« différence en matière de religion; << parut il y a deux ans. La bienveillance « avec laquelle elle fut accueillie montre « combien les peuples sentent le besoin « de la vérité, et combien il serait facile « de rétablir son règne si les gouverne« mens secondaient cet heureux mouve«ment des esprits, s'ils connaissaient «<leurs forces, s'ils avaient foi dans la « puissance que Dieu leur a donnée. «Mais, au contraire, ils se croyent « plus faibles que toutes les erreurs, plus << faibles que toutes les passions: ils ont "des désirs et point de volonté. Irrésolu, craintif, le pouvoir demande grâce, comme s'il ignorait que le peuple ne « l'accorde jamais La royauté descend " de peur d'être précipitée, et on la voit « partout occupée d'écrire son testament « de mort. (*) Hélas! elle aurait pu s'é« pargner ce dernier soin, elle n'a pas «a'espérances à léguer.

Ces violens reproches adressés aux gouvernemens enveloppent nécessairement le nôtre, et l'on entrevoit même aisément que, malgré une généralité apparente et assez maladroitement emAinsi les sages mesures prises par ce ployée, ils s'y appliquent spécialement. gouvernement pour assurer une existence honnête à la portion du clergé qui supporte le plus grand poids du saint ministère; la protection accordée aux missionnaires à titre de ses auxiliaires; des édifices consacrés au culte; l'étala restauration, l'embellissement même blissement de plusieurs séminaires destinés à former de jeunes ministres de ce sulte; celui de nombreuses écoles où l'enseignement est basé sur la religion; les secours immenses prodigués avec la

chaleur de la charité chrétienne, tant aux nombreuses victimes des fléaux de la nature qu'aux véritables nécessiteux;

(*) Hé quoi!.... d'un prêtre est ce-là le langage? Athalie, acte a, scène 5.

le chef du gouvernement donnant tous les jours à ses sujets l'exemple des pratiques religieuses par son assistance au saint sacrifice de la messe; tout cela n'est rien ou très-peu de chose en comparaison des avantages ineffables qui ont résulté de la publication de l'Essai sur l'indifférence en matière de religion. C'est faute d'avoir secondé le mouvement des esprits excité par cet écrit, que le gouvernement est accusé d'être tombé dans le plus déplorable état de faiblesse, que la royauté même est signalée comme descendue à un degré d'abaissement tel qu'il la menace de la mort. Voilà certes une assertion qui n'est rien moins que modeste ;

et cet ardent zélateur de la religion M. l'abbé de la Mennais, nous paraît bien loin d'en pratiquer l'un de ses principaux préceptes, celui de l'humilité chrétienne. Ses accusations, au reste ne sont pas dirigées seulement contre le gouvernement: il fait peser sur les tribunaux l'inculpation la plus grave. Si l'état, dit-il, déclare qu'il est catholique, les tribunaux décident qu'ils est achée. (*)

(*) Page 3 de la préface: lignes 10,

11 et 12.

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Monumens des victoires et conquêtes des Français depuis 1793 jusqu'en 1801. Par M. J. T. Parisot, officier de marine. Deuxième, troisième, quatrième et cinquième livraisons. (*) Panckoucke. Prix de chaque livraison, 3 fr. 5o c.

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Histoire d'Angleterre complète, depuis Jules-César jusqu'au traité de Paris de 1818, représentée par figures et accompagnée d'un précis

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Poésies d'Auguste Rigaud, membre de l'Académie des sciences et belles-lettres de Montpellier, etc. 1 vol. in-18. Béchet. 1 fr. 50 c.

Conradin et Frédéric, tragédie en cinq actes et en vers. Par M. Lié deres. Broch. in-8. Même adresse et même prix.

suivi de l'Illuminamisme ou l'Ecole du Siècle, comédie. Par M. le baron de l'Arorf. Petit et Boucher. 5 fr.

Contes et autres poésies, suivis des Maurs villageoises, nouvelle pastorale en vers. Par M. Buzot, membre de l'Athénée des arts. IIème édition. 1 vol. in-18. Barba.

et en vers. Par M. Delrieu. Broch. in-8. Ladvocat. 2 fr. 50 c.

in-4.

Les articles de ce Journal les plus remarquables sont Voyage pittoresque de la Grèce, par M. de Choiseul-Gouffier (article de M. Letrosne.) - Recherches critiques sur l'âge et l'origine des traductions latines d'Aristote, par M. Jourdain (article de M. Abel Remusat.) Considérations sur la nature et les causes de l'aurore-boréale (article de M. Biot.

rature. Publié par l'Académie des ignorans. Première livraison. Tome Ier. in-8. On souscrit au secrétariat de l'Académie des ignorans, rue Saint-Sauveur, n. 290. Le prix de la souscription est de 14 fr. par volume de 600 pages.