Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

défonçant un champ, a mis à jour des tombes de l'époque gauloise, renfermant des squelettes parés de bracelets et de colliers.

[ocr errors]

[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]
[ocr errors]

Les communications suivantes ont été faites à la Section d'histoire et de philologie du dernier Congrès des Sociétés savantes : M. l'abbé Arbellot : La valeur du titre de bourgeois dans les trois derniers siècles, et le titre de sieur suivi d'un nom de fief ou de domaine. M. Audiat : Le dernier membre de la famille de Brosse de Bretagne. M. C. Bloch La banqueroute des frères Lassalle, négociants en draps de Carcassonne (1702). M. Bourgeois : De l'authenticité d'un diplôme de Henri II en faveur de l'abbaye d'Épinal (1003). M. H. Bourguignat: Charte de franchise octroyée aux habitants de Chagny-lès-Omont (Ardennes), en 1218. M. Ch. Brun De quelques limites dialectales en Languedoc. M. Catta: Chartes de Clermont-l'Hérault (xIe et XIVe siècles). M. Charavay: Notice sur le général Benoît-Louis de Bouchet (1731-1802). — M. P. Collinet Quatre chartes de franchises ardennaises. M. Corot: Mémoire sur une charte de Poinçon (1337). — M. Finot : L'artillerie bourguignonne à la bataille de Montlhéry. M. E. Forestié : Communication de M. Momméja sur une famille de notaires de Caussade, de 1677 à 1811. M. l'abbé Galabert Compagnies anglaises et françaises autour de Caylus et de Saint-Antonin en 1437-1440. M. J. Gauthier: Les livres de raison en Franche-Comté, du xi au XVIII° siècle. M. Guesnon: Les trésoriers des chartes d'Artois antérieurs à la conquête française de 1640. M. l'abbé Guillaume: Dignitaires du Chapitre épiscopal de Gap. De la substitution du français au latin et du provençal dans le département des HautesAlpes. M. Habasque : Autographes de personnages ayant marqué dans l'histoire de Bordeaux et de la Guyenne. M. Jeanroy L'allégorie du faucon dans la poésie du moyen-âge. M. Ch. Joret : Entrevue entre l'empereur Charles IV et le roi de France Charles V en 1378. Etymologie du nom de lieu Caen [origine celtique: Catomagus, champ de bataille]. M. Jovy Tentative de grammaire comparée en Allemagne au XVIIIe siècle. M. Lempereur: L'acapte et l'arrière-acapte en Rouergue. M. Le Verdier : Prénoms en usage aux xvi et XVIIe siècles dans l'ancien pays de Caux. M. Libois : L'emprunt forcé progressif de l'an VII dans le Jura. M. l'abbé Marbot: De deux bréviaires manuscrits d'Aix (x* et xive s.). Marion L'emprunt forcé de l'an IV dans le département de la Haute-Garonne. - M. l'abbé Morel : La mairie de Pontpoint (Oise) de 1153 à 1364. M. Noury La Comédie à Rouen, de 1725 à 1740. Ephémérides de Rouen, de 1591 à 1600, d'après des registres paroissiaux. M. Parfouru : La torture et les exécutions de criminels en Bretagne durant les deux derniers siècles. M. Pasquier La domination française en Cerdagne sous Louis XI. : M. Pierre : Le théâtre en Berry. — M. Raulin : Privilèges octroyés à

[ocr errors]

[ocr errors]

[ocr errors]

M.

la léproserie de Beaulieu près Caen (XIV-XVIIIe s.). M. l'abbé Sabarthès: La Commanderie de Narbonne. - M. de Saint-Saud: Journal de famille du xvie siècle, conservé à la bibliothèque de Bordeaux. M. J. Sahuc Journaux de famille conservés à Saint-Pons (xviie siècle). M. Thoison: Gens de guerre en Gâtinais aux xvie et xvire siècles. M. Veuclin Fêtes de l'agriculture à Bernay pendant la Révolution. M. l'abbé Voillery : La Convocation du bailliage de Dijon aux Etats-Généraux de 1789.

