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QUITTANCES DONNÉES A CLÉMENCE DE FRANCINI

PAR GABRIEL BLANCHARD, PEINTRE ORDINAIRE DU ROI,
ET DAVID BERTRAND, MAITRE SCULPTEUR.

M. E. Couard a fait l'année dernière au Congrès des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, une communication sur Thomas Francini, intendant général des eaux et fontaines de France, 1572-1651 (Volume du Congrès, p. 1469 et suiv.) (1).

Nous donnons ci-dessous deux documents concernant des travaux d'art que fit exécuter dans deux maisons de la rue SaintRoch, Clémence Francini, fille de Thomas Francini.

Clémence Francini, veuve, en 1667, de Pierre le Cousturier, conseiller du roi en ses Conseils d'État et privé et secrétaire de S. M. et de sa Cour de Parlement, avait épousé, en premières

(1) Voir aussi, V. Bart, Recherches historiques sur les Francine et leur œuvre, p. 518–528 du Compte rendu du Congrès des Sociétés des BeauxArts des départements (1895).

noces, Charles de Bailleul, conseiller du Roi, maître d'hôtel ordinaire, lieutenant de vénerie et capitaine de la ville et du château de Corbeil (29'avril 1633). Elle devint, pour la première fois, veuve en 1656.

14 mars 1667.

F. MAZEROLLE.

Quittance donnée par Gabriel Blanchard, peintre ordinaire du Roi, en son Académie Royale, à Clémence de Francini, de la somme de 1,000 livres pour des travaux de peinture faits et à faire dans deux maisons sises rue Saint-Roch, à Paris.

Fut présent Gabriel Blanchard, peintre ordinaire du Roy en son Académie Royalle, demeurant à Paris, rue Saint-Martin, paroisse Saint-Nicolas-des-Champs, lequel confesse avoir receu de dame Clémence de Francini, veuve de feu Messire Pierre le Cousturier, vivant, conseiller du Roy en ses Conseils d'Estat et privé, secrétaire de Sa Majesté et de sa Cour de Parlement, à ce présente et acceptante, qui luy a payé, compté, nombré et délivré, présens les notaires soubzsignés, en louis d'argent et monnoye ayans cours, la somme de mil livres tournois, sur et tant moins des ouvrages de peinture faits et à faire en deux maisons que ladite dame fait construire de neuf, à elle appartenant, sizes rue Sainte-Anne, parroisse Saint-Roch, suivant l'estimation qui sera faite desdits ouvrages; lesquelz ledit Blanchard sera tenu de parachever incessemment et sans qu'il puisse demander aucun payement à ladite dame de Villepreux, qu'après la perfection d'iceux ouvrages, encommancés à faire seulement. De laquelle somme de mil livres ledit Blanchard se tient, contente, en quite ladite dame. Le Cousturier et tous autres, déclarant, icelle dame, que ladite somme de mil livres provient et fait partye de celle de quatorze mil livres tournois qu'elle a empruntée à Mre Estienne Moreau, abbé et comte de Saint-Josse et nommé par Sa Majesté à l'évesché d'Arras, auquel elle en a constitué rente par contract de constitution passé par devant les notaires soubzignez ce jourd'huy; pour satisfaire auquel contract, icelle dame Le Cousturier fait la présente déclaration et à sa réquisition ledit Blanchard a mis et subrogé en ses droitz, actions, hypotèques et privilège ledit sieur, sans aucune garentye, promettant, obligeant, renonçant, etc.

Fait et passé à Paris, en l'estude de Ferret, l'un des notaires soubzsignés, l'an mil six cens soixante-sept, le quatorziesme jour de mars, après midy. Et ont signé :

(Signé): C. DE FRANCINI, G. BLANCHARD, RILLART, FERret.

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15 mars 1667.

Quittance donnée par David Bertrand, maître sculpteur, à Clémence de Francini, de la somme de 1,000 livres pour travaux de sculpture faits et à faire dans deux maisons sises rue Saint-Roch.

Fut présent David Bertrand, me sculteur à Paris, y demeurant, rue Saint-Martin, paroisse Saint-Laurent, lequel confesse avoir reccu de dame Clémence de Francini, vefve de Messire Pierre Le Cousturier, vivant, conseiller du Roy en ses Conseils d'Estat et privé et secrétaire de Sa Majesté et de sa Cour de Parlement, à ce présente, qui luy a présentement payé, compté, nombré et délivré, présens les notaires soubzsignés, en louis d'argent et en autre monnoye ayant cours, la somme de mil livres tournois, sur et tant moins des ouvrages de scultures faits et à faire en deux maisons que ladite dame fait construire de neuf, à elle appartenant, sizes rue Sainte-Anne, paroisse Saint-Roch, suivant l'estimation qui sera faite desdits ouvrages, lesquelz ledit Bertrand sera tenu de parachever incessemment. De laquelle somme de mil livres ledit Bertrand se tient content, en quicte ladite dame et tous autres; déclarant, icelle dame, que ladite somme de mil livres provient et fait partye de celle de quatorze mil livres tournois qu'elle a empruntée de Mre Estienne Moreau, abbé et comte de Saint-Josse, conseiller du Roy en ses Conseils et nommé par Sa Majesté à l'évesché d'Arras, auquel elle en a constitué rente par contract passé par devant les notaires soubzsignés, le quatorziesme du présent mois; pour satisfaire auquel, elle fait la présente déclaration et à sa réquisition ledit Bertrand a mis et subrogé en ses droitz, actions, hipotèques et privilèges ledit sieur évesque d'Arras, sans aucune garentye ny recours quelconques, de la somme cy-dessus payée, promettant, obligeant, renonçant, etc.

