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CATALOGUE

DE LA

FAUNE MALACOLOGIQUE

DE L'ÉGYPTE

par M. PAUL PALLARY

I.

Limites de la faune égyptienue.

La faune terrestre de l'Egypte se relie, dans la portion septentrionale, pour la plus grande part à la faune paléarctique, et pour une faible part à la faune indienne, tandis que, dans la partie méridionale, elle se rattache à la faune équatoriale dont nous. n'avons pas à nous occuper ici.

La faune aquatique offre, au contraire, un caractère d'uniformité excessivement remarquable.

Dans son ouvrage sur la Malacologie de l'Abyssinie p. 150, Bourguignat a nettement défini ces deux grandes zònes de la faune malacologique :

Toute la partie nord du Continent africain n'est peuplé que d'espèces du système européen, appartenant, en plus grande partie, aux sous-centres hispanique et taurique, et aux espèces littorales méditerranéennes

En Egypte, se montrent les formes tauriques. Toute la faune terrestre de ce pays, en effet, provient des contrées syriennes. 1

(1 Ces conclusions qui étaient exactes en 1883, doivent être modifiées depuis les recherches du Père Teilhard de Chardin au Caire; cet excellent observateur a en effet trouvé dans cette ville et aux environs: Buliminus sennaaricus. B. insularis et Opeas gracilis, espèces qui ne peuvent être cônsidérées comme appartenant à la faune paléarctique et qui paraissent plutôt provenir des Indes.

Peut être des recherches plus étendues feront-elles encore découvrir d'autres représentants de cette faune.

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Cette influence taurique se fait sentir à l'intérieur, à peu près jusqu'en Nubie, où elle disparait, tandis que, sur le bord des côtes, elle descend le long du littoral de la Mer Rouge et du golfe d'Aden jusqu'à l'extrémité du Cap Gardafui.

Le grand désert du Sahara ne possède pas de faune propre. Ses oasis sont peuplées de quelques espèces accidentellement importées qui proviennent, pour celles du nord, du Maroc de l'Algérie et de la Tunisie, et, pour celles du sud, du grand centre zoologique africain, Le point de jonction des deux faunes a lieu au niveau de l'oasis d'Insalah, vers la partie centrale du Sahara.

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« C'est au sud de cette immense région désertique que commence vraiment 'Afrique zoologique et que se montre le grande centre de création de ce continent. Ce centre, caractérisé par tous ces genres et par ces espèces que les malacologistes connaissent, se développe, de l'Atlantique à l'Océan Indien, sur toute la surface du continent jusqu'aux terres australes de Natal et du Cap, englobant dans son étendue, la région des grands Lacs, et projetant ses espèces par le cours du Nil jusqu'à la Méditerrannnée.

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L'Egypte a donc une faune fluviale essentiellement africaine ».

1

En résumé, la limite de la faune paléarctique est marquée sensiblement par le Tropique du Cancer à gauche du Nil, et par le 20° latitude N, entre le Nil et la Mer Rouge.

La faune terrestre égyptienne s'arrête done au désert de Nubie: c'est elle seulement que nous allons mentionner dans le catalogue qui suit, tandis qu'au contraire, la faune nilotique, malgré son caractère africain, est très homogène depuis la région des Grands Lacs jusqu'au Delta. C'est ce qui explique pourquoi, dans notre bibliographie, nous n'avons cité que les ouvrages s'occupant de la faune terrestre de la Basse Egypte, tandis que nous n'avons pas mentionné les publications relatives à la faune du Nil ni de la région de l'Albert Nyanza Oukérewé.

Il faut comprendre dans la faune de l'Egypte, celle de la péninsule du Sinaï qui se rattache à l'Egypte et à la Palestine. Voici d'après M. Ancey J. C., 1905, n° 3, 274 la faune de cette région :

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(1) Comparer avec le passage de Fischer Man. de Conchyl., 4887, p. 222 et avec Jickeli (Fauna N.Ost Afrika's, p. 303. MM. Kobelt et Germain expriment, tous deux, une opinion identique. A. Morelet a, le premier de tous, fort bien résumé la question dans le Voyage du Dr. Welwitsch dans les royaumes d'Angola et de Benguela (4868. pp. 28 et 29).

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