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Paris, Aug. Aubry, 1864, un vol. in-8 de 180 pages sur beau papier vergé. Prix: 40 fr.

CURIEUSE ET INTÉRESSANTE PUBLICATION, illustrée de 120 GRAVURES TIRÉES AVEC LES BOIS ORIGINAUX CONSERVÉS A TROYES.

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LIVRES LITURGIQUES

DU DIOCÈSE DE TROYES

IMPRIMÉS AU XVe ET AU XVI SIÈCLE

PAR A. SOCARD ET A. ASSIER.

Un vol. in-8 sur papier vergé fort (tiré à 200 exemplaires.) Il n'en reste que quelques exemplaires. Prix: 7 fr.

Ouvrage orné de 86 gravures tirées avec les bois originaux.

Paris.-Imprimé chez Bonaventure et Ducessois, 55, quai des Angusting.

BULLETIN

DU

Bouquiniste

Paraissant le 1 et le 15 de chaque mois.

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CHEZ AUG. AUBRY, LIBRAIRE, RUE DAUPHINE 16
Et chez les principaux libraires de la France et de l'Etranger.

TRÉSOR

DES

PIÈCES ANGOUMOISINES

Inédites ou rares

Publié sous les auspices et par les soins de la Société archéologique et historique de la Charente. Paris, Aug. Aubry, juin 1863, in-8 de ir et 410 pages sur beau papier vergé de Hollande. (Tome Ier.)

25 D

Tiré à 100 exemplaires.— 25 seulement seront mis en vente. SOMMAIRE.-Vies d'Octovien et de Mellin de Sainct-Gelais, de Marguerite d'Angoulême et de Jean de La Péruse, poëtes angoumoisins, par Guill. Colletet. Aventures du retour de Guyenne, 17 décembre 1615, 29 janvier 1616. De l'origine et de l'observation des étrennes, par Vigier. Journal de l'enterrement de Jean d'Orléans, comte d'Angoulême, aïeul de François Ier.—Procès-verbal de l'exécution d'un cadavre en Angoumois au xve siècle.-Discours véritable de ce qui est advenu à trois blasphémateurs ordinaires du nom de Dieu.

ON VEND SÉPARÉMENT

Tirés à part, extraits du Ier volume, avec titres et couvertures spéciaux. VIES D'OCTOVIEN DE SAINCT-GELAIS, Mellin de Sainct-Gelais, Marguerite d'Angoulesme, Jean de la Péruse, poëtes angoumoisins, par Guillaume COLLETET, de l'Académie françoise, publiées pour la première fois par E. GELLIBert des Seguins, président de la Société archéologique et historique de la Charente. 8 >

AVENTURES DU RETOUR DE GUYENNE, 17 décembre 4645, 29 janvier 1616; nouvelle édition publiée et annotée par J. F. Eusèbe CASTAIGNE, bibliothécaire de la ville d'Angoulême. 3 » DE L'ORIGINE ET DE L'OBSERVATION DES ÉTRENNES, par Vigier; nouvelle éditiou, suivie d'une note bibliographique, publiée par M. Adhemar SAZERAC DE FORGE. 3 » JOURNAL DE L'ENTERREMENT DE JEAN D'ORLÉANS, comte d'Angoulême, aïeul du roi François Ier, publié par Ed. SENEMAUD, archiviste du département des Ardennes. PROCÈS-VERBAL DE L'EXÉCUTION D'UN CADAVRE en Angoumois, au xv siècle, publié par M. G. BABINET DE RENCOGNE, archiviste de la Ch rente.

3 »

2

DISCOURS VÉRITABLE DE CE QUI EST ADVENU à trois blasphémateurs ordinaires du nom de Dieu, jouant aux cartes dans un cabaret distant de quatre lieues de Perrigueur sur le grand chemin de Bordeaux. En Engoulesme, chez Ollivier de Minière, 1600. Publié par M. SENE4 >>

MAUD.

