amateurs de la littérature ancienne. Il n'est pas une nation éclairée qui n'ait voulu connaître ses ouvrages et en avoir une traduction. Partout, les écrivains les plus célèbres se sont empressés de lui rendre hommage. Un des philosophes modernes, le plus en état d'apprécier le philosophe ancien (J.J.Rousseau) en parlant des livres

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fester qu'un seul, répondit Les Hommes illustres de Plutarque. Il est done de la destinée de cet ouvrage » d'être immortel, et de plaire tant que le goût des choses honnêtes existera, et qu'on sera sensible aux beautés de la nature. Ce sont ces considéra tions importantes qui frappėrent l'abbé Ricard, et le déterminèrent à entreprendre une nouvelle traduction des

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dont la lecture peut être la plus utile aux jeunes gens, s'exprime ainsi : « Plutarque, dit-il, a une grâce inimitable à peindre les grands hommes dans les petites choses; et il est si heureux dans le choix de ses traits, que souvent un mot, un sourire, un geste lui suffit pour peindre son héros. César traversant un pauvre village, et causant avec ses amis, décèle, sans y penser, le fourbe qui disait ne vou-Vies des Hommes illustres. loir qu'être l'égal de Pom- Il était persuade, avec J. J. pée; Alexandre avale une Rousseau, que les Vies de médecine, et ne dit, pas un Plutarque étaient à-la-fois un seul mot; Aristide écrit son trésor public et domestique, propre nom sur une coquille, uu antidote infaillible qui deet justifie ainsi son surnom; vait garantir la jeunesse de la Philopoemen, le manteau fureur et du poison des romans. Savant, d'une modestie incomparable, il mettait autant de soin à fuir les honneurs littéraires, que d'autres en mettent à les rechercher : l'ancienne Académie des ins criptions, et l'Institut national se souviennent qu'il a constament refusé les places dont on a voulu deux fois ré

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bas , coupe du bois dans la cuisine de son hôte. Voilà le véritable art de peindre. La physionomie, ne se montre pas dans les grands traits, pi le caractère dans les grandes actions c'est dans les bagatelles que le naturel se découvre ». Montaigne disait: « J'aime ceux qui écrivent les vies, d'autant qu'ils s'amu-compenser son mérite. Simple sent plus aux conseils qu'aux événemens, plus à ce qui se passe au dedans, qu'à ce qui arrive au dehors; voilà pour quoi c'est mon homme que Plutarque. A ces jugemens de deux hommes qui ont le plus approfondi le cœur humain, nous ajouterons le mot d'u

un ancien qui, étant interrogé sur le livre qu'il voudrait conserver, s'il n'en devait

ecclésiastique, quoiqu'il n'eut point été engagé dans les ordres sacrés, il remplissait pres que tous les devoirs, que la religion impose aux prêtres; et ses vertus exerçaient dans Paris une espèce de sacerdoce. Combien de veillards ont voulumourir entre ses bras,et l'avoir pour consolateur dans leurs derniers instans! Quand on voulait faire l'éloge d'un

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