L'ATELIER MONÉTAIRE DE NANCY. 65 pièces un sceptre fleurdelisé1, et en d'autres un végétal, où quelques-uns ont reconnu un chardon; au-dessus du végétal, l'on distingue une étoile ; autour court la légende: A. PICA. Le revers est semblable aux monnaies avec le MONNAIE AVEC la légende A. PICA (1er type) 0 MONNAIE AVEC la légende a. PICA (2o type) nom de Berthe; il porte aussi NANCEI. Que signifie ce terme : A. PICA? Pour M. Rolin, qui nous a révélé la découverte de Charmes, aucun doute n'est possible. Il a vu dans ce végétal un chardon et dans ce chardon le prototype des armoiries de Nancy; dans A. PICA il voit de même la première forme de la devise de notre ville: Elle pique. « Cette devise, écrit-il, s'adresse aux ennemis présents et futurs du duché; elle équivaut à Souvenez-vous de Nancy qui punit l'insulte; au Ne me tocquez, il point de Philippe de Gueldre ; à notre Non inultus premor actuel »; et M. de Saulcy 3, M. Laurent, M. Hermerels partagent cette opinion. Nous ne pouvons, pour notre part, admettre cette légende romane, à la fin du xòe siècle; mais nous ne savons comment résoudre l'énigme. Probablement A. PICA fait allusion à quelque surnom de Berthe; et dès lors il n'est pas impossible de voir une pie dans l'oiseau qu'elle soutient de sa main gauche. Les monnaies qui peuvent être attribuées sûrement à Simon II (1176-1205) sont très rares; il existe pourtant une pièce de ce prince trouvée à Praye-sousVaudémont et acquise par M. Charles Laprevote. Elle nous montre, d'une part, امجوف MONNAIE DU DUC SIMON II MONNAIE DU DUC FERRI II l'image du duc à gauche, portant de sa main droite l'épée, soutenant de sa gauche une targe avec la légende : SI MON, de l'autre la croix pattée que nous connaissons déjà avec le nom du lieu de fabrication NAN [CE] 17. Simon II appela à lui succéder son neveu Ferri de Bitche, connu impro 1. Collection Quintard. 2. L. c., p. 142. 3. M. DE SAULCY explique : à piquants, cette fleur a des piquan's. (Recherches..., p. 247, supplément.) 4. J. Laurent croit voir devant l'A un C, et lit CA PICA (cela pique). 5. Selon M. Hermerel, cette devise s'applique non à Nancy, mais à Berthe: elle menacerait par ces mots son fils, Simon II, auquel elle fit une guerre acharnée. 6. Cette épée deviendra l'insigne de la dignité de marquis. 7. Ch. LaprevoTE, Lettre sur trois monnaies lorraines inédites. Nancy, 1856. HERMEREL, fig. 32. prement sous le nom de Ferri II. En 1864, l'on a trouvé à Diarville une monnaie de ce dernier prince. Au lieu d'un buste, elle porte au droit une épée de marchis en pal avec le nom de FERRI entre deux grènetis; au revers notre croix pattée et le nom de NANCEI entre grènetis. De Thiébaut Ier (1213-1220) aucune pièce n'est arrivée jusqu'à nous'. Avec la ville de Nancy fut sans doute incendié sous son règne l'atelier monétaire. III A la fin du XIe siècle et au cours du xe siècle, sont cités dans les documents divers personnages qui ajoutent à leur nom le titre de Nanceio ou de Nanciaco. Le premier en date est Odelric ou Oudry de Nancy. Il apparaît la première fois en 1069 dans une charte de l'évêque de Toul Udon. Par ce document, Udon enleva la dignité de comte de Toul à Arnoul, qui « par sa cupidité faisait peser un lourd fardeau sur les pauvres de l'Église », précisa exactement les droits qu'aurait le comte dans la suite, et conféra cette dignité à un certain Frédéric, qui