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Quant au musée St-Jean, je ne puis que me répéter en disant qu'il est toujours
en faveur et que les visiteurs y sont toujours nombreux. Nos collections s'aug-
mentent sans cesse, au point qu'il nous faudrait de nouvelles vitrines; c'est encore
une dépense à faire et à ajouter à toutes celles que le musée entraîne pour la So-
ciété. Je dois ajouter que j'ai adressé tout récemment au maire et au Conseil mu-
nicipal de notre ville une demande de subvention en faveur du musée St-Jean.
Il m'a paru que cet établissement était une œuvre d'utilité publique puisqu'elle
profite à la population, qui paraît y porter un réel intérêt.

J'ai bon espoir sur le succès de cette démarche, dont je ferai connaître le résul-
tat dans un rapport suivant.

Quant à celui-ci, j'espère que vous voudrez bien, Messieurs, lui accorder votre bienveillante approbation, qui m'encouragera à continuer avec le même zèle la tâche que vous avez bien voulu me confier.

A. D.

Le trésorier donne ensuite lecture ainsi qu'il suit, de son rapport sur la situation financière de la Société au 31 décembre 1903.

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de réimpression de 75 exemplaires de Villeroy

Intérêts des fonds placés.

Produit de la vente de bulletins de la Société.

Don de Madame Aymé Darblay en faveur du Musée.
Subvention du Conseil Général de Seine-et-Oise.

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Après la lecture de ces rapports, M. le Président rappelle que, pour obéir à l'article VII des statuts, l'assemblée doit procéder aux élections annuelles ; cet article VII est ainsi conçu :

. « La Société est administrée par un Conseil composé de vingt et un « membres, élus pour trois ans en assemblée générale. Le Conseil se << renouvelle chaque année par tiers. Les membres sortants sont rééli«gibles ».

Le tiers du Conseil sortant cette année se compose de Messieurs Blavet, Abbé Bonnin, V. de Courcel, Dutilleux, Lemaire, Marquis et Martellière.

M. le Président engage donc l'assemblée à procéder à l'élection de sept membres du Conseil, et il désigne à ses suffrages les six membres sortants qui sont rééligibles; il propose en même temps la candidature de M. Lelong, notaire à Corbeil, en remplacement de M. Jules Lemaire, décédé.

A l'unanimité sont renommés administrateurs, pour trois ans : MM. Blavet, Abbé Bonnin, Valentin de Courcel, Dutilleux, Marquis et Martellière; puis, également à l'unanimité, M. Marcel Lelong, notaire à Corbeil, est nommé membre du Conseil d'administration de la Société, en remplacement de M. Jules Lemaire, décédé.

Conformément aux articles II et XIV du règlement, l'Assemblée renouvelle, par acclamation, pour une année les pouvoirs du bureau; elle maintient de même en exercice, pour la même période, les membres du Comité de publication, en leur adjoignant M. l'abbé Deverre, curé de Boutigny, nommé membre de ce comité en remplacement de M. Jules Lemaire, décédé.

L'assemblée approuve encore le compte-rendu du secrétaire général et le rapport financier du trésorier, elle donne à ce dernier décharge pleine et entière et vote de chaleureux remercîments à tous les deux pour leur zèle en faveur de la Société ainsi que pour leurs intéressantes communications.

M. le Président donne ensuite la parole à M. Dufour pour lire un extrait de la monographie de Saintry, que M. Creuzet prépare pour la Société.

Cet extrait se rapporte au tableau attribué à Lancret, dont on a tant parlé et qui est conservé dans une des salles du château de Champlâtreux, ancienne demeure seigneuriale de Saintry.

La place nous manque ici pour reproduire in extenso cette intéressante lecture, mais on la trouvera dans le travail très étudié de M. Creuzet, que la Société doit publier très prochainement.

L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée, et les assistants se séparent pour aller visiter, les uns le parc de Saint-Germain, les autres, le musée Saint-Jean.

RELATION

DU

SIÈGE DE CORBEIL

EN 1590

INTRODUCTION

La ville de Corbeil, située au confluent de la Seine et de l'Essonne, à trente kilomètres en amont de Paris par terre et quarante, par la voie fluviale, se trouvait autrefois sur les limites des trois anciennes provinces de Brie, Hurepoix et Gâtinais. La Seine la divise en deux parties à peu près égales, reliées de toute antiquité par un pont, construit d'abord en bois et qui, depuis plusieurs siècles, est tout en pierre. La rive droite tout entière dépendait de la Brie; sur la rive gauche, la partie nord appartenait au Hurepoix, tandis que le sud faisait partie du Gâtinais. La ville proprement dite, enceinte de murailles dont quelques parties subsistent encore, était sur la rive gauche, alors que la rive droite n'était occupée que par les faubourgs Saint-Jacques et Saint-Léonard.

Les murs d'enceinte de la ville partaient de la Seine en amont et, décrivant presque un demi-cercle, venaient y aboutir de nouveau en aval, ce qui a donné lieu de comparer Corbeil à un arc dont le fleuve eût figuré la corde.

Au moment de nous occuper du siège de Corbeil, qui eut lieu à la fin du xvie siècle, nous croyons utile de citer une courte description de cette ville, écrite à cette même époque par Pigafetta, di

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