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cérémonie. M. le comte de Clermont est venu faire sa cour, mais en habit ordinaire; il a en la goutte, et il n'a point été à la cérémonie. Ma le Dauphin ent ener un petit ressentiment de dévoiement, et n'a -que chez le Roi au retour de la messe. La pre faite dans l'église. C'est M. l'évbye de Lances tice à la grande messe seulement; jeard'hui d'évêque officiant a spees Cus Ya...y-Rubempré qui a quetés **** ees 111 chevaliers en revenant 21 wuement quelques-unes de ge missi Teté à vépres. Le prod

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Voilà les nouvelles du Parlement du 31 du mois de

janvier et du 1er février.

Du 31 janvier. La Cour, en délibérant sur la réponse de l'archevêque de Paris du 29, et avant d'y statuer, ordonne que M. le premier président sera chargé de porter au Roi copie de ladite réponse, ensemble copie des arrêtés, arrêts et procédures concernant les deux derniers refus de sacrements dans les paroisses Sainte-Marguerite et Saint-Étienne du Mont.

L'assemblée des chambres continuée à demain dix heures sur l'affairè de Troyes.

M. l'abbé Coquelin fut hier administré, à dix heures et demie du soir, par le curé de Saint-Gervais qui retourna chez le malade ensuite pour le consoler ; il y avoit environ trois cents personnes à la cérémonie. Le curé de Saint-Paul avoit refusé.

Du 1er février. — La Cour a décrété de prise de corps le sieur Franc, porte-Dieu de la paroisse Sainte-Marguerite pour les refus des sacrements faits par lui au sieur Coquelin; décrété de prise de corps le sieur Dubois, curé de la Magdeleine de Troyes et le sieur Rondin son vicaire.

On a averti le Parlement qu'il y a aujourd'hui un refus de sacrements dans la paroisse de Saint-Étienne, et que le sieur Deshayes, qui a administré la demoiselle Coffin, est interdit. Le curé de Saint-Louis dans l'île a donné les sacrements avant-hier, malgré le refus de billet de confession.

Du lundi 3, Versailles. - M. le premier président est venu ici aujourd'hui; il a été vingt-deux minutes tête à tête avec le Roi.

Me de Guerhy est accouchée d'un garçon.

Voilà les nouvelles de ce qui s'est passé aujourd'hui au Parlement.

Les nommés Brunet, Meuriset et Ansel, vicaires et porte. Dieu de Saint-Étienne du Mont ont été condamnés par contumace au ban

son mobilier a ses domestiques. Il laisse à sa sœur son bien de patrimoine; elle a épousé un homme de son nom; il substitue tout ce bien à son neveu le cadet, étant mécontent de l'aîné; il donne à M. de Verzure tout ce qui lui est dû par le Roi, M. de Verzure est exécuteur testamentaire. M. de Caraccioli avoit été chevalier de Malte et ne s'est jamais marié ; on prétend cependant qu'il avoit épousé sa femme de charge. Il est enterré aux Capucins de la rue Saint-Honoré; il leur laisse 2,000 livres pour dire des messes (Note du duc de Luynes.)

nissement perpétuel hors du royaume, comme perturbateurs du repos public, leurs biens acquis et confisqués au profit de qui il appartiendra. Enjoint à eux de garder leur ban sous les peines de l'ordonnance.

Dudit jour, les gens du Roi ont rendu plainte du refus de sacrements fait au chevalier de Villeneuve par les nommés Dubois et Furelli, prêtres de Saint-Étienne du Mont et par un autre prêtre inconnu. Le chevalier de Villeneuve est mort hier sans sacrements. Les chambres ont ordonné une information. Les circonstances de ce refus de sacrements sont : 1° Que l'on n'a point trouvé d'huissier pour faire les sommations aux prêtres de Saint-Étienne du Mont, au défaut de quoi le malade a fait sa déclaration à deux notaires qui ont été appelés à cet effet; 2o que le jour du refus des sacrements et dans le même temps que le chevalier de Villeneuve les demandoit, il falloit les porter à un domestique dans le même quartier, pourquoi il falloit passer devant la porte du chevalier de Villeneuve. Et comme les prêtres de Saint-Étienne étoient informés que ce refus de sacrements faisoit du bruit parmi le peuple, ils attendirent le soir pour donner les sacrements à ce domestique; mais la précaution fut inutile; beaucoup de monde attroupé devant la porte du chevalier de Villeneuve voulut engager les prêtres à entrer chez lui avant d'aller chez le domestique, et sur la résistance des prêtres, il n'y eut que le respect pour le SaintSacrement qui retint le peuple dont plusieurs se détachèrent pour aller chez le commissaire à l'effet de requérir son ministère pour obliger les prêtres à donner les sacrements à M. de Villeneuve, ce que le commissaire refusa comme n'ayant point de juridiction pour agir. En conséquence de quoi le menu peuple se rendit à la porte de SaintÉtienne pour y attendre les prêtres, mais par le même respect pour le Saint-Sacrement, on laissa entrer les prêtres dans l'Église qui surle-champ en firent fermer les portes.

