De même Inez, à peine en ses beaux aus, LE Mondego, dans sa course lointaine, Inez, chargée de fers, sous le glaive des bourreaux, et s'efforçant d'émouvoir la pitié de son juge, ne devrait peut-être pas commencer son touchant discours en rappelant l'histoire de Sémiramis nourrie par des oiseaux de proie (que presque tout le monde ignore), et celle de Romulus et Rémus allaités par une louve : mais on s'est attaché dans tout ce morceau à être de la plus scrupuleuse fidélité; et cette attention, qui ne peut être sentie que par ceux qui savent le portugais, les rendra peut-être plus indulgens sur les défauts de cette traduction, surtout s'ils veulent considérer qu'à la difficulté extrême de traduire en vers l'inimitable Camoëns s'est jointe celle de le rendre octave par octave, et presque vers par vers. I sigh and lament me in vain, These walls can but echo my moan When I think of the days that are gone. Thro' the grate of my prison I see ABOVE tho' oppressed by my fate, And when we are cold in the tomb, YE, roofs where cold damps and dismay How sad tolls the evening bell! The owls from the battlements cry, Hollow winds seem to murmur around: O Mary, prepare thee to die. My blood it runs cold at the sound. En vain de ma douleur afircuse Ces murs sont les tristes échos : QUEL que soit le sort qui m'accable, La pitié versera des pleurs. VOUTES Sombres, séjour d'alarmes, Lieux au silence destinés, Ah! qu'un jour passé dans les larmes Les vents sifflent, le hibou cric, Tout dit à la triste Marie : |