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RÉPONSES

Reliure pour les Colonies (39). Nous devons à l'obligeance de M. Jacqueton les renseignements suivants:

<«< Il est de toute nécessité dans les pays chauds (c'est à la bibliothèque d'Alger que M. Jacqueton en a fait l'expérience) de protéger les reliures contre des vers, inconnus en Europe, qui s'y attachent et les détruisent. Quel que soit le soin mis à préparer une peau, il ressort à la longue un tant soit peu de corps gras qui attire ces vers, et par suite la reliure est perdue. Une reliure ne durerait pas deux ans, si le relieur ne prenait le soin d'empoisonner la colle dont il se sert d'où, dans la préparation indiquée dans la question, l'emploi de l'arsenic et de l'alun. Mais, ces deux corps ne sont pas suffisamment toxiques; le mieux est d'employer des sels de mercure; autrement, sous l'influence du climat, les vers pullulent et il est impossible de conserver des reliures en peau. »

CHRONIQUE

~ A propos de la lettre de M. Brutails, parue dans notre dernier numéro, M. Ed. Corroyer nous informe qu'il ne veut pas continuer une polémique devenue toute personnelle. Il se propose de développer dans une étude spéciale, que nous avons d'ailleurs annoncée dernièrement, ses conclusions appuyées par l'opinion de ses confrères.

Il appartient bien plus, en effet, à la haute personnalité de M. Corroyer d'exposer ses vues et ses théories dans un travail spécial qu'à propos d'une discussion de détail, dont le caractère périodique de notre Revue avait un peu modifié, à notre grand regret, le caractère. Son honorable contradicteur exposera de même les siennes, nous n'en doutons pas, et la science archéologique ne pourra qu'y gagner de toutes façons.

~ A la suite des examens qui ont eu lieu les 26 octobre et jours

suivants, ont été nommés élèves de l'École des Chartes, dans l'ordre

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II.

Escoffier.

12. Gau

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- 13. Le Chartier de Sédouy. — 14. Le Sourd. — 15. Esquer.

- 16. Brou.

20. Philippe.

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M. de Nolhac: Premières

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Les cours de l'École des Hautes-Études ont repris le 4 novembre à la Sorbonne. Voici, parmi les conférences, celles qui intéressent l'histoire et la littérature françaises : Section d'Histoire et de Philologie. recherches sur l'humanisme français. M. Monod: Études critiques sur le règne et la législation de Louis le Pieux. M. Thévenin: Histoire du droit privé, des institutions politiques et administratives de la France au moyen âge. — M. Roy: 1o Études sur les travaux d'érudition du xvr° siècle relatifs à l'histoire des institutions politiques et administratives de la France; 2o Étude de documents inédits sur les conflits de juridiction au xive siècle. M. Giry : 1o Étude des sources diplomatiques et narratives de l'histoire de France pendant la période carolingienne: Loup de Ferrières; Annales de Saint-Bertin; 2o Étude des actes des souverains de la France de 840 à 987, province ecclésiastique de Tours. — M. Longnon: 1o Les noms de lieu de la France, leur origine, leur signification, leurs transformations (noms féodaux et de la période féodale); 2o Les noms de communes des départements de Maine-et-Loire et de la Meuse. M. Gaston Paris: 1° Études de lexicographie romane; 2° critiques sur le texte de Joinville. - M. J. Gilliéron : Étude phonétique de divers patois de la France. Section des Sciences Religieuses. Réformation du xvIe siècle. pravitatis, histoire et théorie.

Études

- M. Jean Réville: La ContreM. Esmein: L'Inquisitio haereticae

~ L'Académie des Beaux-Arts a proposé les sujets suivants pour les concours du Prix Bordin.

Pour 1896: De l'influence des mœurs, des milieux, des croyances, sur l'art de la peinture, depuis le xvr° siècle jusqu'au milieu du xIxo. Pour 1897: Étude sur Jean Goujon et ses œuvres.

- L'Académie des Beaux-Arts, dans sa séance du 19 octobre, a accordé à M. Clausse une 2o médaille de 500 francs (Prix Bordin), pour son ouvrage sur les Basiliques et mosaïques chrétiennes, et une 4o médaille de 500 francs à M. H. Havard, pour sa publication sur Les arts de l'ameublement.

