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constate, à l'ambitus, la présence de quelques gros granules mamelonnés, placés tout à fait contre la zone porifère et qui paraissent le rudiment d'une seconde rangée plus externe encore. Il n'y a pas de rangées internes. Zone miliaire nulle ou à peu près, les cercles scrobiculaires des tubercules principaux étant presque tangents au bord des plaques coronales.

Péristome subdécagonal, à lèvres médiocrement entaillées mais fortement rebordées; son diamètre égale à peu près la moitié du diamètre du test.

Rapports et différences.- Comparée au C. ccnomanensis COTTEAU que Fraas cite dans le Cénomanien du Liban, cette forme s'en distingue par son profil bien plus déprimé bien qu'il soit proportionnellement plus hau', par son appareil apical ayant laissé une empreinte bien plus petite, par son péristome plus grand, par ses zones miliaires pratiquement nulles et par ses rangées de tubercules secondaires plus persistants. Le C. alcantareuse DE LORIOL a ses tubercules secondaires égaux aux tubercules principaux et son appareil apical devait être du double plus grand. Le C. majus COQUAND est toujours plus renflé, l'empreinte de son appareil apical est tout autre, ses tubercules principaux sont plus nombreux, ses tubercules secondaires remontent moins haut à la face supérieure et ses zones miliaires sont sont bien plus développées. C. Maresi COTTEAU compte également plus de tubercules principaux dans chaque série et ces tubercules sont moins largement scrobiculés, ses zones miliaires sont plus étendues, son péristome est plus petit et l'empreinte laissée par son appareil apical est plus grande. C. Delaunayi COTTEAU avait un appareil apical de dimensions à peu près semblables, à en juger par son empreinte, mais tout le reste diffère. C. Bourgeoisi COTTEAU est toujours plus renflé, les majeures de ses ambulacres sont à six éléments, ses tubercules secondaires sont plus développés à l'ambitus et sa granulation miliaire est plus dense. C. Choisyi COTTEAU a une zone miliaire large et granuleuse et il possède de petits tubercules secondaires au milieu de la zone miliaire. C. Amelia COTTEAU a une vestiture toute différente. C. Kænigi MANTELL s'en distingue aussi très aisément.

Niveau: Turonien inférieur.

Localités: Rochers sur la rive droite de l'embouchure du Nahr Fedar; Amchit (Fr. LOUIS).

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Trois grands spécimens provenant d'Amchit semblent se distinguer au premier abord des oursins que je viens de décrire. En outre de leur taille bien plus forte, leur hauteur est proportionnellement plus grande par suite du bombement de la face supérieure et le pourtour tend à devenir pentagonal, il l'est même tout à fait sur le type figuré, sur les deux autres il est subcirculaire, les pores sont également plus fortement bisériés, mais tout le reste est conforme à la description de la forme de petite taille qui est représentée par des individus bien plus nombreux. Je n'y vois donc qu'une variété maxima qui, tout en ressemblant assez fortement, de prime abord, au C. majus COQUAND du Turonien d'Algérie, s'en distingue facilement par la moindre taille de ses tubercules principaux, la plus grande différence qui existe entre ceux-ci et les tubercules secondaires ainsi que par toutes les autres divergences que j'ai signalées plus haut à propos du type ordinaire.

Niveau: Turonien inférieur.

Localité: Amchit, près de la mer, (Fr. LOUIS).

Goniopygus major AGASSIZ 1838.
Pl. XII [I], Fig. 5.

Spécimen déformé par compression à la face supérieure dont une partie est brisée et fait défaut. Cependant tel qu'il est, on peut attribuer facilement cet oursin au G. major dont il a les tubercules ambulacraires fortement développés à l'ambitus puis brusquement réduits à la face supérieure et les plaques génitales de forme si particulière.

Jusqu'à ce jour on ne connaissait en Syrie que le très petit G. syriacus DE LORIOL, la présence du G. major est donc doublement intéressante à signaler.