Le chevalier de Villeneuve étoit chevalier de Saint-Louis, lieutenant de Roi de Châlons-sur-Saône, et ne s'occupoit depuis longtemps qu'à soulager les pauvres et les prisonniers. Il avoit quatre-vingts ans.

Du mercredi 5, Versailles. -M. de Macnemara, lieutenant-général de la marine, et M. de la Clue, capitaine de vaisseau, firent hier leurs révérences au Roi; ils sont tous deux destinés pour l'escadre que l'on équipe à Brest. C'est M. Macnemara qui doit la commander. Il paroit que la destination de cette escadre est pour l'Amérique; mais on croit que son départ dépend de l'événement de nos négociations avec l'Angleterre.

M. de Pange, fils de M. Thomas, trésorier de l'extraordinaire des guerres, épouse Mile de l'Épinoy. L'agrément en fut demandé le 1er février.

Milord Clare demanda hier l'agrément de son mariage avec Mlle de Chiffreville, fille de feu M. de Chiffreville, qui étoit premier sous-lieutenant des mousquetaires noirs, et de Me de Breteuil (1). Me de Chiffreville a deux oncles, dont l'un a soixante-neuf ans et l'autre soixantedouze; ils sont fort riches. Me de Chiffreville jouit présentement de 25,000 livres de rente; elle a 18 ans; elle est née la même année que M. de Tessé, premier écuyer de la Reine; elle avoit une sœur qui est morte.

M. de Grimaldi, qui est de la même maison que l'abbé de Grimaldi, aumônier du Roi, fut présenté hier; il est ambassadeur d'Espagne en Hollande; il arrive de Parme où il a resté quelque temps chargé d'affaires particulières. C'est un homme d'environ quarante ans, grand, bien fait, poli et parlant bien françois sans aucun accent. Il a été présenté par M. de Massones.

Il arriva un accident ici à la chapelle le jour de la Purification. Les missionnaires, ce jour-là, chantent leur grande messe de bonne heure. M. Artaud, l'un d'eux, qui a cinquante-trois ou cinquante-quatre ans et qui est depuis vingt ans à la chapelle, étoit le célébrant; il se trouva mal au Pater; c'étoit une apoplexie; il ne tomba pas, et même il put communier et achever la messe aidé par les diacre et sous-diacre. Il a été saigné et a pris de l'émétique; on espère qu'il n'en mourra pas. On a quitté le deuil aujourd'hui.

On trouvera ci-après les nouvelles du Parlement.

Du 4.

- M. le premier président a rendu compte aux chambres de

(1) Cette Mile de Breteuil, mère de Mule de Chiffreville, a sa mère qui a quatre-vingt-quinze ou quatre-vingt-seize ans, sa grand'mère est morte à cent cinq ou six ans. (Note du duc de Luynes.)

ce qu'il a dit hier au Roi en lui remettant les pièces qu'il étoit chargé de porter à S. M. La Cour a ordonné qu'il en scroit fait registre.

Le Roi lui a donné ordre de revenir le mercredi des Cendres, sur les cinq heures, pour recevoir ses ordres.

On a décrété d'assigné pour être ouï le sieur Simonot, ancien curé de la Madeleine de Troyes, impliqué dans les derniers refus de sacrements de cette ville.

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Du jeudi 6, Versailles. M. le duc d'Uzès a été reçu aujourd'hui au Parlement. M. le prince de Condé y a aussi pris séance pour la première fois. Il y avoit à cette réception cinq princes du sang: M. le duc d'Orléans, M. le prince de Condé, M. le comte de Charolois, M. le comte de Clermont et M. le prince de Conty. Il y avoit deux pairs ecclésiastiques, M. l'évêque de Laon (Rochechouart) et M. l'évêque de Beauvais (Gesvres) et onze pairs laïcs: MM. les dues d'Uzès, de Luynes, de Brissac, de Rohan, de Chaulnes, de Rohan-Soubise, de Villars-Brancas, de Nivernois, de la Vallière, d'Aiguillon et M. le maréchal de Belle-Isle. On sait que l'usage est d'avoir quatre témoins, deux pairs et deux non-pairs, dont le rapporteur lit les témoignages après celui du curé de la paroisse. Les pairs étoient M. le duc de Gesvres et M. le duc de Fleury, et les non-pairs M. le maréchal de Balincourt et M. de Senneterre. Le rapporteur étoit M. l'abbé d'Héricourt; c'est toujours un conseiller de grande chambre.

On a rapporté à la grande audience la cause d'une Mme Stringer, qui prétend être de la maison d'Aulède, et qui plaide contre Mmes d'Aulède et de Montsalais et contre M. de Fumel. Elle prétend avoir droit à partager la succession de M. d'Aulède, homme fort âgé qui mourut il y a quelques années; elle dit qu'on l'a traitée d'aventurière, et elle demande des dommages et intérêts. L'avocat qui a parlé pour elle s'appelle Dandasne; il a de l'éloquence et même du pathétique, mais il est fort diffus et ennuyeux par ses répétitions. On peut juger que si Me Stringer obtient des dédommagements, ils ne seront pas considéra

T. XIV.

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