[ocr errors]

~ Nous tenons à signaler l'intéressante communication faite par M. Ad. Guillon, au Congrès des Sociétés des Beaux-Arts des départements: Montréal et les stalles de la Collégiale. Dans ce travail, M. Ad. Guillon a fait connaître en détail cette curieuse petite ville bourguignonne, et son église, dont la tribune du XIIe siècle excitait l'admiration de Viollet-le-Duc; les stalles de 1522, don royal de François Ier, très originales comme sculptures, sont attribuées aux frères Rigoley, de Nuits-sous-Ravières. On peut citer encore deux portes de ville du xiie siècle, ainsi que des maisons des xve et xvie siècles. Le Congrès international des langues romanes se tiendra à Bordeaux du 5 au 10 août 1895. Son but est de réunir les personnes de tous les pays qui voudront discuter les questions se rattachant à l'étude, au développement et à la pratique des langues romanes, c'est-à-dire issues du latin. Voici le programme du Congrès : I. Étude pratique des langues romanes considérées comme moyens de communications internationales et commerciales. Nécessité de cette étude pour activer les relations des peuples latins. -Méthodes employées et mesures prises dans les différents pays pour enseigner les cinq langues romanes officielles (le français, l'espagnol, le portugais, l'italien, le roumain). II. Étude scientifique des langues non officielles et dialectes romans (gascon, languedocien et provençal; catalan et galicien; dialectes d'Italie, parlers rhétique, ladin et roumanche; etc). Leur développement; l'étendue de leurs domaines, leur histoire; leur leur rôle actuel. III. Littératures romanes. Leur histoire et leur action réciproque. Leur état, et leurs rapports actuels. Adresser toute la correspondance concernant le Congrès, au Secrétaire général, M. Sagardoy, 70, rue de Saint-Genès, Bordeaux.

Ouvrages nouveaux :

-

~ Barbier de Montault (Mgr X). Le carrelage de l'église abbatiale des Chatelliers (Deux-Sèvres), au moyen-âge et à la Renaissance. 24 pp. et 5 pl. extraites du Bulletin archéologique. (Extr. des Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. xv).

Blanchard. (Dr Raphaël). L'art populaire dans le Brian-
Société des Editions Scienti-

çonnais. Les cadrans solaires.

fiques, 1895, in-8o,

« Un carnet dans la poche et un appareil photographique sur le dos », M. le docteur Blanchard a parcouru « tous les villages, toutes les maisons isolées de l'arrondissement de Briançon » photographiant les cadrans solaires, notant les devises. Il a publié le résultat de ses observations dans le Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, puis dans un très élégant tirage à part. Le docteur B. a étudié 122 cadrans solaires, dont il donne les devises, latines, françaises ou bilingues. La lecture de ces devises est très curieuse la plupart rappellent la brièveté de la vie ; quelques-unes, œuvre de maçons ignorants, sont incompréhensibles, témoin le rébus indéchiffré sui

vant :

NEC PLURIBUS U. IRIE

PRIDIE LAL ZBSIS ARR MDCCIXXIII

trouvé à Fortville (Briançon). Enfin, le texte de la brochure est enrichi de 31 reproductions de cadrans solaires. De cette très intéressante étude il ressort que le style Louis XV est resté en honneur presque exclusivement jusque vers 1840. A cette date, un peintre piémontais nommé Zarbula aurait été pour ainsi dire l'unique fabricant de gnomons: son genre consiste en décorations rectilignes avec des oiseaux et des emblèmes héraldiques. Chose très curieuse, le style Empire ne paraît nulle part dans tout le Briançonnais. Cette petite étude gnomonique, des plus heureuses, tant par sa forme que par sa nouveauté, mériterait d'être étendue à toute la région des Alpes. Le docteur B. semble le promettre. Il faut souhaiter qu'il réalisera ce projet, car, encore une fois, l'étude très bien faite pour la région de Briançon donne tout lieu d'espérer une suite aussi intéressante. G. D.

