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DICTIONNAIRE

HISTORIQUE.

САРА.

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CAPACCIO (Jules-César), né | édition de la Antichità di Poz

à Capagna dans le royaume de Na-zuolo, in-8°.

ples, gentilhomme du duc d'Ur

CAPANÉE, l'un des comman

bin et secrétaire de la ville de Na-dans de l'armée des Argiens, se disples, mourut en 1631, après avoir contribué à établir l'académie de

gli otiosi. On a de lui, Illustrium mulierum et illustrium virorum elogia, Neapoli, 1609, in-4°, fort rare. II. Il forestiero dialogi, etc., in Neapoli, 1650, in-4°, rare. Ces dialogues, divisés en dix journées, out lieu entre un citoyen de Naples, et un étranger dont il satisfait la curiosité sur les antiquités et les raretés de cette grande cité. III. Neapolitance historic, tome Ier, Naples, 1607, in-4° de 900 pag.,,

fort rare.

Le second volume n'a

pas paru. On prétend que Capac cio n'est que le traducteur de cet ouvrage, et que Fabio Giordano, et non Gordiani comme l'appelle Lenglet du Fresnoy, en est l'auteur. IV. Puteolona historia, Neapoli, 1604, in-4°, fort rare. V. La vera antichità di Pozzuolo, Neapoli, 1607, in-8°, également rare, On regarde encore ces deux ouvrages comme sortant de la même source que les précédens, avec quelques changemens cependant. En 1652, on a donné à Rome une nouvelle

T. IV,

guerre

tingua pendant la de Thèbes, par sa force et son courage. Le premier il escalada les murailles de cette ville, et fut tué sur le haut du rempart, accablé de flèches avoit coutume de dire qu'il ne et de pierres. C'étoit un impie qui faisoit pas plus de cas des foudres de Jupiter que de la chaleur du midi, et qu'il prendroit Thèbes malgré son tonnerre. Il périt de la foudre; et lorsque Thésée fit faire de somp

tueuses funérailles aux autres guerriers morts devant Thebes, on ne de Capanée avec les autres, mais brûla point pour cette raison le corps on lui éleva un bûcher particulier, Voyez EVADNÉ.

* CAPASSO (Nicolas), écrivain célèbre, né en 1671 à Fratta, au royaume de Naples, mort en 1646 à Naples, où il professa la théolo→ gie et le droit civil à l'université. Ses ouvrages, dans l'une et l'autre partie, sont tombés dans l'oubli ; mais on fait un très-grand cas de ses Poésies, en latin et en italien, dout la dernière édition est de Na

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modèle. On en a donné une édition avec la traduction italienne, in-8°, Venise, 1754. On a encore de Capèce des Elégies, des Epigrammes, et un poëme De Vate maximo, que Gessner, sans doute ami de ce poëte, égaloit aux bonnes productions de l'antiquité.

* II. CAPECE (Antoine), savant

pour

* CAPDUELH (Pos de), troubadour et baron dans le diocèse du Puy, vécut vers la fin du 12o siècle. L'historien de sa Vie le re-jurisconsulte du 16° siècle, s'acquit une si grande réputation par son présente comme réunissant à tous les avantages de la figure la va- éloquence dans les causes célèbres leur d'un bon chevalier, les ma- qu'il défendit au barreau, qu'il obtint une chaire de droit civil dans nières d'un homme agréable, le talent de composer des vers, de la seconde école de Naples, et bienchanter avec grace et de jouer des tôt après celle de droit féodal, instrumens. Il ne lui reproche qu'un laquelle il répéta et étendit ses leexcès d'économie : « Ce que cepen- çons sur le chapitre Imperialem, dant, dit-il, on auroit peine à croire de prohibitione feudalium alienationum per Fredericum, et pluen voyant de quelle façon il recevoit compagnie et se faisoit honneur sieurs autres décisions qu'il comde son bien. » Capduelh, comme posa, et qu'il fit imprimer en Sicile. tous les troubadours et chevaliers Il est encore auteur d'un ouvrage intitulé Investitiones feudales. Il de son temps, a partagé sa vie et ses Marc-Antoine chants entre l'amour et la guerre. mourut en 1545. Des pièces qui restent de lui, les CAPECE, jésuite, qui vivoit dans unes sont consacrées à célébrer les le 17e siècle, a écrit un discours différentes beautés pour lesquelles il dell' Excellenza della Vergine, et quelques autres ouvrages de piété. a soupiré, les autres à exciter les princes chrétiens à la guerre sainte. Mais il ne voulut pas se borner à de simples exhortations, et les ayant suivis lui-même dans les expéditions d'outre-mer, il trouva la mort dans la troisième croisade. Les manuscrits de la bibliothèque impériale renferment vingt pièces de ce poëte; elles sont précédées de sa Vie. Nostradamus l'a confondu avec Pos ou Pons de Breuil, que Millot assure n'avoir jamais existé que dans la cervelle de l'historien provençal,