fut la tige d'une nouvelle dynastie. Deux années après, en 1071, ce comte Frédéric rendit un jugement dans une contestation entre les hommes de Villers-le-Sec, dépendant de l'abbaye de Saint-Èvre de Toul, et les hommes du village d'Ochey, son fief; au bas du jugement, nous retrouvons la souscription d'Odelric de Nancy'. Les originaux de ces deux pièces ont malheureusement disparu, comme la plupart des documents de Toul, lors de la Révolution; mais, sur une pièce originale en faveur de Bouxières-aux-Dames, du 29 avril 1073, nous avons trouvé, comme il est dit plus haut S. Odelrici advocati de Nanceio (Seing d'Oudry, voué de Nancy), et nul doute qu'il s'agisse du même personnage que précédemment. Comme le duc de Lorraine, Gérard d'Alsace, avait un frère du nom d'Odelric7, les historiens de Lorraine n'ont pas manqué d'identifier ce frère avec Odelric de Nancy, et naturellement les généalogistes se sont emparés d'une 1. Comte DE PANGE, Ferri de Bitche (M. S. A. L., 1892, p. 51 et ss.). 2. HERMEREL, fig. 33. Ch. Robert possédait deux deniers semblables dans sa collection, nos 1193 et 1194. Les autres pièces à l'écu de Lorraine et au cavalier semblent devoir être attribuées à Ferri III. Catalogue de Cп. ROBERT, nos 1195-1199. 3. Il n'est pas sur que la pièce, trouvée à Sionviller avec la légende N... CASTELLO et la croix pattée d'un côté, l'alérion de l'autre et que signale M. BRETAGNE, appartienne à Thiébaut Ier (M. S. A. L., 1874, p. 367). 4. [BENOIT PICART], Histoire ecclésiastique et politique de Toul, Preuves, p. LXXXпi. Dom Calmet, I, Preuves, col. 466-469. S. Odelrici de Nanceio. (Les deux éditeurs ont encore vu l'original.) 5. Dom Calmet, t. I, Preuves, col. 471-472, d'après l'original. 6. Voir plus haut, p. 41, n. 4. 7. Charte d'Adalbéron, évêque de Metz, pour Saint-Trond, de 1065. Dominus Odelricus, frater ducis Gerardi. Miræus, Opera diplomatica, t. I, p. 62 (édition de 1723); Dom CALMET, t. I, Preuves, col. 452453. Cartulaire de Saint-Trond dans la Collection des Chroniques belges. 8. DOM CALMET, I, col. 1179. LEPAGE, Recherches sur l'origine, etc. (M. S. A. L. 1856, p. 165). ODELRIC, VOUÉ DE NANCY. 67 hypothèse qui permettait de rattacher une famille lorraine à la maison ducale; mais absolument rien ne la justifie. Il serait plus intéressant de pouvoir expliquer cette qualité d'advocatus, de voué, qui est donnée à Odelric dans la troisième pièce. Le voué est, en général, un seigneur qui protège un monastère, tient en son nom les plaids judiciaires, amène ses hommes au suzerain en temps de guerre; mais ici cette définition ne saurait convenir, puisque sur le territoire de Nancy ne s'élevait encore aucune abbaye ou aucun prieuré. Le mot voué désigne ici, à notre avis, un représentant de la population de Nancy, qui traite ou approuve un acte en son nom; vers la même époque, nous trouvons: Hugo, urbis de Luinei-villa advocatus (voué de Lunéville'); Henricus, advocatus civitatis Leuchorum (voué de la cité de Toul1); et l'advocatus villæ Oscada (voué du village d'Ochey3). Nous saisissons ainsi, dès la plus lointaine origine, un embryon d'organisation municipale à Nancy. Qui nommait le voué? Sa charge était-elle permanente ou temporaire? Il est impossible de répondre à ces questions d'une façon sûre. Nous inclinons à croire que le voué de Nancy possédait cette charge héréditairement, sous l'autorité