~ Guillon (Ad.). Réunion des Sociétés des Beaux-arts des départements à l'École nationale des Beaux-arts, 18 pp. Le Cinquantenaire de la Société archéologique de Sens, 4 pp. Auxerre, Imprimerie de la Constitution, 1895 (Extr. du Bulletin de la Société des Sciences hist. et nat. de l'Yonne, 2o sem. 1894).

[ocr errors]

Fourdrignier. Le menhir de Clamart. Extrait du Bulletin de la Sociéte d'anthropologie de Paris, t. IV (1894). Renseignements et discussion fort intéressants sur ce menhir, appelé vulgairement « La pierre aux Moines ».

m

Funck-Brentano (Fr.). Les lettres de cachet en blanc. Paris, Picard, 1895, in-8° 16 pp. (Extrait du Compte-rendu de l'Académie des sciences morales et politiques). Dans ce travail, lu récemment à l'Académie des Sciences morales, l'auteur conteste qu'il ait été délivré des lettres de cachet en blanc, et cite plusieurs textes établissant que des contrefaçons de pareils documents ont été punies très sévèrement.

--

[ocr errors]

· Notices historiques et cri

m Jardère (H). · Ex-libris Ana. tiques sur les Ex-libris français depuis leur apparition jusqu'en 1895. Paris, L. Joly, 1895, in 8•.

Ce livre avait paru l'année dernière sous forme de revue mensuelle. L'éditeur Joly en a réuni les numéros et a fait ainsi un ouvrage intéressant et curieux venant s'ajouter au livre de M. H. Bouchot, beaucoup plus savant et moins à la portée de tous, aux Archives de la Société Française des collectionneurs d'Ex-Libris, qui remplissent pour la France le rôle d'innombrables Magazines anglais ou américains. Le livre de M. Jardère n'est pas un ouvrage d'érudition sèche et rébarbative, mais une suite de renseignements intéressants et curieux sur les Ex-libris des amateurs français. Les 32 planches qui en forment l'illustration sont la reproduction (très soignée) d'ex-libris que cite ou décrit l'auteur. L'ensemble forme une jolie publication, utile à tous les amateurs et qui certainement leur épargnera ou tout au moins leur facilitera des recherches ardues. L'auteur cependant me permettra de lui exprimer le regret qu'au milieu de ses intéressantes notices on trouve des varia étrangers au sujet et inutiles, des renseignements mondains et jusqu'à une polémique; ce défaut tient, je le sais bien, au caractère de revue qu'affectait l'ouvrage lors de son apparition, mais n'en est pas moins regrettable maintenant que ces articles forment un livre. De plus, il y dans les notices ellesmêmes quelques petites erreurs. Par exemple, M. Jardère ne mentionne que 3 états de l'ex-libris de Paul Arnauldet (p. 84). J'en connais un 4. Mais tout ceci est bien peu important: il n'est pas de livre qui ne prête à la critique et celles que j'ai exprimées ne sont que des observations de détail. L'ouvrage de M. Jardère comble une lacune d'une façon très satisfaisante. Je signalerai comme très intéressante et très utile la bibliographie des ouvrages relatifs aux Ex-libris. Quant à l'illustration, elle a été dirigée par Joly, c'est tout ce qu'il y a à en dire : davantage serait inutile.

[ocr errors]

RICHARD DE BURY.

Merson (Olivier). Les vitraux. Paris, Imprimeries-réunies, May et Motteroz, 1895, 315 pp. et grav. Gayet (H.). L'art persan, ibid, 319 pp.

