Considérations sur les principaux événemens de la Révolution Française, depuis son origine jusques et compris le 8 Juillet 1815, Volume 1Impr. Dambray fils, 1820 |
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Veelvoorkomende woorden en zinsdelen
14 juillet Angleterre aristocrates assemblée aurait avaient baron de Breteuil c'est-à-dire c'était cardinal de Richelieu chambre CHAPITRE choses circonstances citoyens classe clergé conseil consentement considérer constitution anglaise constitutionnel cour déclaration décrets délibérations députés du tiers despotisme devait égard esprits états généraux eût événemens factieux faisait fallait Fayette finances force fût garde nationale gentilshommes gouvernemens gouvernement Henri iv hommes impôts institutions intérêts jacobins jamais jours l'Angleterre l'archevêque de Sens l'assemblée constituante l'autorité royale l'esprit l'état législatif liberté lit de justice lois long-temps Louis XIV Louis xvi malheurs Maurepas ment ministre Mirabeau monarchie monarque n'avait n'était nation nécessaire Necker nobles noblesse ordres parlemens parlement pays peuple politique populaire pouvait pouvoir premier presque prêtres principes privilégiés provinces public puissance raient raison reine représentans révolution rien rois s'était séance royale sentimens sentiment servir seul siècle stituante talens tiers état tion triomphe trône vait Versailles veto voulait
Populaire passages
Pagina 293 - Ce qui rendoit au contraire la société françoise un peu superficielle, c'étoient les loisirs de la monarchie. Mais tout à coup la force de la liberté vint se mêler à l'élégance de l'aristocratie,; dans aucun pays ni dans aucun temps, l'art de parler sous toutes ses formes n'a été aussi remarquable que dans les premières années de la révolution.
Pagina 85 - La consternation était peinte sur tous les visages ; ceux qui éprouvaient un sentiment contraire étaient en trop petit nombre ; ils auraient rougi de le montrer. Les promenades, les cafés, tous les lieux publics étaient remplis de monde; mais il...
Pagina 130 - ... mais que les gentilshommes fussent exempts de la contrainte par corps, et de tout subside sur les denrées de leurs terres; qu'ils pussent prendre du sel dans les greniers du roi au même prix que les marchands,* enfin que le tiers état fût obligé de porter un habit différent de celui des gentilshommes.
Pagina 140 - ... de n'accorder aucun autre subside qui ne soit défini pour la somme et pour le temps ; leur droit de fixer et d'assigner librement , sur les demandes dudit seigneur roi , les fonds de chaque département ; La résolution...
Pagina 183 - Sire, nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire ; renvoyez vos soldats aux postes d'où vos conseillers les ont tirés ; renvoyez cette artillerie, destinée à couvrir vos frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers.
Pagina 7 - La révolution de France est une des grandes époques de l'ordre social. Ceux qui la considèrent comme un événement accidentel n'ont porté leurs regards ni dans le passé , ni dans l'avenir. Ils ont pris les acteurs pour la pièce ; et , afin de satisfaire leurs passions , ils ont attribué aux hommes du moment ce que les siècles avaient préparé.
Pagina 200 - Cicéron et Catilina dans Rome ; tels furent M. Necker et Mirabeau en France. Mirabeau , doué de l'esprit le plus énergique et le plus étendu, se crut assez fort pour renverser le gouvernement et pour établir sur ses ruines un ordre de choses quelconque qui fut l'œuvre de ses mains.
Pagina 85 - J'ai vu souvent au spectacle à Paris des allusions aux circonstances du moment, saisies avec beaucoup de finesse ; mais je n'en ai point vu qui l'aient été avec un intérêt aussi sensible, aussi général ; chaque applaudissement...
Pagina 241 - L'assemblée mit, par un arrêté solennel , la dette publique sous la sauvegarde de l'honneur et de la loyauté française, et néanmoins aucune mesure ne fut prise pour donner à ces belles paroles un résultat positif. M. Necker proposa un emprunt à cinq pour cent; l'assemblée trouva, comme de raison, que quatre et demi...
Pagina 85 - ... eu le front de les avouer, par toutes les démarches ouvertes et cachées d'un parti puissant et redoutable ; cependant l'on eût dit, à voir l'étonnement universel, que jamais nouvelle n'avait été plus imprévue. La consternation était peinte sur tous les visages ; ceux qui éprouvaient un sentiment contraire étaient en trop petit nombre ; ils auraient rougi de le montrer.