Niveau: Cénomanien.

Localité: Hakel, (Fr. LOUIS).

Holectypus portentosus CoQUAND 1876
Pl. XII [I], Fig. 6.

SYNONYMIE: 1876. Holeclypus portentosus, COQUAND in COTTEAU, PERON et GAUTHIER,
Échinides fossiles de l'Algérie; fasc. III,

p. 30, pl. II, fig. 9-11.

J'ai sous les yeux cinq exemplaires de diverses tailles d'un Holectypus que je rapporte sans hésiter à l'H. portentosus COQUAND. Leur bord mince presque tranchant, leur périprocte n'occupant pas tout l'espace entre la marge et le péristome,

leur péristome au fond d'une dépression bien marquée au milieu de la concavité de la face inférieure, les distinguent à première vue de l'H. cenomanensis GUÉRANGER dont ils ne sont assurément, ainsi que le pensaient les auteurs des Échinides fossiles de l'Algérie, qu'une forme ancestrale.

Niveau: Albien.

Localité: Deir-el-Kamar, (Fr. LOUIS).

OBSERVATIONS. En Algérie et ce, d'après COTTEAU, PERON et GAUTHIER qui s'en réfèrent à l'étiquette de Coquand, H. portentosus serait de l'Urgo-Aptien de Bou-Thaleb, mais ces auteurs, dans une note infrapaginale (p. 24), font remarquer à propos de l'Enallaster Tissoti COQUAND, provenant de la même localité, qu'à Bou-Thaleb, les couches aptiennes et albiennes sont en relations tellement intimes que la ligne de séparation y est difficile à saisir. En tout cas, ce qui est incontestable aussi bien pour l'H. portentosus de Syrie que pour l'Enallaster Tissoti de Bou Thaleb, c'est que la faune qui les accompagne appartient très nettement à l'Albien.

Holectypus cenomanensis GUÉRANGER 1859.

Cette espèce cénomanienne est très abondante en Syrie, aussi n'en parlerai-je que pour ajouter quelques noms de localités à la liste déjà longue de celles où la présence de cet oursin a été signalée.

Localités: Amchit, Batroun, Hakel, (Fr. LOUIS).

Echinobrissus syriacus R. FOURTAU 1912.

Pl. XII [I], Fig. 7.

DIMENSIONS: Longueur, 23 mill., largeur 20 mill., hauteur 15 mill.

Test ovale, légèrement rétréci et arrondi en avant, tronqué et légèrement échancré en arrière, ayant sa plus grande largeur un peu au-dessous de la moitié antérieure. Face supérieure haute, subconique, arrondie en avant, déclive en arrière. Face inférieure pulvinée sur les côtés, creusée autour du péristome.

Apex excentrique en avant aux 35/100 de la longueur. Appareil apical présentant quatre gros pores génitaux en trapèze, les cinq ocellaires sont microscopiques et peu visibles par suite de l'usure du test qui ne permet point d'apprécier les dimensions du madréporite.

Ambulacres du trivium ayant une certaine tendance à se fermer à leur extré.mité, courts et inégaux, - III est plus court que II et IV, à zones porifères formées de paires de pores inégaux, l'interne rond, l'externe allongé, reliés par un sillon bien marqué. Espace interzonaire plus large que l'une des zones porifères.

Ambulacres du bivium plus longs d'un cinquième et médiocrement fermés à leur extrémité.

Péristome excentrique en avant, un peu moins cependant que l'apex, à 10 TM du bord antérieur (43/100 de la longueur), pentagonal avec un floscelle bien marqué. Périprocte ovale en haut, d'un sillon acuminé par en haut et assez marqué en bas où il échancre légèrement la marge postérieure. Au-dessus du périprocte, ce sillon se continue jusque près de l'apex en une sorte de méplat bordé de deux carènes mousses qui disparaissent un peu plus haut que le quart antérieur des ambulacres du bivium.

Tuberculation habituelle au genre.

