peindre le modeste et laborieux savant, si digne de tous nos regrets rapports qui intéressent bien davantage, dans ce moment de deuil et de larmes, nos cœurs contristés. C'est surtout son ame simple et bonne ce caractère toujours égal et fait pour les douces vertus, cette fran

demeure les vénérables restes, | sous lesquels j'aime à vous appartenait à cet Ordre de savaus laborieux, qui après avoir défriché le sol matériel de la France, avait également défriché cette terre jusqu'alors sans culture et barbare, en y répandant les lumières et les vertus. C'est particulièrement cette illustre Congrégation, dont il avait l'honneur d'être un des mem-chise ingénue, cette droiture bres distingués, qui avait conservé le feu sacré des sciences et des lettres, dont le dépôt, en traversant les siècles, a passé jusqu'à nous, et dont nous devons compte aux siècles à venir. Il avait été associé, dans leurs travaux, à ces hommes immortels, qui concurent et exécutèrent le projet hardi d'élever, à la gloire de l'histoire de tous les âges, ce monument qui conservera à toutes les générations le souvenir de toutes les époques remarquables, en fixant pour toujours les dates des événemens. Il fut encore un des collaborateurs des auteurs de l'ouvrage qui se continue sous le nom des Historiens de France; et tout cela, après avoir payé avec distinction à l'Ordre où il avait puisé des connaissances si variées, le tribut qu'avaient coutume de lui payer ceux de ses membres les plus instruits. Il y avait enseigné et la philosophie, et la théologie... Mais il est des rap ports plus touchans encore

et cet amour pour la vérité, cette timidité naturelle qui cachait tant de connaissances, et qui ne lui permettait pas de se replier sur lui-même, pour y jeter un regard de complaisance...., voilà surtout ce qui le rendait recommandable, et ce qui est bien plus rare que le savoir. Aussi personne n'était moins content de lui-même, et plus content des autres. Nul n'était plus ami de la sagesse, et plus indulgent envers ceux qui avaient le malheur de n'en pas connaître le charme et toute la puissance. Ah! n'en doutons pas, mes chers confrères, la plus noble por tion d'un être aussi bon, aussi indulgent envers les autres, aussi sévère envers lui-même, immortelle de sa nature, n'aura fait que changer de vie. Exempt des horreurs de la mort, notre confrère a mé rité de s'endormir du som meil des justes, dans le sein de son Dieu, comme s'endorment tous les hommes, du sommeil de quelques instaus.

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Mais, en se séparant de nous, | defrichement projeté de Lail nous a, en quelque sorte, laude dite Pont-Long dans institués ses légataires, en le département des Bassesnous laissant pour héritage Pyrennées, in-8°. imprimé le souvenir de ses vertus et par ordre du ministre de des travaux utiles qui fixe-l'intérieur, an If 183. ront sa renommée, et le loueront bien mieux que le faible tribut que je viens de lui rendre en votre nom ». PORTALIS, Conseiller d'état, aj.- Un des 40 membres de la 2o. classe de l'Institut National.

REGNAUG (de Saint-Jean d'Angely) ex- membre de l'Assemblée constituante aujourd'hui conseiller d'Etat et président de la section de l'intérieur, membre de la seconde classe de l'Institut national. On a de lui plusieurs discours pendant l'Assemblée constituante, et des rapports qui ont été imprimés dans le Moniteur. Il a rédigé le Journal de Paris pendant l'Assemblée législative. Il a inséré des articles dans le Moniteur. On trouve dans ce journal plusieurs discours qu'il a prononcés au Corps législ., en lui présentant des projets de lois nouvelles au nom du gouvernement. SERVIEZ, général de brigade, ex-préfet du département des Basses-Pyrennées, membre du Corps législatif. aj.- Mémoire sur l'agriculture, et spécialement sur le

TREILHARD (J. B. ) ancien jurisconsulte, ex-membre de l'Assemblée constituante, de la Convention, du conseil des Cinq-Cents, ex-directeur et premier président du tribunal d'appel du département de la Seine, aujourd'hui conseiller d'Etat. On a de lui un grand nombre de Mémoires imprimés dans des affaires importantes, entr'autres dans celles de Montesquiou et de l'hôtel de Soissons pour l'archevêque de Paris, in-4°. 1779. J'ai rendu compte de plusieurs de ces Mémoires dans mon journal des Causes Célèbres. Il a rédigé plusieurs articles dans le Répertoire Universel de Jurisprudence. On a encore de lui, comme membre de l'Assemblée constituante, un grand nombre de discours et de rapports qui ont été imprimés dans le Moniteur et le Journal des Débats, et plusieurs discours qu'il a prononces pendant l'exercice des diffé rentes fonctions qu'il a remplies, qui ont été imprimes dans le Moniteur et les au tres journaux.

FIN.

ERRAT A.

PAGE première de la Notice, supprimez d'Homs.

lieu de Linnus, lisez Linus.

Page 5, au lieu d'Arbbaud, lisez Arbaud.

Page 56, article Bosc, au lieu d'essai d'améliorer, lisez : essai sur les moyens d'améliorer.

Page 171, l'article Guy Chaumont-Guitry est un double emploi de l'article Chaumont. Voyez cet article.

Page 189, dans l'article du sénateur Lacepède, après la 10. ligne de la rere, colonne, au lieu de ces mots : digne de son exemple, lisez: digne de suivre son exemple.

Page 195, l'article La Richardière est un double emploi de l'article Boucher de La Richardière.

Page 213, article Mares, au lieu d'aldade, lisez alidade. Page 253, article Polignac, au lieu de Batant, lisez Bataut.

Page 413, article Langles, au lieu de ge voya, lisez

voyage.

Page 416, au lieu de Regnaug, lisez Regnaut.