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T. X.

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UN MOT DE PHILOSOPHIE MÉDICALE

PAR M. MAIGNIEN

Doyen honoraire de la Faculté des Lettres de Grenoble

Séance du 20 février 1874.

J'ai remarqué dans le 19° tome des Mémoires de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, année 1871-72, une étude de philosophie médicale dont il m'a semblé utile de donner un court aperçu à notre Académie. Je me suis réjoui, je dois le dire tout de suite, de voir, presque par exception, ce qui devrait être la règle, un médecin qui, tout en étudiant de trèsprès la physiologie, ne croit pas seulement à la matière, et fait au positivisme, nom sous lequel se désigne le matérialisme absolu, une bonne et loyale guerre en lui prouvant qu'il est une cause d'ignorance et d'insuccès, même dans le traitement de beaucoup d'affections. L'auteur, M. Perrin, s'attache à démontrer que, dans cette voie déplorable, on ne s'arrête naturellement qu'aux causes immédiates, et que, négligeant les causes plus profondes, on commet par ignorance d'irremédiables erreurs. Cela est juste, en général ; j'avoue cependant que l'auteur y insiste trop absolument, au point de vue de l'observation: il est probable en principe, mais fort

incertain dans la pratique, qu'un médecin positiviste, habitué à n'accepter que ce qu'il voit et touche, ne puisse pas cependant, comme le spiritualiste le plus dégagé, rechercher la cause de la fièvre, par exemple (et c'est celui sur lequel insiste tant M. Perrin), et y voir l'effet d'un autre mal caché dont elle ne serait que la conséquence nécessaire et favorable. Il l'appelle un effort motivé et conservateur. Il cite quelques anciens, le temple élevé à la fièvre, etc., et conclut que la science matérialiste n'y a plus rien compris. Du reste, il critique vivement aussi Bacon et Descartes, pour leur propension positiviste à étudier à part et isolément tout ce qui est physique, et même, pour Descartes, la nature vivante.

Dire que la méthode, en général, sera sujette à beaucoup d'erreurs, que ce positivisme ne pensera pas à bien des analyses qui solliciteront un esprit plus élevé, c'est juste et bon, et cela seul indique déjà un vice dans cette méthode; mais il ne faut pas aller trop loin et prétendre avoir trop raison.

Dans la seconde partie de son étude, M. Perrin insiste heureusement sur ce point, et donne des exemples qui, sans avoir toute la rigueur que réclamerait une thèse philosophique, ont toute leur valeur dans une étude sur des doctrines médicales. «On pourrait, dit-il, établir un parallèle entre les diverses évolutions du matérialisme et l'abâtardissement de la race, l'augmentation des maladies constitutionnelles, les chiffres toujours croissants de la mortalité et notre abaissement politique. » L'idée de cause seule peut servir de guide à l'art de guérir ; il est évident qu'elle n'empêche nullement l'observation exacte, positive, de ce qu'on a sous les yeux, mais elle

fait mieux voir et comprendre; tandis que l'autre méthode craint, dans cet enchaînement de causes, de rencontrer des intentions et peut-être Dieu lui-même. Ce qu'on aime à trouver dans une pareille étude, c'est aussi la compétence du savant, faisant de la philosophie, et de bonne philosophie, à propos de sa science spéciale. Nous voilà rassurés; nous respirons plus librement dans cette atmosphère empestée quand on en a retranché l'esprit et Dieu. Beaucoup, sans doute, ont ces bonnes doctrines; mais ils ne le disent pas assez et laissent le champ libre au règne des nerfs, des membranes et du hasard.

Ce n'est donc pas seulement en philosophie et dans les spéculations scientifiques, que le matérialisme, de quelque nom ou de quelque déguisement qu'il s'affuble, est faux et absurde. C'est même aussi dans la pratique de la médecine, et une statistique d'hôpitaux permet à M. Perrin de nous montrer une effrayante connexion entre les vices, les mauvaises mœurs, et les maladies et la mort. En effet, le caractère des affections morbides exprime l'état des doctrines, des habitudes et des mœurs. Aussi, dit l'auteur, «avec le système qui » considère l'activité de l'intelligence comme le résul» tat du contact chimique du sang avec les éléments >> nerveux-cérébraux, et la spontanéité de la vie comme » un phénomène de l'ordre physique, on ne peut que » s'égarer et tomber dans de funestes erreurs. » Deux écoles sont donc en présence: l'une, négative, ne croit qu'à l'expérimentation, au phénomène, à la matière ; l'autre, affirmative, croit à l'existence des causes premières. C'est toujours quand on fait fausse route qu'on est tenté d'aller plus loin et plus vite; ainsi, voyez

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