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LÉGENDES (1)

No 1. PLAN DU CHATEAU D'ANGOULÊME EN 1725.

A. B. C. D. E. F. G. Enceinte bastionnée. (Les bastions A et B existent encore jusqu'aux petites tourelles Z inclusivement.) H. Préau intérieur et château.

0. O". Cour des servitudes.

I. Servitudes et communs.

R. Arsenal.

V. Tour dite du Bourreau (en dernier lieu).

N. Porte du Secours.

K. Mur d'enceinte du parc.

M. Caserne de la garnison du château.

X. Vaste parc et sentiers conduisant aux portes et aux murailles. N' N' N'... Courtine bastionnée ou enceinte primitive du château. Ce plan, extrait du plan général de la ville en 1725, appartient à M. Chénaud, dessinateur du cadastre; il a été tiré des archives de la généralité de La Rochelle. Il existe également un plan de 1753 aux archives des ponts et chaussées de notre département, qui est absolument semblable; c'est le château tel qu'il était après avoir été fortifié, vers 1600, par le duc d'Epernon.

(1) Légendes du plan: Mémoire pour la Conservation du Château, P. 172. (Bulletin de la Société archéologique, troisième trimestre, année 1859.)

N. 2. PLAN DU CHATEAU EN 1790.

1. Bastion C du plan no 1.

2. Vieille halle bâtie en 1778, sur l'emplacement du bastion D. (plan no 1), démolie en 1854.

3. Porte dite Sarrazine (démolie en 1858; c'était la moins importante).

3'. Corps de garde.

4. Grande cour du château.

5. Pavillon d'Epernon (détruit en 1858).

5'. Débris des murailles du comte Alduin, démolies en 1853. 6. Pavilion de Chauveron, bâti vers 1780, démoli en 1833, lorsqu'on a percé la rue de Plaisance.

18. Corps du château.

17. Préau ou cour intérieure.

19. Entrée du préau ou cour intérieure.

20. Sortie donnant sur les communs et sur l'arsenal.

16. Fossés.

7. Offices et cuisines (cantine de la garnison en 1790).

8. Puits du château.

9.9'. Cour des communs et servitudes (basse-cour).

10.10'. Communs et servitudes.

12. Arsenal et ses dépendances.

13. 13. 13. Courtine formant l'enceinte primitive du château. 14. Enceinte extérieuré du château (enceinte bastionnée attribuée

à d'Epernon).

15. Porte principale des fortifications du château.

Ce plan est tiré de deux dessins qui existent, l'un aux archives départementales, l'autre aux archives municipales.

N° 3. PLAN DU CHATEAU ACTUEL (1859).

A'. Préau ou cour intérieure du château.

V'. Porte d'entrée du préau (elle existe).

V". Porte de sortie (murée) pour aller aux anciennes servitudes. B'. Tour de Valois.

O'. Donjon ou tour de Lusignan, appelée aussi tour du Télé

graphe.

D'. Corps de logis (grande salle de Lusignan, au rez-de-chaussée ; de Jean-le-Bon, au premier).

R'. Tour encorbellée (cabinet du duc d'Epernon).
G'. Antichambre ou garde-robe du duc d'Epernon.

1. Grand escalier du château, montant à la grande salle existante.

U'. Petit degré où se réfugièrent le maire et ses adhérents. N' N'. Tours encore existantes qui flanquaient la courtine. M'M' M'. Lignes de façade du nouveau bâtiment projeté qui entraîne la destruction du corps de logis et de la tourelle encorbellée.

Copié sur le plan de la statistique monumentale de M. Michon, moins les bâtiments projetés.

N. B. Au moment où nous terminons l'impression de ce mémoire, nous apprenons que l'autorisation de démolir est donnée et les vœux de la Société archéologique mis à néant; l'œuvre de destruction est déjà commencée ce travail n'a plus qu'un intérêt rétrospectif.

Nous venons de donner une série de trois plans (1) qui remontent jusqu'à l'époque du duc d'Epernon. Si on joint à ceux-ci le vrai plan ou pourtraict de Corlieu, inséré par Belforest dans la Cosmographie universelle de Munster en 1575, nous avons une représentation fidèle de notre château jusqu'à une époque fort reculée; car ce plan de Corlieu devait représenter le château tel qu'il était au temps du comte Jean, et probablement (quant aux parties principales du moins) tel qu'il était à peu près au temps des Lusignan. Eh bien! il résulte de ces documents graphiques, corroborés par tous les textes connus de l'histoire et des chroniques, ainsi que par les notions de l'archéologie architecturale, que, contrairement à ce qu'a dit notre contradicteur, il n'y a jamais eu d'autre château aux grosses tours de pierres que le château

(1) Aucun de ces divers plans ne représente la maison ou le château de la reine, qui était le vieux château, d'après ce que nous avons dit au commencement de ce mémoire; il paraît avoir été détruit par d'Epernon au moment où il fit exécuter les fortifications qui, au dire des auteurs, n'existaient pas avant lui. Cela est d'autant plus probable, que le duc s'était aperçu des graves inconvénients que présentait, pour la sûreté du château, ce bâtiment, qui n'en était séparé que par une petite cour (9, plan no 2), et qui permettait de tirer sur toutes les fenêtres du château, ainsi que cela avait en lieu lors de l'attaque des habitants d'Angoulème, en 1588.

actuel; c'est là qu'a toujours été l'habitation principale, et il faut bien le répéter encore, parce que cela ressort avec une évidence sans objection possible, lorsqu'on a prétendu que les portes 19 et 20 du préau 17 (plan no 2) conduisaient au vrai château, on a pris les communs et les servitudes pour le château; de même qu'en donnant le corps de logis actuel (18, plan no 2, et D', plan no 3) pour habitation aux marmitons, aux palefreniers, aux soudards, en le faisant servir de dépôt pour les provisions et les munitions, on a pris évidemment le vrai château pour les communs et les servitudes. Cela prouve, soit dit sans intention de choquer personne, que, même lorsqu'on a passé les vingt-cinq plus belles années de sa vie à lire Anthémius, Bramante, Vitruve, on ne sait pas tout, et qu'il convenait, dès lors, de traiter avec un peu plus de convenance la Société d'archéologie, qui, elle au moins, si elle n'a lu Vitruve, qui n'a rien à faire ici, sait et comprend la question en litige.

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