& qui le rend un modele précieux regne, N° XVII. Lettre d'un banquier à fon correfpondant de pro vince. A Paris, 1759, in-4°. On rend compte dans cet ouvrage des cinq déclarations ou arrêts du confeil, qui furent rendus fur le rapport de M. Sil houette alors controlleur - général fujet des fermes générales, des penfions, &c. L'auteur developpe la liaison & la marche de ces opérations. N° XVIII. áu Lettre d'un Hollandois à un membre du parlement d'Angleterre, au fujet du nouveau miniftre des finances en France (M. Silhouette). Paris, 1759, in-12. Le résultat de cette lettre, eft que la chambre des communes devroit fe hâter de conclure pour la paix dans le moment préfent, puisque la France a à la tête de fes finances un miniftre qui peut lui fournir les moyens de faire la guerre. N° XIX. Effai de politique & de morale calculée. Tome I. A Paris, chez Desaint & Saillant , 1759, in-8°. L'auteur expofe ainfi le plan de fon ouvrage: « J'ai tâché, dit-il, de développer » les principes des fociétés; j'ai envisagé » le bonheur des hommes dans les rapports qu'ils ont les uns avec les autres, & avec » les différentes conftitutions dans lesquelles » ils vivent. » Cet ouvrage dont on ne voit ici qu'un échantillon doit contenir quinze livres; les cinq premiers traiteront des conftitutions fimples; les cinq fuivans,des conftitutions composées, &c. La publication de l'ouvrage entier dépendra, dit l'auteur, de l'accueil que le public fera à ce premier efsai. No XX. Nouveau Tarif, ou Comptes faits pour la taille proportionnelle, à l'usage de ceux qui font chargés de rédiger les rolles des impofitions tarifées ou autres liquidations. A Troyes, & fe trouve à Paris, chez Duchefne, 1759, in-fol. Cet ouvrage peut être très-utile à tous les officiers des elections, receveurs des tailles, &c. Il nous a paru exécuté avec foin. No XXI. The cafe of the Dutch shirps confidered. London, printed for Dodfley, 1759, in-8°. Confiderations fur l'affaire des vaiffeaux hollan dois. Londres, chez Dodiley, 1759, in-8°. L'auteur de ces confidérations entreprend de juftifier le gouvernement de la GrandeBretagne, fur la conduite qu'il tient à l'égard des nations neutres, & nommément des Hollandois. Il tâche de prouver que le commerce que ces derniers font depuis le commencement de cette guerre aux colonies Françoifes de l'Amérique, commerce qui n'a pour objet que les denrées de ces colonies, ne peut être autorifé, ni par le droit de neutralité, ni par les traités qui fubfiftent entre l'Angleterre & la Hollande. Il ajoute que quand même ces traités autoriferoient un tel commerce, les Hollandois ne pourroient les réclamer, les ayant violés les premiers, en refufant à la GrandeBretagne les fecours qui y font ftipulés dans les cas où elle eft menacée d'invafion. No XXII. Reflections, or hints, founded upon experience and facts, touching the law, lawyers, officers, attorneys, and others concerned in the adminiftration of juftice. Humbly submitted to the confideration of the legislature. London, printed for Davis, 1759, in-8°. Réflexions ou vues, fondées fur l'expérience & les faits, qui ont pour objet les loix, les légiflateurs, les officiers; les procureurs & les autres perfonnes chargées de l'adminiftration de la juftice, foumifes à l'examen de la législation. A Londres, chez Davis, 1759, in-8°. » S'il eft vrai, dit l'auteur de ces refléxions, » que notre liberté foit fondée fur les loix » d'Angleterre, l'ufage que nous >> pouvons faire doit dépendre des con en noiffances, de la capacité, de l'intégrité » & du courage des difpenfateurs de ces >> loix, & de la vertu de la légiflation, qui » les change felon les circonftances, ou en » forme de nouvelles. » A la fuite de cela, il expofe tout ce qu'on a fait depuis quelque tems au préjudice de ces loix. Il s'arrête furtout aux changemen's qu'on a introduits dans le langage des procédures devenu presque inintelligible, & aux frais immenfes de ces mêmes procédures non moins nuifibles à la liberté, que la violation des loix ; car c'eft la même chofe de refufer la juftice ou de la mettre à un fi haut prix, que le citoyen foit dans l'impoffibilité de l'obtenir. No XXIII. Confiderations on the bill, for obliging all parishes in this kingdom, to keep propers regifters of births, deaths, and marriages; and for raifing therefrom a found toward the supports of the hofpital for the maintenance and education of expofed and deferted young children. In a letter to a member of parliament. London, printed for Cooper, 1759, in-8°. Remarques fur le bill, qui oblige toutes les paroiffes de ce royaume ( d'Angleterre) de tenir des regiftres des naiffances, des morts & des mariages; & qui établit un droit fur ces enregiftremens, pour être employé à foutenir l'hôpital deftiné à garder & à élever les enfans expor fés ou abandonnés, dans une lettre à un membre du parlement. A Londres, chez Cooper, 1759, in-8°. 2 Ces remarques font toutes contre le bill. N° XXIV. · Calculations and obfervations relating to an additional duty of 12 f. on every 112 lb. of brown or mufcovado fugar, and proportionable hi ger duties on fugar refined before imported by M. Maffie. London, printed for Henderson and Co. 1759, in-8°.. Calculs & obfervations fur le nouveau droit de 12 shilings par 112 livres de fucre brut, ajoûté à ceux qu'on percevoit déja fur cette marchandife & fur les droits proportionnés fur le fucre rafiné avant l'importation, par M. Maflie. A Londres,chezHenderfon &Comp. 1759,in-8°. Ces obfervations nous ont paru mériter quelquefois l'attention des perfonnes qui s'adonnent à l'étude du commerce. No XXV. The way to wealth and glory, or taxes odious only in name; moft humbly addressed to both houfes of parliament. London, printed for Buckland, 1759, in-8°. La route de la fortune & de la gloire, où les taxes n'ont rien d'odieux que le nom; adreffé aux deux chambres du parlement. A Londres, chez Buckland, 1759, in-8°. Nous ne pouvons mieux caractériser cette production, qu'en rapportant ce que l'auteur dit des impôts. « Les taxes, dit-il, font le » mouvement perpétuel, le tréfor, le fac qui » se remplit à mesure qu'il se vuide, la bourse » qui ne s'épuise jamais. L'argent circulant » pour le fervice de l'état eft semblable à » ces rivieres qui fe jettent dans la mer, qui » ne s'épuifent jamais; enfin les taxes font » la pierre philofophale, qu'on a cherchée » inutilement pendant fi long-tems : elles » changent en or tout ce qu'elles touchent; |