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QUATRIÈME CLASSE.

BEAUX ARTS.

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Histoire d'Espagne représentée par figures, accompagnée d'un précis historique depuis l'invasion des Carthaginois jusqu'à Ferdinand VII en 1820. Les figures par F. A. David, graveur de la chambre du cabinet du roi; le discours par Ant. Caillot, membre de l'ancienne université. I vol. in-8. orné de 30

gravures d'après les plus célèbres artistes de l'école française. On souscrit pour cet ouvrage divisé en 15 petites livraisons, chez David, rue de Tournon, no. 17. Prix

talité de l'ouvrage 30 fr. Première

livraison.

Le récit des événemens consignés dans les fastes très-étendus de l'Espagne a fourni la matière de plusieurs ou vrages plus ou moins volumineux. Mais l'art du burin n'avait pas encore mis sous nos yeux les faits les plus remar quables que renferment ses fastes : c'est l'entreprise qu'on forme aujourd'hui, en se bornant, après une introduction à la fois exacte et rapide, à l'exposition des faits qui intéressent davantage, d'après le règne mémorable de Ferdinand' et d'Isabelle jusqu'à l'époque de la cons titution des Cortez par Ferdinand VII en 1820. La première livraison que nous annonçons est composée d'une partie de l'introduction et de deux gravures représentant l'assassinat de Viriatus et Vamba

refusant la couronne d'Espagne.

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de chaque livraison 2 fr. et la to- Le chevalier tardif de Coustae. Par

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bien il est dangereux d'arriver après des réputations établies, et peut-être le blàmera-t-on de rouvrir une carrière déjà marquée par plusieurs succès; mais cette raison là meme a dû soutenir son cou. rage. Dans les traductions, comme dans les sciences, on part toujours du poiut où les autres sont parvenus; il est permis de profiter des découvertes de ceux qui nous ont précédés, leurs erreurs même nous sont utiles. D'ailleurs si quelque chose peut faire pardonner pour le nouveau traducteur, la publication d'une traduction d'un ouvrage si souvent traduit, c'est sans doute, d'avoir choisi Homère pour l'objet de son travail. La langue grecque, observe-t-il très judicieusement, est trop peu répandue en France, et il a pensé qu'on devait accueillir avec bienveillance tout ce qui pouvait faire connaître parmi nous un génie si extraordinaire. Sans doute, les copies de l'Iliade resteront toujours à une grande distance des beautés de l'original; mais ce n'est qu'en tachant de reproduire ces beautés qu'on parviendra à en donner une faible idée. Ainsi l'un atra mieux rendu la pompe des descriptions; un autre la rapidité du style; celui-ci la naïveté des détails; celui-là, cette couleur antique si pleine de charmes, mais si peu connue dans une littérature qui s'est formée au sein d'une civilisation avancée. C'est par tant d'efforts réunis que, jusqu'à ce jour, les traducteurs d'Homère out réussi à faire entrevoir quelques-unes des richesses répandues en foule dans un si beau modèle.

Le nouveau traducteur a voulu s'associer à ces nobles efforts: il a voulu faire aussi une étude sur Homère; et si dans cette mine inépuisable il a découvert un seul filon qui ant échappé à ses prédé cesseurs, n'a-t-il pas des droits à l'indulgence du public? De ces considérations, il passe à l'éloge d'Homère ; et le sentiment profund dont il est affecté en signalant l'iade comme le plus beau monument de l'esprit humain élevé par un graud génie, semble en quelque sorte

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C'est surtout en traduisant l'Odyssée, dit M. Dugas-Montbel dans sa judicieuse préface que nous sommes à regret gés d'abréger beaucoup, qu'il a compris combien dans nos langues modernes les richesses poétiques de l'antiquité perdaient nécessairement de leur prix du moins l'interprète de l'Iliade est en quel que sorte soutenu par l'élévation du sujet, la force des images et la pompe des des criptions. Un ton plus calme règne dans l'Odyssée; les scènes intérieures qu'elle nous retrace sont entièrement opposées à nos habitudes; notre délicatesse s'offense aisément d'une foule de coutumes qui lui paraissent manquer de dignité, et notre raison est par fois blessée de certaines fables que nous regardons comme trop puériles. Quand le monde était en core enfant, chacun prenait plaisir à ces récits ingénus qui n'étaient sans doute que l'histoire informe de quelques peuples barbares. Bientôt les poetes s'emparèrent de ces traditions populai res; ils les mêlèrent aux actions éclatantes des héros, au souvenir des ancêtres; et dès-lors on sent que leur langage dût conserver toute sa noblesse,

