Poésies populaires en langue française recueillies dans l'Armagnac et l'Agenais

Voorkant
Champion, 1879 - 143 pagina's
 

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Populaire passages

Pagina 103 - Nous irons au bois, • Quatre, cinq, six, Cueillir des cerises, Sept, huit, neuf. Dans un panier neuf, Dix, onze, douze, Elles seront toutes rouges.
Pagina 3 - Marie au milieu, qui me dit que je m'y couchis, que rien ne doutis. Le bon Dieu est mon père, la bonne Vierge est ma mère, les trois apôtres sont mes frères, les trois vierges sont mes sœurs. La...
Pagina 4 - Vous n'avez pas vu le bon Dieu, si est ? Il est dans l'arbre de la croix, les pieds pendants, les mains clouants, un petit chapeau d'épine blanche sur la tête. Qui la dira trois fois au soir, trois fois au matin, gagnera le paradis à la fin.
Pagina 12 - A la venue de Noël.' Chacun se doit bien réjouir, Car c'est un Testament Nouvel, Que tout le monde doit tenir. Quand, par son orgueil, Lucifer, Dedans l'abîme trébucha, Nous allions tous en enfer, Mais le Fils-Dieu nous racheta.
Pagina 27 - D'avoir si belle dame, Car, je le jure sur ma foi, Je la prends pour ma femme. Le beau marquis a dit au roi: — Vous faites injustice. Ma femme m'a promis sa foi; Je quitte le service. Le roi l'a prise par la main, L'a menée en sa chambre ; La belle, en montant les degrés, Pleurait toutes ses larmes. — Marquise, ne pleurez pas tant; Quand vous serez princesse, De mon or et de mon argent Vous serez la maitresse.
Pagina 36 - L'amant, éperdu et violent, S'en est allé droit au couvent, Trois petits coups frappe à la porte. — Ma mère, je voudrais parler A cette jeune religieuse , N'a pas longtemps que vous l'avez.
Pagina 37 - Nous la tenons clans le couvent, Pour y pleurer toutes ses larmes, Jusqu'au jour de l'enterrement. — Ma Mère, ayez pitié de moi, Je viens du service du roi. Auparavant que je m'en aille, Laissez-la moi voir une fois. La bague d'or que je lui porte, C'est pour la marque de ma foi.
Pagina 18 - Dans sa naissance, Et recevoir les douces lois Que donne son enfance. Apprenez-nous, troupe fidèle De ce bas lieu , Si vous savez quelque nouvelle Du Fils de Dieu ; Enseignez-nous en vérité Quel est le Louvre Qui cache la Nativité Que le ciel nous découvre. Nous voulons rendre nos hommages A sa bonté , Et saluer en pieux Mages Sa majesté, Nous portons à ce Dieu de paix Nos diadèmes, Et de nos paisibles sujets Les cœurs et les biens même.
Pagina 103 - Quand les canes vont aux champs La première va devant, La seconde suit la première, La troisième est la dernière. Quand les canes...
Pagina 40 - L'amant, sur sa monture, s'en va droit à Paris, Et dans la tour obscure la belle demeurit. Un jour le juge arrive, tout de rouge habillé. Lève-toi, dit le juge, lève-toi, prisonnier. 25 Allons, allons, vieux juge, n'as-tu pas compassion De juger une fille sur le fait d'un garçon? Le juge est en colore: Ce n'est pas un garçon.

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