VARIÉTÉS BIBLIOGRAPHIQUES

FRANÇOIS Ier CHEZ MADAME DE BOISY. Notice d'un recueil de crayons, ou Portraits aux crayons de couleur, enrichi par le roi François Ier de vers et de devises inédites, appartenant à la bibliothèque Méjanes d'Aix; par M. ROUARD, bibliothécaire, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, etc. Avec 12 portraits choisis, lithographiés en facsimile. Paris, Aubry, gr. in-4. (Voyez les annonces à la dernière page.) E bel ouvrage de M. Niel', publié en 1848 et dû à la munificence éclairée du gouvernement de Louis-Philippe en faveur de l'histoire des arts, a rappelé l'attention des amateurs sur les crayons et les anciennes collections iconographiques. Il n'est pas douteux que ce genre charmant de portraitures a pris naissance sous le règne de François Ier.

Nous savons par des témoignages tardifs, mais certains et s'appuyant de faits et de preuves, que le roi François Ier, se trouvant un jour chez madame de Boisy, femme de son grand maître de l'hôtel (Artus Goufier, sire de Boisy), feuilleta la série de portraits qu'avait formée cette dame. Le roi, disent encore ces témoignages, ajouta des devises à ces portraits et notamment il composa pour celui d'Agnès Sorel, qui faisait partie de cet album, un quatrain demeuré célèbre. Depuis ce temps, on a beaucoup disserté sur cette anecdote et sur ce quatrain.

Personne n'iguore qu'il existe à Paris une suite de crayons dont les feuillets, ou ce qu'il en subsiste, se partagent entre le Cabinet des Estampes de la rue Richelieu et le Cabinet du roi, aujourd'hui fondu dans l'immense collection des Dessins, au Musée du Louvre. Cette suite, d'après la date des portraits, date qui se déduit de divers signes ou synchronismes, se rapporte très-bien avec les indications qui précèdent. Elle paraît ou paraissait être précisément la série d'effigies réunie par Hélène d'Hangest, dame de Boisy. Le portrait de la belle Agnès s'y trouve et dans un état qui semble même supérieur aux

1 Crayons du xvr° siècle. 2 vol. in-fol, ornés de planches gravées en couleur, fac-simile des originaux.

autres copies connues, par la grandeur du dessin (plus grand que les autres pièces), et par l'accent de la touche qui le caractérise. Mais cette collection, la plus soignée d'ailleurs que l'on conserve et selon toute apparence la plus ancienne ou certainement l'une des plus anciennes, ne porte aucune trace de devises. On n'y trouve pas notamment la fameuse épigraphe ou quatrain.

Il y avait donc là une lacune, un desideratum très-sensible et trèsvivement senti de tous les amateurs qui ont pris goût à cette matière. M. Rouard, par une de ces fortunes providentielles qui n'arrivent qu'aux hommes d'esprit très-patients, vient de combler cette lacune et de mettre fin à nos regrets. La bibliothèque Méjanes d'Aix possède une de ces collections de crayons, telles qu'il en existe ci-dessus; à la bibliothèque du Conservatoire des arts et métiers; à la bibliothèque de Rouen (collection Leher); à Strawberry-Hill (Angleterre); à la bibliothèque impériale de Pétersbourg, et ailleurs. Les crayons de la Méjanes ne sont pas très-beaux, par rapport, notamment, à la collection de Paris, si nous en jugeons d'après les lithographies, spirituelles et probablement exactes, mais nécessairement assez ingrates, que nous avons sous les yeux. Cependant, une circonstance particulière communique à cette suite une valeur infinie. Ces portraits, en effet, étaient tous dans l'origine et sont presque tous encore munis d'une espèce de petit voile de papier, ou cachette, pouvant se lever et s'abaisser à volonté sur les inscriptions qui accompagnent chacune des effigies. Ces inscriptions, toutes d'une main courante, peut-être bien (à l'orthographe) une main de femme, ou de quelque subalterne, — indiquent d'abord le nom du personnage, puis elles contiennent des devises. On va juger du style, du laisser-aller de ces dernières, et du sans-façon de quelques-unes :

-

Madame de Nemours (tante du roi François Ier): Ce qu'elle cache est le parfait des autres 2.

Madame de La Rochefoucault (Anne de Polignac): Plus de sérymonie que de beauté.

Louis de Chandio, capitaine de la porte: Crop petit pour la charete et trop grant pour le cheval.

Madame de Chateaubriand: Myeus contournée que paynte.

Madame de Turenne : plus de refus que de pryère.

Madame la sénéchale (Diane de Poitiers): Bele à la voyr; oneste à la

anter.

1 Une liste complète de ces collections connues serait un travail très-utile. 2 Dans l'original: Se que le cache est le parfet des autres.

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