ducale; nous pensons aussi qu'outre la représentation de la ville en justice, il a des attributions militaires et mène au duc l'armée des hommes libres de la ville, toutes les fois que le ban est proclamé. Quelque temps après Odelric de Nancy, nous voyons apparaître le nom de Drogo de Nanceio ou Dreu de Nancy. Les chartes qui portent ce nom s'étendent à peu près sur un siècle entier. Nous allons les énumérer dans l'ordre chronologique : 1o entre 1080 et 1090, le duc Thierry Ier donne à l'abbaye de Molesme une église nouvelle sise à Nancy. Souscrit un certain Drogo, sans aucune spécification. Mais le personnage est sûrement le même que Drogon de Nancy; 2o vers 1090, une seconde charte de Thierry Ier en faveur de Molesme est souscrite: Drogo senescalcus1 ; 3o en 1096, la comtesse Mathilde, de Toscane, originaire, comme on sait, de la Haute-Lorraine, fonde au diocèse de Metz l'abbaye de Saint-Pierremont. Souscription: Drogo dapifer Theoderici ducis Lotharingiæ; 4° l'évêque de Toul, Henri (1126-1165), fait savoir que Gérard de Châtenois et son fils Thierry ont donné à l'église de Beaupré un alleu sur le ban de la Chapelle (près de Gerbéviller), et que Dreu de Nancy, sénéchal du duc Mathieu, avec sa femme Adélaïde et ses fils Dreu, Simon et Walter et sa fille Reine ont renoncé à tous les droits qu'ils pouvaient prétendre sur cet héritage. Les moines, en échange, se sont engagés à considérer Dreu et ses parents comme confrères 7; 5° le duc Mathieu Ier 1. Charte d'Udon pour Saint-Gengoult de 1065 (Dom Calmet, I, Preuves, col. 457). 2. Charte citée du comte Frédéric de Toul de 1071 (id., ibid., col. 471). 3. Mème document. 4. Ch. PFISTER, L'Abbaye de Molesme et les origines de Nancy, p. 2. 5. [J. VIGNIER], La véritable origine, pp. 112-113. Cf. L'Abbaye de Molesme, p. 7. 6. DOM CALMET, t. I, Preuves, col. 504-505. 7. Nous publions in extenso cette pièce si importante pour la généalogie des Dreu de Nancy : Ego Heinricus Dei gratia Leuchorum episcopus manifesto cunctis presentibus et futuris quod dominus Gerardus miles de Castaneto et Theodericus filius ejus alodium quoddam suum quod vocatur Sassuryt et habetur in banno de Capella, quodque hereditario jure ad eundem Theodericum ex parte (1139-1176) règle les droits des voués de l'abbaye de Saint-Èvre de Toul. Testis: Drogo Nancei1; 6° le duc Mathieu Ier confirme à l'abbaye d'Orval les dons faits par Gauthier de Cons. Testis: Drogo de Nanci2; 7° Mathieu I“ donne à Walther, abbé de Saint-Pierremont, le fief d'Homécourt, possédé jusqu'alors par Gilles de Cons. Testis: dominus Drogo de Nanceis; 8° en 1142, le duc Mathieu donne à l'abbaye du Tart en Bourgogne cinq poêles dans les salines de Vic. Souscription: Drogo de Nancey1; 9o la même année, Mathieu confirme à l'abbaye de Sainte-Marie-aux-Bois la donation faite par Drogo de Nancey et ses fils de la cour du mont de Pagny avec le ban jusqu'à la forêt de Bayonville et jusqu'à Arnaville; 10° en 1145, le même duc confirme à l'abbaye de Molesme les dons de son grand-père Thierry et de son père Simon. S. Drogonis dapiferi; 11° en 1148, Mathieu Ier fonde près de Neufchâteau le monastère de l'Étanche. Testis: Drogo de Nanceio7; 12o en 1158, Mathieu Ier cède au prieuré Notre-Dame de Nancy l'Hôtel-Dieu, situé devant Nancy. Testis: Drogo dapifers; 13° en 1159, Mathieu Ier confirme à l'abbaye de Clairlieu le don d'une vigne, fait par le