~ Le prix Odilon Barrot (5,000 fr.) a été décerné cette année par l'Académie des sciences morales et politiques, à M. M.-F. Planiol, professeur-adjoint à la Faculté de Droit de Paris. Le sujet mis au concours avait été le suivant: Histoire du droit public et privé de

la Bretagne, depuis l'époque romaine jusqu'à la rédaction définitive de la coutume au xvr° siècle.

Les sujets suivants ont été mis au concours par l'Académie des Sciences morales et politiques. Prix du Budget, 1899: 1o Étudier le régime des manufactures royales en France avant 1789: 2o Histoire de la liberté de conscience et de culte en France depuis l'avènement d'Henri IV jusqu'en 1830; rapports des progrès de cette liberté avec la paix et la prospérité publiques. (Deux prix de 2,000 fr.) — Prix Bordin, 1899. Rapports de la politique coloniale et de la politique européenne depuis la paix d'Utrecht jusqu'en 1789. (2,500 fr.). Prix Saintour, 1899. L'influence italienne au xvie et au xvII° siècle: étude de l'influence exercée en France par les écrivains, les artistes et les hommes d'état de l'Italie de Charles VIII à Louis XIV (3,000 fr.). Les mémoires devront être déposés au secrétariat de l'Institut avant le 31 décembre 1898.

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Signalons dans le Journal des Débats du 22 octobre (éd. rose) un feuilleton sur Du Guesclin dans la légende et dans l'histoire, de M. J. Lemoine, archiviste du Finistère. L'auteur, s'appuyant sur de nombreux documents, établit que Du Guesclin ne fut pas durant sa vie entière, ainsi qu'on le croit, « le représentant du plus pur patriotisme français. >>

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M. Ad. Guillon a reproduit dans le Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (1or sem. 1895) l'intéressant compte-rendu des fouilles de Vézelay, que nous avons publié l'année dernière dans la Correspondance (p. 394-395).

~ Les communications suivantes ont été faites à la séance du 4 novembre de la Société d'Archéologie de Bruxelles :

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P. Saintenoy: Note additionnelle sur les fonts baptismaux. — Les cuves à rebords saillants. — C. A. Serrure : Noms de lieux de l'arrondissement de Mons dont l'origine remonte à un « fundus » romain. J. Van Malderghem: Rôle d'armes du xe siècle. combat chevaleresque d'après les « Gestes ».

G. Hecq : Le

Vient de paraître le 3 fascicule de 1895 du Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France.

~ Vient de paraître le volume de la Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements en 1895 (915 pp. et 44 pl.). Nous avons donné (p. 123 et 124) la liste des communications faites à la réunion de cette année.

~ Le tome V de la Correspondance des directeurs de l'Académie de France à Rome avec les surintendants des bâtiments (1666-1793), publiée par la Société de l'Histoire de l'Art français, vient d'être distribué. M. A. de Montaiglon s'était chargé de cette publication, qui s'arrête actuellement à l'année 1720. Les nombreuses notes, dont il a accompagné les documents, mettent en relief sa vaste érudition.

Ce volume est sa dernière œuvre. Nous apprenons que M. J. Guiffrey a été chargé de terminer le travail.

Le 5° fascicule du Manuel de l'Amateur de livres du XIXe siècle, de M. G. Vicaire, qui vient de paraître, contient l'énumération des ouvrages des collections Gay, Guillaume, Hetzel, Jannet-Picard, Lemerre, des Mémoires relatifs à l'histoire de France, à la Révolution, des conteurs français, etc. Ce fascicule qui termine la lettre C est le dernier du second volume.

~ M. Vidier a commencé, dans le numéro d'août-septembre du Moyen Age, un Répertoire méthodique du moyen âge français, « destiné à faire connaître, pour l'Histoire de France antérieure à l'année 1500 (1515 date extrême), les livres nouveaux et les articles de recueils périodiques ». Nous nous réservons d'en entretenir plus longuement les lecteurs de la Correspondance quand M. Vidier aura terminé l'impression de son Répertoire. Mais, d'ores et déjà, nous pouvons féliciter M. Vidier d'avoir entrepris ce travail très utile et de l'avoir aussi bien fait.

- La Nouvelle Revue rétrospective vient de publier en brochure les renseignements si curieux que notre distingué collaborateur M. le vicomte de Grouchy y avait imprimés récemment sur l'Opéra pendant la dernière année de la monarchie.

