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environ), le Conseil d'État prononça la réunion à divers hôpitaux de plusieurs maladreries et aumôneries dans lesquelles l'hospitalité n'était plus conservée. Ces réunions furent précédées d'avis donnés par les évêques et les intendants; ces avis indiquaient sommairement les biens et revenus des établissements dont la réunion était proposée.

Peut-on indiquer si ces avis sont conservés quelque part en originaux ou en copies, particulièrement pour l'Anjou, le Maine, la Touraine et le Poitou? Il ne s'agit pas du texte des édits de réunions, texte que l'on connaît, mais des avis qui ont précédés ces réunions. LL. DE LL.

Peut

73. Généalogie de la famille de Grimouville. on indiquer une bibliothèque où se trouve la Généalogie de la famille de Grimouville citée par M. Guigard dans sa Bibliographie? LL. DE LL.

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74. La croix du clocher de Cadillac. Le clocher de l'église de Cadillac (Gironde) est surmonté d'une croix à double traverse, comme celle de Lorraine. Sait-on ce que cela signifie? Les interrogations faites à Cadillac même n'ont pas donné de résultats.

A. D.

78. Famille de Catin de Ravarines. Quelque lecteur de la Correspondance pourrait-il donner les titres d'ouvrages où il serait question des de Catin de Ravarines? Ravarines est situé près de Marlhes, dans le Forez. Un de Catin de Ravarines a dû être comte du Forez; il y a eu aussi des de Catin à Dijon. Sait-on si le cabinet des titres possède des documents sur cette famille qui a disparu brusquement vers la fin du xvi siècle, dans les dernières convulsions de la Ligue? Les de Catin, de Ravarines et de Dijon, portaient d'azur au heaume d'argent, au chef de même chargé de trois merlettes de sable.

Un de Catin, de Dijon a été conseiller au Parlement de cette ville. A. D.

76. Renseignements biographiques. Je serais très reconnaissant de tous les renseignements historiques que l'on pourrait me fournir sur Mmes de Condorcet et Cabanis, les présidents Freteau et Dupaty.

X. X.

7. Le Sauvage du Roi.

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Liberge, doyen de la faculté de droit de Poitiers, écrit en 1569 dans son Ample discours de ce qui s'est fait et passé au siège de Poitiers : « Ledict capitaine Vacherie avoit autresfois esté en ceste ville compaignon d'estude du Sauvage du Roy. »

Dans un acte reçu par un notaire du Châtelet, le 9 juillet 1570, figure« Pierre de Pero Gonsalles, dit Dom Pedro, Sauvaige et pensionnaire du Roy, demeurant à Paris ».

Qu'était-ce au juste que cette fonction ou cet emploi de Saudu Roi? Connaît-on d'autres textes, imprimés ou manuscrits, où il en soit fait mention? cf. p. 111, 143, 218, 296.

vage

A. T.

RÉPONSES

Carreaux historiés (49). - Nous signalerons encore à M. Momméja les ouvrages suivants, sur la question qui l'intéresse: Amé, Les carrelages émaillés du moyen-âge et de la Renaissance, Paris, 1859, in-4°. — A. de Barthélemy, Carreaux émaillés du XIVe siècle au musée de Saint-Germain-en-Laye, 1875, broch. pl. Espérandieu, Carreaux vernissées découverts aux Chatelliers, près de Saint-Maixent, Paris 1892, in-8°, pl. col. Maxe-Werly, Étude sur les carrelages au moyen-âge (Mémoires de la Société des Antiquaires de France, 1892, p. 257 à 272 et fig.)

CH. DE B.

Une statue de Napoléon Ier à Cassel (62). — Nous avons reçu de M. le D' Boehlau, assistant au musée royal de Cassel, la réponse suivante : la statue en marbre de Napoléon Ier, érigée à Cassel en 1812, se trouve dans le magasin du Musée royal de Cassel; lors de l'entrée des Alliés dans cette capitale, en 1813, elle fut enlevée de son piédestal par la populace.

Elle est malheureusement cassée au-dessus de la cheville; le nez a été brisé ainsi que les bras.