Fait et passé à Paris, en l'estude de Ferret, l'un des notaires soubzsignés, l'an mil six cens soixante-sept, le quinziesme jour de mars, avant midy. Et ont signé.

(Signé): D. BERTRAND, C. DE FRANCINI, RILLART, FERRET.

Original. Extrait d'un minutier parisien.

MARCHÉ

POUR LA CONSTRUCTION D'UN MOULIN PRÈS DU PONT-AU-CHANGE

15 avril 1660.

Fut présent en sa personne Nicolas Bescheur, maître charpentier à Paris, y demeurant rue et proche la porte du Temple, parroisse

Sainct-Nicolas-des-Champs, lequel a promis et promet à Charles Boullanger, meusnier, demeurant au fauxbourg Sainct-Martin, parroisse Sainct-Laurens, à ce présent et acceptant, de faire et parfaire bien et deuement, au dire d'ouvriers et gens à ce connoissans, le corps d'un moulin à eau, tournans et travaillans, et autres ustancilles despendant d'iceluy, à la réserve touttesfois de la huche, eauget et trémye et bardeau pour le couvrir; lequel moulin sera mis et posé dessus un basteau flottant sur la rivière de Seine, estant au-dessous du Pont-au-Change; à commencer à travailler ausdits ouvrages par ledit Bescheur incessamment avec nombre d'ouvriers suffizans, sans les discontinuer et le tout rendre fait et parfait, comme dit est, dans deux mois d'huy prochains; à la charge que ledict Boullanger sera tenu fournir pour la perfection desdits ouvrages tant le bois, cloud, qu'autres choses générallement quelzconques et ledit Bescheur ne fournira que ses peines, soings et vacations, pour rendre ledit moulin en estat de travailler et mettra les meules d'iceluy dans le basteau et sur l'empontreure (?) où sera mis ledit moulin.

Ce marché fait moyennant et à raison de quatre cens livres tournois, que ledit Boullanger promet payer audit Bescheur au fur et à mesure qu'il fera et advencera lesdits ouvrages; sur lesquelz ledit Boullanger aprésentement payé et advencé audit Bescheur vingt livres donnant etc., quittans. Car ainsy et par ces présentes, ledit Bescheur promet de rendre compte audit Boullanger du bois qu'il luy a mis en sa possession et autres qui luy pourra mettre, soit qu'il soit employé pour l'effet dudit moulin ou non, suivant le mémoire qui en sera fait entre eux, promettans, obligeans chacun en droict soy, renonçans, etc.

Fait et passé à Paris, ès estudes, l'an mil six cens soixante, ie quinziesme avril. Ledit Bescheur a signé et ledit Boullanger a déclaré ne sçavoir escrire ne signer, de ce enquis.

(Signé): NICOLAS Baicheur, Remi (?), Ferret.

Original. -Extrait d'un minutier parisien.
(Document communiqué par M. F. Mazerolle.)

QUESTIONS

104. Un ami de Guillaume Budė. · Un lecteur de la Correspondance pourrait-il me donner des renseignements sur « Ludovicus Ruzaeus, supprefectus Parisiensis »? Il était ami de Christophe de Longueil et de Guillaume Budé qui lui

adresse les lettres 1 et 14 du livre II et 4 du livre IV (édit. Badius Ascensius, 1531, in-fo). G. D.

105. — La Piscine romaine d'Asquins-sous-Vézelay (Yonne). - M. Ad. Guillon nous adresse la lettre suivante :

« J'ai eu l'honneur de vous adresser, l'année dernière, une petite notice sur les fouilles pratiquées à Vézelay, pendant les travaux faits pour l'adduction de l'eau d'une source prise dans le village d'Asquins, situé au pied de la colline sur laquelle la ville de Vézelay est construite.

<< Pour compléter cette note, je viens vous signaler une trouvaille qui a été faite pendant les travaux de captation de la source, et qui présente un certain intérêt.

<< En creusant le sol, on rencontra un bloc d'argile qui a dû être apporté là, car le terrain environnant est de nature toute différente; puis on a trouvé des murs et des conduites d'eau en pierre qui ont dû être utilisées autrefois, à notre avis, pour une ancienne piscine qui devait mesurer 6 mètres de longueur sur 4 m. 80 de largeur.

« Le mur auquel la source était adossée, offrait une particularité assez singulière: il était orné de trois niches décorées de bandes alternées de coquilles de gros colimaçons et de fragments de scories d'un bleu verdâtre charmant, fixées dans le mur par un ciment rougeâtre que nous croyons être du ciment romain.

<< Les deux niches de droite et de gauche mesuraient 30 centimètres de profondeur sur 60 centimètres de large et 90 centimètres environ de hauteur. Celle du milieu, beaucoup plus grande, était traversée par trois conduites d'eau en pierre; en face de la bouche de ces tuyaux se trouvait un mur contre le quel l'eau devait frapper en arrivant.

« Nous pensons que ce travail était l'œuvre des Romains qui, du reste, ont laissé dans le voisinage des traces de leur passage. Vézelay est situé entre Sens et Autun, deux importantes stations romaines, et le pays était autrefois sillonné de nombreuses voies romaines. C'est à cette cause, dit-on, que Vézelay doit d'avoir été choisie par saint Bernard, pour y prêcher la deuxième croisade.

<< Connaissez-vous des exemples d'ornementation semblable composée de bandes de coquilles d'escargots alternées avec des bandes de scories vitrifiées ?

« ADOLPHE GUILLON. »

Vézelay, octobre 1895.

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