Isabelle CAPECE a publié un livre intitulé Consolazione dell' anima, rempli de réflexions aussi pieuses qu'édifiantes. Cette dame aussi recommandable par son savoir que par une conduite irréprochable, vécut dans le 16° siècle.

* CAPECELATRO (Hector) ነ avocat napolitain, et ensuite conseiller, mort en 1654, a donné deux volumes intitulés Decisioni del regio collateral consiglio. — Augustin CAPECELATRO, son frère, clerc I. CAPÈCE (Scipion), Napolitain, régulier, a publié les ouvrages suipoëte latin du 16° siècle, tâcha d'i-vans, I. Libamentum Ilcasti, 2 vol. miter Lucrèce dans son poëme Des II. I! monte de dio, per lo quale si principes des choses, à Francfort, ascende come per gradi all'altezza 1631, in-8°, et y réussit assez bien. dell' orazione mentale. - François CAPECELATRO, qui vivoit dans le Le cardinal Bembo et Manuce mettoient cet ouvrage à côté de son même siècle, est auteur d'une His

toire de la ville et du royaume de conde présentation, car à la preNaples.

mière il avoit été contre. Alors il fut rayé de la liste des conseillers privés. En juin 1683, le lord Hodans une conspiration, et il fut ward d'Esric l'accusa d'avoir trempé envoyé à la Tour, où le mois suivant on le trouva égorgé avec un contre lui un verdict de felo de re, rasoir. Le jury du coroner lança quoique l'opinion générale fût qu'il

avoit été assassiné.

I.CAPEL. (Arthur, lord), seigneur anglais, fils de sir Henri Capel, mort en 1648, étoit, en 1640, représentant du comté d'Hertford au parlement, et se distingua par sa modération, quoiqu'il penchât pour le parti du peuple. Il vota pour la proscription du comte de Strafford; et depuis il s'en repentit sincèrement. Trouvant que le parlement portoit les choses contre le * CAPELL (Edouard), né en roi beaucoup plus loin qu'il ne le 1713 au comté de Suffolck, mort croyoit convenable, il commença à en 1781, a donné une édition de s'opposer aux mesures violentes. Shakespeare en 10 volumes in-8°; Alors il fut créé lord Capel de Hasans notes. En 1783, l'ouvrage fut dham. Dans la guerre qui éclata réimprimé en 3 volumes in-4°; bientôt après, il servit chaudement c'est une cuivre qui paroit avoir le parti du roi; la chambre des coûté bien des recherches. Capell communes confisqua ses biens. En est encore éditeur d'un volume de 1648, il défendit Colchester avec le poésies appelées Prolusions, et de comte de Norwich et sir Charles la pièce de Cléopâtre et Antoine, Lucas, contre les forces du parle-avec les changemens, jouée à Drument; mais il fut contraint de se ry-Lane en 1758. rendre, et malgré la capitulation, qui promettoit quartier, il fut mis à la Tour. Ayant trouvé moyen de s'échapper il fut repris, et son procès lui fut fait. Il fut condamné à être pendu, tiré à quatre chevaux et écartelé. La peine fut commuée, et il fut décapité. Sa conduite sur l'échafaud fut digne de la cause pour laquelle il périssoit. Pendant qu'il étoit à la Tour, il composa des stances fort belles et très-touchantes, qui ont eu un grand nombre d'édi

tions.

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* II. CAPEL (Arthur), fils du précédent, créé comte d'Essex en mémoire de la fidélité de son père, et pour ses propres services, fut envoyé en ambassade en Danemarck, et nommé lord lieutenant d'Irlande. En 1679, il fut créé premier lord de la trésorerie; mais au bout de quelques mois il renonça à cette place. Il vota pour le bill d'exclusion du duc d'Yorck, à la se

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I. CAPELLA (Marcianus Minéus Félix), poëte latin, vivoit vers l'an 490 de J. C. On croit qu'il étoit Africain et proconsul. On a de lui un poëme intitulé De nuptiis philologiæ et mercurii, et de septem artibus liberalibus. Grotius age seulement de 15 ans, donna une bonne édition de cette production médiocre, à Leyde, en 1599, in-8°, avec des notes et des corrections. 11 rétablit une infinité d'endroits corrompus, avec une sagacité admirable dans un enfant de son âge. On a encore de Marcianus Capella, un Traité sur la musique qui se trouve dans l'édition de Meibomius, Amsterdam, 1652, in-4°.

