Le Lycée armoricain: Revue de l'Quest, Volume 1

Voorkant
1823
 

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Populaire passages

Pagina 63 - d'un serpent, les yeux d'un basilic, l'humeur d'un chat, « l'adresse d'un singe, les inclinations nocturnes d'un hibou, « le brillant du soleil et l'inégalité de la lune; enveloppez « tout cela d'une peau bien blanche, ajoutez-y des bras, des « jambes et cœtera, vous aurez une femme toute complète.
Pagina 152 - Les prairies et les îles qui le rétrécissent n'existaient pas encore ; il roulait ses eaux sur un sol infiniment plus bas qu'il ne le fait actuellement : les montagnes qui lui fournissaient leurs eaux étaient plus élevées , puisque c'est de leurs débris que son lit s'est successivement comblé pendant un cours de deux cents lieues. Ces montagnes devaient donc condenser une plus grande quantité de nuages, et fournir une masse d'eau plus considérable qu'à présent. Dans ses inondations, il...
Pagina 293 - Voilà l'effet d'une aveugle passion. On cherche avec subtilité toutes les raisons qui la favorisent, et on se détourne, de peur de voir toutes celles qui la condamnent; on n'est plus ingénieux que pour se tromper, et pour étouffer ses remords.
Pagina 144 - C'est pourquoi les anciens avaient imaginé que la déesse de la beauté ne devait jamais paraître sans les Grâces. La beauté ne déplaît jamais ; mais elle peut être dépourvue de ce charme secret qui invite à la regarder, qui attire, qui remplit l'âme d'un sentiment doux.
Pagina 364 - ... qu'il cause est habituelle ; il semble qu'en écoutant des sons purs et délicieux on est prêt à saisir le secret du créateur, à pénétrer le mystère de la vie. Aucune parole ne peut exprimer cette impression ; car les paroles se traînent après les impressions primitives, comme les traducteurs en prose sur les pas des poètes.
Pagina 106 - Enéide, liv. VIII. Vois sur ce mont désert ces rochers entassés, Vois ces blocs suspendus, ces débris dispersés ; Là, dans un antre immense, au jour inaccessible, Vivait l'affreux Cacus, noir géant, monstre horrible. A ses portes pendaient des crânes entr'ouverts, Pâles, souillés de sang, et de fange couverts. Ses meurtres, chaque jour, faisaient fumer la terre. De ce monstre hideux Vulcain était le père. Sa gorge vomissait des tourbillons de feux, Et son énorme masse épouvantait nos...
Pagina 367 - Fuyez, Télémaque, fuyez ! On ne peut vaincre l'amour qu'en fuyant. Contre un tel ennemi, le vrai courage consiste à craindre et à fuir ; mais à fuir sans délibérer, et sans se donner à soi-même le temps de regarder jamais derrière soi.
Pagina 153 - Ce que j'ai dit de l'accumulation des arbres à l'entrée du fleuve, et de l'exhaussement de son lit, n'est pas une supposition hasardée; elle est fondée sur le fait même de la stratification des arbres , dans la Grande-Brière , et sur un effet analogue, produit dans tous les grands fleuves qui, tels que le Missisipi, traversent de vastes pays inhabités , etc. Les arbres flottans font d'immenses dépôts à son embouchure ; ils y accumulent les vases, rendent presque toutes ses passes innavigables...
Pagina 404 - Un jour le laboureur, dans ces mêmes sillons Où dorment les débris de tant de bataillons, Heurtant avec le soc leur antique dépouille, Trouvera, plein d'effroi, des dards rongés de rouille, Verra de vieux tombeaux sous ses pas s'écrouler, Et des soldats romains les ossements rouler.
Pagina 243 - Les Bretons $ dit-il , qui ont donné leur nom à cette île, » en ont été les seuls habitans. Ils vinrent de l'Armorique dans Albion » (l'Angleterre) et s'emparèrent des parties méridionales de cette île.

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