chevalier Simon de Toul. Testis: Drogo de Nanceio9; 14° et 15° les deux chartes de 1162 et 1168 cédant les biens de Blanzey à l'abbaye de Sainte-Marie-aux-Bois et datées de Nancy portent toutes deux la souscription: Drogo de Nancei; 16o vers la même époque, Berthe, femme de Mathieu, confirme la possession de Blanzey matris respiciebat ecclesie sancte Marie Belliprati cum omni integritate sua jure perpetuo possidendum donaverunt. Deinde dominus Drogo de Nanceiaco, sinescalcus ducis Mathei, una cum uxore nomine Aleid et filiis Drogone, Symone, Waltero ac filia nomine Regina qui in ipso alodio hereditatem reclamabat, quicquid hereditario jure ad eum spectabat super altare ecclesie predicte posuit ibique in presentia fratrum guirpivit. Unde et ecclesia ipsa ita illum et parentes ejus in fraternitatem recepit, ut tantumdem pro uno fiat eorum quantum pro monacho fieri solet. Donavit insuper usuaria pasturarum per totam terram suam, in quibus tamen si dampnum segetum sive pratorum factum fuerit, sine justitia restituetur. Testes horum omnium sunt Guirricus abbas de Ferraria, Richardus abbas sancte Marie juxta Prisney, Hermannus abbas Medii monasterii, Gerardus comes Wadoni montis, Galterus de Spinali, Rodulfus de Tello, Albertus de Preis, Gerardus advocatus, Symon de Perreya. » Original: A. D., série H, 333. Parchemin, om,33 sur om,21. Le parchemin est replié pour le sceau. Ce sceau, en cire rouge, existait encore au XVIe siècle, comme l'atteste une copie de cette époque jointe au document. 1. DOM CALMET, t. II, Preuves, col. 318-319. 2. Cartulaire d'Orval, p. 63. 3. Léon GERMAIN, Restitution au duc Mathieu Ier d'une charte attribuée à Mathieu II (J. S. A. L. 1894, p. 254). M. Germain a dressé en cet endroit un catalogue des actes de Dreu, dont nous nous sommes beaucoup servi. 4. DOM CALMET, t. II, Preuves, col. 321-322. 5. A. D., H, 1151. Original: « In nomine sancte et individue Trinitatis... Itaque ego Matheus Dei gratia Lothoringorum dux et marchio, ex auctoritate et gratia qua debemus, concedimus et reddimus ecclesie sancte Marie de Nemore quicquid Drogo de Nancey cum uxore et liberis suis ei concessit et tradidit et per manum Hugonis comitis de Wadenmont, quia id a me in eos feodaliter gradatim derivabatur, mihi resignavit et reddidit, videlicet curiam montis Parney cum banno a croada domini Wilermi usque ad silvam Baiunville et a rupe anteriore usque ad terminos Hernadi ville. His adjecit usum totius banni Parney... Hujus rei testes sunt Drogo de Nancey qui hoc donum concessit... Data Busei, anno Incarnationis Dominice M° Co XLIIo. » 6. Original. Archives de la Côte-d'Or. Cf. PFISTER, Documents sur le prieuré Notre-Dame de Nancy, p. 7. 7. DOM CALMET, t. II, Preuves, col. 333-334. 8. Documents, p. 7. 9. [J. VIGNIER], La véritable origine, p. 121. Doм CALMET, II, Preuves, col. 456. 10 et 11. Voir plus haut, pp. 60 et 61. à l'abbaye de Sainte-Marie-aux-Bois. Testis: Drogo de Nanceio1; 17° en 1172, Mathieu Ier confirme les donations faites par plusieurs particuliers à l'abbaye de Beaupré de biens sis sur le ban de Moyen. Acta sunt hec assensu Drogonis seneschalci2; 18° Drogo de Nancei est témoin d'une charte par laquelle Rambaud de Deneuvre et Thierry de Mondales cèdent à Beaupré les droits d'usage à Azerailles : donation qui est confirmée en 1174 par Gérard, comte de Vaudémont3; 19° en 1175, l'archevêque de