puisqu'il ne racontaient que des faits environnés de la croyance et de l'admira. tion publique. Dans notre langue au contraire, formée sur des idées différentes, les mots destinés à rendre ces détails, n'ont plus la majesté que réclame la pos sie épique, et le traducteur risque toujours de tomber dans une trivialité ridicule, en voulant éviter l'emphase qui ferait disparaître toute la naïveté d Homère. M. Dugas Montbel ne se flatte pas d'avoir triomphe de ces difficultés ; mais enfin l'Odyssée étincelle de mille beautés que du moins une traduction peut faire sentir, parce qu'elles appar tiennent à tous les temps et qu'elles sont indépendantes des progrés de la société : dre moins élevé, n'ont peut-être pas ces beautés, quoiqu'en général d'un or moins de charme que celles de l'Iliade. L'espoir de reproduire quelques-unes de ces beautés, le désir de terminer un ou. vrage dont l'Iliade n'était que le com mencement, et les suffrages, les encouragemens de plusieurs critiques distingués ont soutenu le courage du tras ducteur dans sa longue et pénible entreprise: c'est pour compléter la traduction de tous les poemes attribués à Homère qu'il a traduit la Batrachomyomachie et autres ouvrages: il n'ignorait pas que la plupart l'avaient été par MM. Gin et Coupé; mais ils n'avaient traduit ni les fragmens, ni l'hymne à Cérès, morceau infiniment curieux et découvert seulement depuis quelques an nées: il croit même que sa traduction est la première qui jamais en ait été faite dans notre langue.

En lisant cette nouvelle traduction de

l'Odyssée, il nous a semblé que, plus qu'aucun de ses prédécesseurs, M. Dugas-Montbel avait ennobli certains dé tails. sans en aliérer toute fois la naïve vérité.

Antiquités de la ville de Saintes et de la Charente inférieure inédites, et nouvellement expliquées avec figures.

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Ce recueil renferme Cinna; Athalie; le Misan rope; l'art poétique; les plus belles Fables de Lafontaine, son élégie sur la disgrace de Fouquet; quelques odes et quelques cantates de J. B. Rous seau; le fameux sonnet de Desbarreaux; des fragmens des provinciales et des pensées de Pascal; Télémaque ; des lettr s de madame de Sévigné; fragmens des Ca ractères de La Bruyère; des Mémoires

Le petit Hermite du faubourg St.Germain. Par le chevalier B*** D***, 1 vol. in-12. Lefebvre.

L'amour au grand trot, ou la Gloriole en diligence etc. Par M. Vélocifère etc. 1 vol. in-12 avec fig. Chez les principaux libraires du Palais Royal. fr. 50 c. - 2 fr. Traduction du prince et des lettres d'Alfiéri. 1 vol. in-8. Eymery. 3 f.

50 c.

4 fr.

JOURNAUX.

du comte de Grammont; l'Oraison_fu- Journal des Savans. Cahier d'Août. nèbre de la reine d'Angleterre, par Bossuet, (*) celle de Turenne, par Fléchier.

(*) Quelques beautés que renferme cette oraison funèbre, il nous semble que l'éditeur resserré dans un cadre très étroit aurait dú donner la préférence à l'oraison funèbre du grand Condé, supérieure encore à celle dont il a fait choix.

in-4.

Les articles de ce cahier les plús remarquables, sout: Poésies de Marie de France, par B. de Roquefort, (article 2e, de M Raynouard) L'Esprit du grand Corneille, par M. François de Neufchâteau, (article de M Raynouard.) -- Essai historique sur l'école d'Alexandrie, par Jacques Matter, (article de M. Daunou.)

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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

DIXIÈME CAHIER, 1820.

Prix pour douze cahiers, 15 francs.

cottes aux article's

Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France, Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

HISTOIRE NATURELLE.

Histoire naturelle des Mammifères, avec des figures originales enluminées, dessinées d'après des animaux vivans. Publiée par MM. GeoffroySaint-Hilaire et F. Cuvier. Dixhuitième livraison in-folio. Chez l'Editeur M. le comte de Lasteyrie

et Treuttel et Würtz. Prix de chaque livraison, 15 fr.

Cette livraison contient les planches suivantes avec leur description. 1o Le toque-mâle. 2o Le sajou cornu måle. 3o le châti femelle. 4° Le dogue de forte race. 5° Le daim, variété blanche. 6° L'ours polaire.

Histoire naturelle des Lépidoptères,

Journal général de la Littérature de France, 1820, No. 10. T

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