Il a été plusieurs fois question de faire restaurer ce monument remarquable, mais on n'y a plus donné suite à cause des grands frais que cela occasionnerait.

Quant à la médaille commémorative de l'inauguration de cette statue, elle est inconnue et ne se trouve ni dans les collections publiques ni dans les collections particulières.

CHRONIQUE

~ En vertu d'un décret récent, la Société des études historiques est autorisée à accepter le legs d'une somme de 2,000 francs que lui a fait M. Jules-Amyntas-François David, suivant son testament olographe en date du 12 décembre 1888 (Bulletin municipal de la ville de Paris, numéro du 13 mars 1895).

- Par arrêté préfectoral en date du 5 mars, M. F. Claudon, archiviste-paléographe, a été nommé archiviste départemental de l'Allier, en remplacement de M. Vayssière, décédé.

~ M. Collon, archiviste-paléographe, vient d'être nommé conservateur de la bibliothèque de Tours, en remplacement de M. Félix-Alexandre Duboz, décédé à Tours le 26 décembre 1894, à l'âge de 62 ans.

~ M. Ch. Antiq, récemment décédé, a légué au musée de Cluny les objets suivants : une serrure gothique allemamde en fer forgé; un marteau de porte vénitien en bronze, du xvi° siècle; deux sucriers et trois râpes en faïence de Rouen.

La Revue des langues romanes vient de publier la leçon d'ouverture du cours de paléographie et de diplomatique professé par M. J. Berthelé, archiviste de l'Hérault, à la Faculté des lettres de Montpellier. Nous nous sommes rendu compte, en la lisant, du vif intérêt qu'offre cet enseignement et nous ne pouvons que féliciter les étudiants de Montpellier d'acquérir ainsi l'esprit critique et la méthode scientifique que leur professeur doit lui-même à l'enseignement de l'École des Chartes.

mm La Chronique des arts (numéro du 16 mars) a signalé un curieux document trouvé par M. Ph. Vallé, archiviste de la ville de Dijon, qui donne le lieu de naissance du célèbre Hugues Sambin. « Maistre Jehan Boudrillet et Maistre Huguet Sambin, son gendre, ont huit serviteurs qui sont du pays, excepté l'ung qui est frère dudit Maistre Huguet, natifs de Gray... » Ce document est extrait du recensement de la milice bourgeoise de Dijon, en 1557 (Archives de la ville de Dijon, H. 16, fol. 5 vo). Hugues Sambin est donc né à Gray.

Le Journal de la librairie a commencé, le 2 mars, la publication, dans sa chronique, du catalogue des Incunables de la ville de Colmar. Elle se poursuit dans les numéros suivants.

~ M. François-Achille Wasset est mort à Paris le 28 février, âgé de 76 ans. M. Wasset avait collectionné toute sa vie et avait commencé à un moment où personne encore ne s'intéressait aux objets d'art ancien. Il avait réuni une précieuse collection de gravures, dont la vente faite de son vivant, produisit plus de 100,000 francs. Ce n'était qu'une partie accesoire de ses collections, qui comprenaient des ivoires, des émaux, des pièces d'orfèvrerie, des bois sculptés, quelques miniatures et une remarquable collection de médailles allemandes et françaises. M. Wasset n'a pas voulu que sa collection fût dispersée après sa mort et il l'a léguée toute entière au Musée de l'École des Beaux-Arts où elle doit être installée dans une salle spéciale qui portera son nom.

M. le colonel de Beylié avant son départ pour Madagascar a donné au Musée de Grenoble un paysage de Marilhat et une tête de chien de Brascassat, ainsi qu'une somme de cinq cent francs pour la caisse du Musée. Au retour de ses précédents voyages, le colonel avait déja enrichi les collections municipales de nombreuses œuvres d'art d'Extrême-Orient.