Rapports et Différences.

Par son sillon remontant aussi haut entre

les ambulacres du bivium et qui, sur des individus encore mieux conservés, pourrait se montrer atteignant l'apex, cette forme se distingue de tous les Echinobrissus crétacés et montre combien est précaire la division que l'on a voulu faire d'après les dimensions du sillon périproctal.

Niveau: Aptien.

Localité: A l'Est de Niha, (R. P. ZUMOFFEN).

Echinobrissus monacharum R. FOURTAU 1912.

Pl. XII [I], Fig. 8-10.

J'ai entre les mains pour décrire cette forme une dizaine de spécimens plus ou moins engagés dans des silex tellement durs qu'on ne peut les dégager. Je ne puis donc donner les dimensions proportionnelles d'aucun d'eux et j'ai dû me servir de plusieurs d'entre eux pour arriver à une description complète.

Forme en général de petite taille; test ovale, arrondi en avant, légèrement dilaté sur les côtés et très légèrement rostré en arrière. Face supérieure convexe; face inférieure peu pulvinée sur les bords et concave autour du péristome.

Apex un peu excentrique en avant vers les 45/100 de la longueur.

Ambulacres longs, minces, effilés; ceux du trivium subégaux, atteignant l'ambitus, ceux du bivium plus longs et y arrivant presque. Zones porifères habituelles au genre, à paires de pores très serrées; espace interzonaire légèrement renflé, un peu plus étroit que l'une des zones porifères.

Péristome petit, pentagonal, à peine plus large que haut, pourvu d'un floscelle bien développé.

Périprocte dans un sillon assez étroit, plus ou moins aigu au sommet selon les individus, remontant un peu plus haut que la moitié de la distance de l'apex au bord postérieur, s'étalant en bas et n'entamant pas la marge.

Tuberculation fine et serrée en dessous, un peu plus grossière à la face inférieure. Les tubercules sont profondément scrobiculés. Une bande lisse étroite, va du péristome au bord postérieur.

Rapports et Différences.

-

Par sa face inférieure, cette forme rappelle

l'E. Meslei PERON et GAUTHIER du Campanien d'Algérie, mais la face supérieure est tout autre. Je ne vois pas d'ailleurs à quelle autre espèce de la craie méditerranéenne je pourrai bien comparer cette forme à laquelle la longueur et l'étroitesse de ses ambulacres donnent une physionomie très tranchée.

Niveau: Turonien inférieur.

Localités Deir-el-Bannat (Le couvent des sœurs), près Gebaïl, et Amchit, (Fr.

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Test arrondi en avant, tronqué carrément en arrière. Face supérieure convexe en avant, déclive en arrière avec un méplat à l'apex. Face inférieure pulvinée sur les bords, profondément déprimée au centre.

Apex excentrique en avant; Appareil apical habituel au genre.

Ambulacres du trivium à peu près égaux, atteignant l'ambitus et n'ayant aucune tendance à se fermer à leur extrémité. Zones porifères formées de paires obliques et serrées de pores légèrement inégaux, conjugués par un sillon très net sur les exemplaires bien conservés, mais disparaissant à la moindre usure du test. Ambulacres du trivium plus longs d'un tiers, mais n'atteignant pas l'ambitus. Péristome au fond d'une dépression très marquée de la face inférieure, pentagonal. Le floscelle est caché par la gangue que je n'ai pu entièrement enlever.

Périprocte dans un sillon assez large, arrondi en haut et remontant entre les ambulacres du bivium un peu moins haut que la moitié de la distance qui sépare l'apex du bord postérieur lequel n'est pas entamé par ce sillon.

Rapports et Différences.

Cette forme n'est pas sans analogie avec l'E. hakelensis DE LORIOL que l'on rencontre à peu près au même niveau, mais son apex est beaucoup plus excentrique en avant, ses ambulacres du trivium n'ont aucune tendance à se fermer, le sillon de son périprocte est plus large et son bord

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