Trèves Arnoul confirme à l'abbaye d'Orval des biens sis à Villancy, entre autres quoddam jus quod Drogo de Nancei in prædicto banno tenuit1; 20° en 1175, Pierre, évêque de Toul, confirme la donation faite à l'église de Beaupré par Ide, fille d'Odouin de Froville, d'un alleu sis à Francheville. Parmi les témoins: Drogo de Nanceio, pater Symonis mariti sui. Ide était ainsi la belle-fille de Dreu ; 21o en 1176, après la mort de son père Mathieu, le duc Simon II confirme toutes les possessions de l'abbaye de Beaupré. Testis: Drogo de Nancei; enfin 22o, dans une charte du 2 janvier 1177, le duc Simon nous apprend que Dreu de Nancy, « qui était sénéchal de son père et le fidèle dépositaire de ses secrets », s'est rendu à l'abbaye de Beaupré et y a pris l'habit de moine, tout dégoûté du monde. Mais, avant de prendre ce parti, il a cédé aux religieux tous ses revenus sur le ban de la Chapelle et il a fait approuver cette donation par son fils Simon et son frère Walter. Le duc, à son tour, comme ces revenus étaient tenus de lui en fief, donne son assentiment 7. De cette longue énumération, il résulte qu'au moins deux personnages du nom de Dreu de Nancy ont porté à la fin du xì et au cours du xna siècle le titre de senescalcus ou dapifer des ducs de Lorraine. Le second était le fils du premier, et déjà ces grandes charges tendaient à devenir héréditaires. Le second Drogon avait deux frères, Simon et Walter, et une sœur nommée Reine. Il eut un fils qui portait le nom de Simon, qui fut marié à Ide de Froville, et qui eut aussi le titre de sénéchal. Il finit ses jours sous l'habit 1. Dom CALMET, II, Preuves, col. 378. DOM CALMET place cette charte non datée en 1177, après la mort du duc Mathieu. Mais il résulte de la charte que Mathieu maritus et dominus meus est encore vivant. La pièce a sans doute été faite en même temps que les nos 14 et 15. 2. A. D., H, 337. Original en mauvais état. 3. A. D., H, 340. Original. 4. Cartulaire d'Orval, p. 58. Villancy, hameau, commune de Longuyon, Moselle. 5. Bibl. Nationale, Cartulaire de Beaupré, latin, no 11024, fo 26. Froville, canton de Bayon; Odouin y fonda un prieuré. Francheville, canton de Domèvre. Ide fut enterrée à Beaupré. 6. Bibl. Nationale, Cartulaire de Beaupré, fo 2. Imprimé Doм CALMET, t. II, Preuves, c. 369-370. D'après la généalogie de la maison de Lenoncourt, Drogon aurait souscrit une charte de Simon II pour Clairlieu le 14 mai 1176. 7. [J. VIGNIER], La véritable origine, p. 122, et, d'après lui, Dom CALMET, II, Preuves, col. 368. Que l'acte ne soit pas faux, malgré son origine suspecte, cela résulte d'une bulle de Lucius III, du 23 décem bre 1182, confirmant les biens de Beaupré, entre autres : « In banno de Capella, dona Drogonis de Nanci et filiorum ejus. » Bibl. Nationale, Cartulaire de Beaupré, fo 1. 8. Les auteurs de la généalogie de Lenoncourt veulent voir dans cette Reine la femme d'Ulrich de Tyllol dont il est question dans une charte de Simon II pour Beaupré (1178). « Hec omnia concesserunt et contulerunt cum ipso Ulrico Theodericus frater ejus et Regina conjunx ejus et Philippus filius ejus et Elysabeth filia ejus una cum marito suo Gilleberto amodo et in reliquum. Original. A. D., H, 337. Mais l'identité entre cette Reine et Reine de Nancy n'est pas prouvée. 9. A. D., H, 1151. Original: « Ego Symon, Dei gratia Lotoringie dux et marchio, laudo et confirmo |