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les siens et contribua ainsi beaucoup à la défaite des royalistes Au-delà de la Loire, il fut employé comme aide-major-général sous Stofflet, devint membre du conseil militaire; et même, lorsque le prince de Talmont eut abandonné le commandement de la cavalerie, on le donna à Bérard, au lieu de le restituer à Forestier, qui s'en était démis en faveur du prince. Bérard survécut aux désastres de cette guerre, se joignit d'abord aux chouans ensuite la Vendée, où il concourut à la formation de la seconde armée du centre dont le com andement fut dévolu à Sapineau Il attaqua bientôt le poste de Saint-Fulgent avec Prodhomme, et finit, comme lui, par se joindre à l'armée d'Anjou et HantPoitou. Impliqué dans le complot de celui-ci, il fut gardé à vue, mais il parvint à se justifier auprès de Stofflet. Suivant l'impulsion de Trottonin, Bérard signa la pacification de la Jaunais avant son général, que dès lors il abandonna. Il s'attacha ensuite au général Canclaux, ne parut point dans l'insurrection de 1799, et se fit placer comme garde-général des eaux et forêts à la résidence de SainteHermine, puis à celle de BourbonVendée, où il est mort, quelques années avant la restauration.

ful as

l'avait formé. Peu de temps après, il vint à Paris pour acquérir de nouvelles connaissances, et il y socié à la rédaction du grand Dictionnaire des sciences médicales. Le premier article qu'il y inséra est celui de Cranioscopie; il contient une critique assez faible du système de Gall. Bérard publia ensuite l'article Elément, où il présente un tableau de la doctrine analytique que Barthez et Dumas avaient fondée à l'école de Montpellier. Enfin, il donna dans le même ouvrage, les articles Extase et Force musculaire. Bérard revint à Montpellier, en 1816, et il y professa la thérapeutique dans des cours particuliers. Il publia, l'année suivante, une dissertation sur la distinction entre la petite vérole et la variole d'après les observations qu'il avait recueillies pendant une épidémie qui régna à Montpelier à la fin de l'année 1816, 1 vol. in-8°. Il conçut en même temps le projet d'établir dans cette ville un journal de la doctrine médicale que l'on professait; mais n'étant pas soutenu par les professeurs, il se contenta de publier un ouvrage sur la Doctrine de l'école de Montpellier et sur la comparaison de ses principes avec ceux des autres écoles d'Europe, 1 vol. in-8°. On remarque dans ce travail quelques vues BÉRARD (FRÉDÉRIC), profes- philosophiques, et un style qui ne seur de médecine à Montpellier, od manque d'élégance ni de force. il naquit, en 1789. Voie de bonne auteur concourait en même temps heure à l'art de guérir, il sentinta la rédaction de la Revue médià peine âgé de vingt ans, une thèse calejournal fondé par les docintitulée Plan d'une médecine leurs. Rouzet et Dupan, contre naturelle, ou la nature vonservahissement du nouveau système dérée comme médecin, et le mé- ́ de M. Broussais. Par suite de queldecin considéré comme imita- ques rivalités locales, Bérard revint teur de la nature. Ce titre indique à Paris en 1823, afin d'obtenir une le jeune docteur était pé- chaire de médecine. Il s'associa au nétré des principes de l'école ui doct. Rouzet pour publier l'ouvrage

assez que

F-T-E.

de Dumas sur les maladies chroni ques, 2 vol. in 8o, avec des notes el des commentaires sur la doctrine analytique. Bientôt après parut la Doctrine des rapports du physique et du moral, pour servir de fondement à la physiologie intellectuelle, et à la métaphysique, 1823, in-8°. Bérard y expose toutes ses idées de philosophie. Il publia dans le même temps une lettre inédite de Cabanis sur les causes premières, in-8°, et y ajouta un grand nombre de notes qui ont été blàmées avec quelque raison. C'est à cette époque que l'université le nomma professeur d'hygiène à la faculté de Montpellier. Mais tant de travaux avaient altéré sa santé; il se hâta d'aller à Montpellier pour commencer son cours, et fit imprimer son discours d'ouverture qui a pour objet l'amélioration progressive de l'espèce humaine par l'influence de la civilisation, Paris et Montpellier, 1826, in-8°; ce fut son der nier ouvrage. La mort vint le frapper, le 16 avril 1828, dans la 39o année de son âge. On a encore de Bérard l'Eloge historique de F.-J. Léon Rouzet (extrait de la Revue médicale ), Paris, 1824, in-8°. Il a laissé en manuscrit l'Esprit des doctrines médicales de Montpellier qui a été imprimé dans cette ville, en 1830, in-8°, avec une Pièce historique, sur sa vie et ses écrits, par M. H. Petiot. M. Amédée Dupan a publié une Notice historique sur Frédéric Berard, Paris, 1818, in-8° de 16 pag.

Z.

BERARDI (ANGELO), savant musicien, était né, vers le milieu du 17 sciècle, à Sant-Agata, dans le royaume de Naples. Ayant embrassé l'état ecclésiastique, il fut pourvu d'un canonicat au chapitre de Viterbe,

et consacra ses 1 isirs à la culture de son art. Consulté par les plus célèbres musiciens de l'Italie, il s'empressait de répondre à leurs questions et de résoudre les problèmes qu'ils lui proposaient. Selon Choron (Dict. des musiciens), il règne dans ses ouvrages un ton de pédanterie qui les dépare; mais on y trouve beaucoup de choses utiles; et les artistes les consulteront toujours avec fruit. Les principaux sont : I. Ragionamenti musicali, Bologne 1681. C'est, dit le même biographe, un livre excellent_pour l'histoire de la musique. II. Documenti armonici, ibid., 1687. On y trouve les règles du contre-point double. III. Miscellane musicali, ibid., 1689. IV. Arcani musicali, ibid., 1690. C'est un dialogue dans lequel l'auteur explique les finesses de son art. V. Il Perchè musicale, ovvero Stafetta armonica, ibid., 1693. Berardi dans ce volume, a réuni ses réponses aux principales questions que ses confrères lui avaient adressées.

W-s.

BERAUD (JEAN-JACQUES), physicien et naturaliste, naquit le 5 fév. 1753, à Allons près de Castellane. Après avoir terminé ses études, il entra dans la congrégation de l'Oratoire, et remplit successivement les places de préfet et de professeur de mathématiques et de physique expérimentale, au collège de Marseille. En 1787, il remporta trois prix à l'académie de cette ville, qui s'empressa de se l'associer. Á la révoluA tion. i ne crut pas devoir s'éloigner de Marseille où il jouissait de l'estime générale. Elu membre du bureau central des sections', il fut avec tous ses collègues mis hors la loi après la journée du 31 ma. Il se réfugia en Espagne, où il obtint la charge d'in

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