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* II. CAPELLA (Jean-Antoine), de Naples, philosophe et médecin célèbre, florissoit dans le 17° siècle. On a de lui, Opusculum paradoxicum quod rarò participetur à brutis; Opusculum meteorologi

cum apologeticum cur venti gerantur obliqui; De hydrophobid, seu de pavore aquæ in rabie : Problemata perdifficilia, in quatuor philo marine proceres familiæ epinicia, etc.

| il en devint éperdument amoureux, et le lui fit connoitre. Une figure intéressante parloit en faveur de Bonaventuri; il fut écouté. Blanche ne put se défendre de l'aimer dès leur première entrevue, et elle hésita d'autant moins à se livrer à son penchant, qu'elle prit en ce moment Bonaventuri pour Salviati lui-même, homme d'une maison très-considérable à Florence, et à laquelle la sienne pouvoit s'allier sans disproportion. Désabusée sur ce point dans un second entretien qu'elle

* CAPELLAN ( Antoine), graveur, fut un des artistes qui ont travaillé à Rome, sous la direction d'Hamilton, à la belle collection d'estampes, connue sous le nom de Schola Italica picture, composée de quarante pièces, d'après différens grands maîtres de l'école de pein-eut avec lui, elle perdit l'espérance ture italienne. On a encore de Capellan un sujet antique, gravé d'après une mosaïque; un combat de deux centaures, tigre et lion, d'après une mosaïantique, trouvée à la ville Adrienne. Il vivoit en 1775.

de l'épouser, sans cesser de l'aimer,

et lui défendit de la voir désor

mais. Bonaventuri, plus épris que jamais, trouva moyen de lui faire parvenir un billet, par lequel il la conjuroit, avant de prendre une dernière résolution, de profiter de l'obscurité de la nuit, et du temps où tout le monde, dans sa maison, seroit livré au sommeil, pour venir

* CAPELLEN (Alexandre Van der), seigneur d'Aartsbergen (Voy. AARTSBERGEN ), étoit fils de GerJach Van der Capellen, homme d'un mérite distingué, l'un des plus zé-e trouver, et lui accorder un entre

lés promoteurs de la renaissante liberté belgique, vers la fin du 16o siècle, mort à Arnhem en 1625, à l'âge de 82 ans. Son histoire écrite en vers latins par P. Gakélius, et imprimée à Zutphen en 1626, se trouve jointe aux mémoires du seigneur d'Aartsbergen.

CAPELLI. Voyez CAPPELLI.

tien; ce qui lui étoit d'autant plus aisé qu'elle n'avoit que la rue à traverser. Il la rassuroit en même

temps sur les suites de cette démarche, en lui jurant que sa vertu ne seroit point compromise dans ce rendez-vous nocturne. Blanche, irop foible pour se refuser à cette proposition, sortit de sa maison la nuit suivante, laissant la porte entr'ouverte pour son retour, et se glissa dans la chambre de son amant. Elle le quitta vers le point du jour, et voulant rentrer chez elle, la porte se trouva fermée. Il s'agissoit de prendre un parti prompt et décisif; Blanche engagea sa foi à Bonaventuri, et lui proposa de fuir avec

† I. CAPELLO (Blanche), d'une des plus illustres familles patriciennes de Venise, seconde femme de François II de Médicis, grandduc de Toscane, se vit élevée au rang suprême par un événement singulier. Un jeune Florentin, nommé Pierre Bonaventuri, d'une fa-elle, ce qui fut exécuté sur-le-champ. mille honnête, mais pauvre, commis de la maison de banque que tenoient à Venise les Salviati de Florence, habitoit en face du palais Capello. Il vit Blauche, que la nature avoit douée d'une beauté rare; |

Ils se jetèrent dans la première barque, sans même avoir eu le temps de se déguiser, et, étant sortis heureusement des lagunes, prirent le chemin de Florence. Arrivés à

Pistoie, un prètre leur donna la

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