La Bibliothèque de l'enseignement des Beaux-Arts vient de s'augmenter de ces deux volumes. Dans le premier, M. Olivier Merson a étudié les vitraux depuis l'origine jusqu'au xixe siècle. Nous devons louer les excellentes reproductions qui illustrent cet ouvrage; les dessins, habilement exécutés, permettent de suivre facilement les transformations de cet art, du xır° siècle à nos jours. Nous regrettons cependant que l'auteur se soit confiné dans notre pays; il eût été intéressant de parler plus en détail des vitraux exécutés à l'étranger, en Belgique, par exemple; les vitraux étrangers reproduits dans ce volume sont en trop petit nombre. Nous aurions aussi désiré trouver à la fin de ce travail une liste des peintres verriers et des artistes qui ont fourni les cartons des vitraux.

L'art persan de M. H. Gayet est une bonne étude générale de cet

art pendant les différentes périodes de l'histoire de la Perse. L'auteur passe successivement en revue l'architecture, la sculpture et les arts mineurs sous les Achéménides, les Parthes, les Sassanides et sous la domination musulmane. M. H. Gayet a le mérite d'avoir nettement indiqué le caractère de l'art persan. Cet art n'a pas été une continuation de l'art sassaride; il n'a pas été non plus la base de l'art arabe. Les Persans n'ont pas été des novateurs; ils ont fait des emprunts à tous leurs voisins. Leur architecture est prise à l'Egypte, aux Tartares, aux Mongols, etc.; leurs faïences sont inspirées de l'art chinois; leurs verreries imitent celles de Bagdad, de Byzance, et de l'Egypte. Cet art n'a donc pas un caractère absolument original; il transforme, en se les appropriant, des données artistiques étrangères. Il eût été aussi intéressant d'établir dans un chapitre spécial l'influence qu'eut l'art persan en Europe, au Moyen-âge.

[ocr errors]

Misset (E.). — Jeanne d'Arc champenoise. Première réponse à M.l'abbé L'Hôte. Paris, Champion, 1895, in-8°; 14 pp. Nouveaux arguments produits pour prouver que la maison de Domrémy où naquit Jeanne d'Arc était située en Champagne, c'est-à-dire sur le territoire du royaume, et non en Barrois.

-

Reure (L'abbé). Les méfaits de la Maison de Châtelus. Moulins, Crépin Leblond, 1895, in-8°. 29 pp. (Extr. des Archives historiques du Bourbonnais). - Étude sérieuse, d'après les sources originales, de quelques méfaits de cette famille de hobereaux batailleurs et indisciplinés, du xiv• au xve siècle, avec, en appendice, une note sur quelques documents relatifs à Jean de Chatelus, conseiller et chambellan du roi, bailli de Mâcon et de Saint-Pierre le Moûtier (1340?-1415). Brochure aussi intéressante pour le Forez que pour

le Bourbonnais.

m

Travers (Emile).

Les premiers imprimeurs de Saint-Lô. Le Tual, 1895, in-8°; 20 pp. Analyse érudite de l'ouvrage récent de M. Claudin sur le même sujet, accompagnée d'indications nouvelles.

Périodiques :

Annales de la Société d'Archéologie de Bruxelles, 1895, 2o livr. F. Donnet, La Seigneurie de Wesenbeke et ses possesseurs au XVIIe siècle, p. 235 à 256, pl. et grav. — J. Van der Linden, Les croix de pierre du grand duché de Luxembourg, p. 257 à 279 et

grav.

- Annales de la Société historique et archéologique de Château-Thierry (1893-1894). L. de Laubrière, Quelques mots d'archéologie locale [vases gallo-romains], p. 65 à 71. Moulin, Charles, comte de Broglie, marquis de Dormans, seigneur de Vincelles, Tréloup, Chassins, etc. (1673), p. 72 à 81. - Description archéologique de l'église de Barzy, p. 149 à 157. - Minouflet, Essai

« VorigeDoorgaan »