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LA FOLIE JOURNÉE,

OU

LE MARIAGE DE FIGARO.

Cet Ouvrage fe trouve,

A Versailles, chez BLAIZOT, Libraire du Roi.
A Bordeaux, chez les freres LABOTTIERE.
A Lille, chez J. J. JACQUEZ.

A Grenoble, chez BRETTE.

A Bayonne, chez FAUVET DU HARD.
A Bruxelles, chez DUJARDIN.

A Nantes, chez DESPILLY.

A Rennes, chez ROBIQUET l'aîné.

A Nimes, chez GAUDE & Compagnie.

A Montpellier, chez RIGAUD, PONS & Compagnie.

A Châlons-fur-Saône, chez DE LIVANI.

A Angers, chez PAVIE, Lib. Imp. du Roi.

Et chez les principaux Libraires des autres Villes du Royaume.

AVIS DE L'ÉDITEUR.

PAR un abus puniffable, on a envoyé à Amfterdam, un prétendu

Manuscrit de cette Piece, tiré de mémoire & défiguré, plein de lacunes, de contre-fens & d'abfurdités. On l'a imprimé & vendu en y mettant le nom de M. de Beaumarchais. Des Comédiens de Province fe font permis de donner & repréfenter cette production comme l'ouvrage de l'Auteur: il n'a manqué à tous ces gens de bien que d'être loués dans quelques Feuilles Périodiques.

O U

LE MARIAGE DE FIGARO,

Comédie en cinq Actes, en Profe,

PAR M. DE

BEAUMARCHAIS.

Représentée pour la première fois par les Comédiens
Français ordinaires du Roi, le Mardi 27 Avril 1784.

En faveur du badinage,

Faites grace à la raifon. Vaud, de la Piece.

D

AU PALAIS-ROYAL,

Chez RUAULT, Libraire, près le Théâtre,
N° 216.

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PRÉFAC E.

En écrivant cette Préface, mon but n'est pas de rechercher oifeusement fi j'ai mis au Théâtre une Piece bonne ou mauvaife; il n'eft plus tems pour moi mais d'examiner fcrupuleusement, & je le dois toujours, fi j'ai fait une œuvre blâmable.

Perfonne n'étant tenu de faire une comédie qui reffemble aux autres; fi je me fuis écarté d'un chemin trop battu, pour des raisons qui m'ont paru folides; ira-t-on" me juger, comme l'ont fait MM. tels, fur des regles qui ne font pas les miennes ? imprimer puérilement que je reporte l'art à fon enfance, parce que j'entreprens de frayer un nouveau fentier à cet art dont la loi première, & peut-être la feule, eft d'amufer en inftruifant? Mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit.

Il y a fouvent très-loin du mal que l'on dit d'un ouvrage à celui qu'on en pense. Le trait qui nous poursuit, le mot qui importune reste enfeveli dans le cœur, pendant que la bouche se venge en blâmant prefque tout le reste. De forte qu'on peut regarder comme un point

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