On savait M. de Montaiglon poète : moins bon poète qu'érudit, mais aussi bon poète, au moins, qu'Ingres était violoniste. Ce fut d'abord un secret que la modestie du savant réservait à ses seuls intimes; puis, sa Bibliographie révéla le nombre des poèmes de tout genre qu'il avait imprimés tous à fort peu d'exemplaires. Beaucoup d'autres resteront sans doute inédits; du moins, nous devons à la piété d'un disciple du maître regretté la publication de l'Hymne à Cérès, traduction en vers du poème attribué à Homère. Au mois de juin dernier, M. J. Dumoulin, élève de l'École des Chartes, avait bien voulu demander comme une faveur la permission d'imprimer cette œuvre sur les presses de son père, M. D. Dumoulin. Le livre a paru, hélas! au moment même de la mort de Montaiglon; c'est un charmant volume, que M. Dumoulin offre généreusement aux amis de l'auteur, car il n'a pas voulu qu'il fût mis dans le commerce, et il l'a encadré de notes dictées par le cœur, mais trop brèves, sur Montaiglon et sur cet ex-libris, auquel on ne peut maintenant songer qu'avec une profonde tristesse.

La municipalité de Valence-d'Agen va prochainement ériger un buste à François Moulenq, le consciencieux et infatigable auteur des Documents historiques sur le Tarn-et-Garonne. La Société archéologique de Montauban qui a pris l'initiative de cet acte de justice a obtenu qu'une reproduction de ce buste prît place dans la petite galerie des célébrités de la région, nouvellement créée au musée de Montauban.

M. le chanoine Pottier, président de la Société Archéologique de Tarn-et-Garonne, vient d'organiser, dans une des salles de l'évêché de Montauban, un musée eucharistique du diocèse. Excellente innovation qu'on devrait s'empresser d'imiter dans les autres diocèses du Sud-Ouest et du Midi, pour sauver de la destruction et des brocanteurs tous les anciens objets du culte auxquels il est fait une guerre si acharnée.

~~ M. l'abbé Oulès a fait don au musée archéologique de Montauban de la pierre tombale de Jean de Cardaillac, qui fut abbé de Belleperche de 1485 à 1543.

m

Uu certain nombre de sépultures romaines viennent d'être découvertes à Saint-Jean-du-Bouzet (canton de Lavit, Tarn-etGaronne). En dehors de nombreuses poteries, aucun objet particuculièrement intéressant n'a été découvert jusqu'ici.

Le ministre des Beaux-Arts a accordé un subside de 10,000 fr sur la caisse des musées à la ville de Dijon, à titre de subvention pour la restauration de la salle des ducs de Bourgogne du musée de Dijon. A ce propos, la Chronique des Arts (no du 9 novembre) critique le principe des subventions faites à la province sur les fonds de la caisse des musées et craint l'émiettement de ses ressources. Il nous semble tout naturel que cette caisse ne serve pas uniquement à enrichir les Musées nationaux, et que la province profite, en une certaine mesure, des libéralités faites à la caisse des musées par de généreux donateurs.

~ M. de Nolhac, dans le Bulletin de la Société des Sciences Morales, des Lettres et des Arts de Seine-et-Oise, no 1, 1895, vient d'établir d'une façon définitive la distribution des petits appartements de Versailles, sous le règne de Louis XV. Il démontre, en premier lieu, que la décoration de la chambre de ce souverain a été exécutée principalement par Verberckt (1738). De plus, il établit que le cabinet du Roi et le cabinet du Conseil, que l'on avait considérés jusqu'à présent comme deux pièces absolument distinctes, n'en formaient qu'une seule, qui tenait même la place principale dans la vie quotidienne comme dans les évènements extraordinaires du château. M. de Nolhac en attribue la décoration à Rousseau (1755).

E. M.

~ Une très importante villa gallo-romaine vient d'être découverte à Bengy, non loin de Bourges; l'étendue des constructions est considérable, elles paraissent avoir été détruites par un incendie. Des marbres, des colonnes, des mosaïques font supposer une villa luxueuse; les médailles qui ont été recueillies dans ces ruines sont de Gallien, de Claude II, de Tétricus, de Dioclétien et des Constantins. Plusieurs sont de l'atelier de Trèves et de Siscia.

Parmi les menus objets trouvés, on peut citer des ferrements, une amulette, une fibule en ivoire, des entrées de serrures, des clés en

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