~ M.le baron de Baye, dans une nouvelle brochure parue en 1894 (Antiquités frankes trouvées en Bohême), poursuit son recensement géographique des bijoux qualifiés autrefois de mérovingiens, et pour lesquels il a proposé le nom plus général et plus exact de barbares, par opposition aux objets gréco-romains. Toutes les populations germaniques et autres du nord du Danube possédaient des bijoux dérivant du même art et qu'il est souvent très difficile d'attribuer à une population plutôt qu'à une autre. Cependant le baron de Baye croit pouvoir, d'après divers indices, attribuer à des colons francs les objets trouvés en Bohême. En revanche les vases non tournés qui accompagnent les armes et les bijoux, seraient de fabrication locale.

La numismatique vient de perdre un fervent adepte dans la personne du docteur Farge, décédé à Angers, le 6 février, à l'âge de 72 ans. Docteur et professeur à 25 ans, puis directeur de l'École de Médecine d'Angers, médecin de l'Hôtel-Dieu, directeur de l'École supérieure des Sciences et des Lettres d'Angers, qu'il avait contribué à fonder, le docteur Farge n'était pas seulement un médecin distingué, il s'intéressait à tout ce qui est intellectuel et artistique, se montrant à la fois lettré, archéologue, collectionneur, bibliophile, et en toutes choses plein d'une science profonde que sa conversation brillante et pétillante d'esprit rendait aimable et intéressante. Après une remarquable carrière de plus de cinquante ans, lorsque sonna pour lui,

il y a deux ans, l'heure de la retraite, il se voua principalement à l'étude de la numismatique, à laquelle il avait toujours porté un vif intérêt. Il possédait une collection de monnaies qu'il prit à cœur d'augmenter en cherchant à réunir la série des pièces frappées à Angers depuis les mérovingiens jusqu'à 1661, date des dernières émissions angevines. C'est une des rares collections de monnaies qui existent, faites dans cet ordre d'idées, et, pour Angers, de beaucoup la plus complète. En même temps il communiquait à la Société d'Agriculture, Sciences et Arts (ancienne Académie d'Angers), et aux revues de numismatique d'intéressantes notices: Notes de numismatique angevine: le petit Trésor de Martigné-Briand. (Mémoires de la Société nationale d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, 1891, pp. 177 à 185); - Un Maître particulier de la Monnaie d'Angers: Thévenin Braque, 1354-1360. (Ibid., pp. 187 à 201); Denier d'argent mérovingien au monogramme FULco. (Ibid., 1893, pp. 296297).

Différend d'un maître particulier de la Monnaie d'Angers, sous Charles VII (Bulletin de numismatique, Juillet 1892, pp. 175-176.) Ateliers temporaires de Charles VII (Annuaire de la Société française de numismatique, 1894, 8 pp.)

Il a publié, de plus, dans les comptes-rendus des Sociétés de médecine dont il faisait partie, et dans la Revue d'Anjou, divers documents sur la médecine, l'anthropologie, la géologie, l'archéologie et l'histoire locale.

Le docteur Farge, doué d'un sens artistique profond, avait aussi réuni chez lui de nombreux objets d'art, meubles anciens, tableaux, tapisseries, faïences et bibelots de valeur. Il a légué sa collection de monnaies à l'Université catholique d'Angers.

~ Nous enregistrons avec regret la mort de M. Luzel, archiviste du Finistère, décédé à Quimper le 26 février, à l'âge de 74 ans. S'il consacra sa vie à la Bretagne, ce fut bien plus comme poëte que comme archiviste; c'était « le dernier barde », ainsi que l'appelle M. Le Braz dans un article éloquent et ému du Journal des Débats (5 mars 1895, édition rose), où le souvenir de ses fonctions n'est pas même évoqué.

Nous avons parlé dans notre dernier numéro (p. 55) des efforts que fait M. Edmond Groult (de Lisieux) pour la création des muséès cantonaux. Avec une rare obligeance, M. Groult veut bien mettre gratuitement à la disposition de nos lecteurs (qui n'auront qu'à nous les demander la circulaire dans laquelle est exposé son projet et sa Notice historique sur Lisieux.

~ La bibliothèque de la ville de Roanne vient de recevoir un don important. Par son testament, M. Et. Brossard, sénateur de la Loire, a légué à cette Bibliothèque ses livres et ses papiers. C'est une

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