Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub
[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
[blocks in formation]
[blocks in formation]

TROISIÈME ÉDITION

SUPPLÉMENT

AU TOME DEUXIÈME, METTANT CE TOME AU COURANT DE LA LÉGISLATION LA PLUS RÉCENTE, SAVOIR :

Loi du 15 novembre 1887, sur la liberté des funérailles ;

Loi du 4 avril 1889, sur le code rural.

A raison de ces lois, les numéros 376, 668 et 1355 du tome II doivent recevoir les additions suivantes :

376. Entre ce numéro et le suivant, intercaler le n° 376 bis ainsi conçu :

376 bis. Aux termes de l'art. 3 al. 1 de la loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles : « Tout majeur ou mineur émancipé en » état de tester peut régler les conditions de ses funérailles, notam>> ment en ce qui concerne le caractère civil ou religieux à leur donner » et le mode de sa sépulture. >>

Le mineur émancipé qui a seize ans accomplis jouit incontestabledu bénéfice de cette disposition. En est-il de même du mineur émancipé qui n'est pas parvenu à cet âge, ce qui peut arriver dans les cas prévus par les art. 476 et 477? Nous le croyons. Les mots en état de tester du texte précité nous paraissent faire allusion à la capacité de fait, réglée par l'art. 901, et non à la capacité de droit, réglée en partie par l'art. 904. En d'autres termes, la formule légale signifie : le mineur émancipé sain d'esprit (art. 901), et non le mineur émancipé âgé de seize ans (art. 904). Toutefois, nous reconnaissons que la discussion à laquelle on s'est livré lors de la confection de la loi peut fournir des arguments en faveur de l'une et de l'autre interprétation. Nous adoptons celle qui parait le plus conforme au sens littéral des mots.

PRÉCIS DE DROIT CIVIL, 3e éd.

Supplement du tome II.

1

668. Entre ce numéro et le suivant, intercaler le numéro 668 bis ainsi concu :

668 bis. Les dispositions contenues dans le chapitre dont nous venons d'achever l'étude ne concernent que le testament, c'est-à-dire, d'après la définition de l'art. 895, l'acte par lequel le testateur dispose pour le temps où il n'existera plus de tout ou partie de ses biens. Notre chapitre demeure donc inapplicable aux dispositions qu'une personne fait pour après sa mort et qui ne sont pas relatives à ses biens, à son patrimoine.

Est-ce à dire que les particuliers aient toute latitude soit quant au fond, soit quant à la forme pour des dispositions de ce genre? Non. Rationnellement l'homme ne peut pas imposer sa volonté dans ce monde pour une époque où il est désintéressé des choses de ce monde. Du moins il ne le peut qu'en vertu d'une autorisation expresse ou tacite du législateur. La plupart du temps le législateur ne concède. cette autorisation qu'en imposant des formes spéciales, celles du testament ou toute autre. Ainsi nous voyons que notre code civil autorise le dernier mourant des père et mère, tuteur de ses enfants, à désigner son successeur quant à la tutelle; mais cette désignation ne peut être faite que dans la forme prescrite par l'art. 392 (art. 398). De même la loi du 15 novembre 1887 sur la liberté des funérailles soumet à des formes particulières l'exercice du droit qu'elle reconnait aux particuliers de régler les conditions de leurs funérailles. On lit à ce sujet dans l'art. 3 de la loi précitée « Tout majeur ou mineur émancipé en état de tester peut régler les conditions de ses funé>> railles, notamment en ce qui concerne le caractère civil ou religieux » à leur donner et le mode de sa sépulture. Il peut charger une ou plusieurs personnes de veiller à l'exécution de ses dispositions. Sa » volonté, exprimée dans un testament ou dans une déclaration faite >> en forme testamentaire, soit par-devant notaire, soit sous signature » privée, a la même force qu'une disposition testamentaire relative » aux biens; elle est soumise aux mêmes règles quant aux conditions » de sa révocation »>.

:

Ainsi, celui qui veut régler les conditions de ses funérailles doit manifester sa volonté à cet égard soit dans le testament par lequel il dispose de tout ou partie de ses biens, coit dans un acte passé en la forme testamentaire, c'est-à-dire dans l'une des trois formes déterminées par l'art. 969. La loi distingue ici très nettement, on le voit, le testament qui contient des dispositions relatives aux biens et l'acte testamentaire qui contient des dispositions d'un autre ordre.

La partie finale du texte que nous venons de transcrire, relative à la révocation des dispositions réglant les conditions des funérailles,

« VorigeDoorgaan »