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SOCIÉTÉ DES LETTRES, SCIENCES ET ARTS

DE L'AVEYRON.

PROCÈS-VERBAL

DE LA

Séance du 2 juillet 1874.

Présidence de M. E. DE BARRAU, vice-président.

Sont présents: MM. Lacombe; Issanchou; Palous; l'abbé Cérès; l'abbé Féral; le vicomte d'Armagnac; de Montéty; Albespy; l'abbé Alazard; l'abbé Massabuau; Alary; Vésy; L. Bourguet; Viala; Castanié ; l'abbé Truel; Vanginot; Maisonabe et l'abbé Alibert, secrétaire de la Société.

Le procès-verbal de la séance du 15 mars est lu par le secrétaire et adopté.

MM. Galliard, inspecteur d'Académie, et Viala père, s'excusent par lettres de ne pouvoir assister à la séance.

M. le président annonce que M. le docteur Viallet lui a envoyé sa démission de membre de la Société.

M. Lachaize, peintre-verrier à Rodez, est admis sur sa demande et la présentation du bureau en qualité de membre titulaire de la Société.

M. le président communique à l'assemblée les lettres qui ont été écrites par MM. de Montéty, Léon Maret, d'Amade et Ducourneau pour remercier la Société de les avoir admis parmi ses membres.

La lettre de M. d'Amade est accompagnée d'un second exemplaire de son ouvrage sur la Légion d'honneur, et celle de M. Ducourneau d'une brochure dont il est l'au

:

teur et qui pour titre l'Agenais à vol d'oiseau.

L'assemblée ordonne le dépôt dans ses archives du mémoire manuscrit sur les Origines gauloises de l'Agenais,

138e séance.

dont l'auteur, M. Ducourneau, empêché au dernier moment de se rendre à Paris, n'a pu donner lecture au congrès de la Sorbonne auquel ce travail avait été adressé avec le patronage de la Société.

Dans une seconde lettre, M. d'Amade offre à la Société deux écus d'argent, l'un à l'effigie d'Henri II, roi de France, portant le millésime 1560, l'autre à l'effigie de Charles VIII avec le millésime 1563. Ces deux pièces font partie d'une découverte faite au Bastion de France sur les côtes d'Afrique. M. d'Amade a écrit sur ce Bastion un rapport dont l'assemblée décide l'insertion au procès-verbal de la séance.

M. le président communique à l'assemblée une lettre par laquelle M. le ministre de l'instruction publique 'informe qu'il a accordé au Musée de Rodez le tableau de M. Laporte, l'Etude, et Mr Affre blessé, par M. Rigo.

Une autre lettre de M. le directeur des beaux-arts à M. le maire de Rodez, en date du 24 juin, annonce que ces deux tableaux ont été expédiés.

La Société vote des remercîments à M. le ministre et à la députation aveyronnaise, à la demande de laquelle ces deux toiles ont été accordées au Musée de Rodez.

M. le président communique à l'assemblée une lettre de M. Vésy et la circulaire du comité d'organisation des fêtes qu'on prépare à Avignon pour célébrer, le 18 juillet, le 5° centaire de la mort de Pétrarque. Le comité permanent qui a été d'abord saisi de la proposition faite dans cette circulaire et dans la lettre de M. Vésy s'est empressé de déléguer pour représenter la Société à cette solennité MM. le ve d'Armagnac, l'abbé Firminhac, Vésy, membres titulaires, et Cazalis de Fondouce, membre correspondant résidant à Montpellier. Le comité propose en outre à la Société de votez une médaille d'argent pour être décernée en prix dans le concours de poésies qui aura lieu à Avignon à l'occasion de ces fêtes.

L'assemblée vote à l'unanimité la médaille proposée par le comité permanent et ajoute à la liste des délégués les noms de M. E. de Valady, président de la section des lettres, et de M. Poulenc, d'Espalion, membre correspondant de la Société résidant à Paris, auteur d'une traduction des œuvres de Pétrarque.

Le président de la commission d'organisation de ces fêtes, informé de la délibération prise par le comité permanent de la Société, a écrit au secrétaire la lettre suivante :

<< Monsieur le Secrétaire,

de

>> Le comité du centenaire de Pétrarque me charge de vous remercier, et avec vous vos honorés collègues, l'adhésion pleine de sympathie que votre comité permanent a bien voulu donner à notre œuvre. Vos délégués seront les bienvenus à Vaucluse le 18, et à Avignon les 19 et 20. Nous serons heureux de les remercier oralement de la médaille que la Société des lettres de l'Aveyron veut bien mettre à la disposition de notre jury. Il nous serait particulièrement agréable de pouvoir, avant cette époque, nouer de confraternels rapports avec eux, et, pour cela, nous prenons la liberté, Monsieur, de vous rappeler que le jury de nos concours littéraires se réunira à Aix, jeudi 2 juillet, à 2 heures de relevée, à l'hôtel de l'Académie, et que les délégués des Académies en font partie de droit. Soyez assez bon pour transmettre cet avis à MM. vos collègues, en même temps que notre vif désir de les voir se rendre à cette réunion. En tout cas, nous comptons sur eux pour le grand jour ; ils recevront, à leur arrivée, un insigne distinctif, donné par la mairie d'Avignon, et qui leur donnera entrée à toutes les séances et à des places réservées.

>> Veuillez, avec nos remercîments, agréer, Monsieur, l'hommage de ma considération la plus confraternelle. » L. DE BERLUC-PERUSSIS.

>> Aix, 27 juin 1874. »

Le secrétaire dit que lorsque cette lettre lui a été remise il n'était plus possible d'informer les délégués de l'invitation qui leur était faite de prendre part à la réunion qui devait avoir lieu à Aix le 2 juillet.

M. le président informe l'assemblée que M. l'abbé Dalac a donné sa bibliothèque à partager entre la Société et le petit séminaire de Saint-Pierre. Ce partage, facilité d'ailleurs par les instructions du donateur, est déjà fait, et la part qui revient à la Société est de plus de 270 volumes dont M. Masson présente le catalogue.

M. Masson dépose également le catalogue des livres de M. Duval. L'assemblée remercie M. Masson de ce travail dont l'impression aura lieu dès que la Société sera en mesure de publier la liste complète des ouvrages qui composent sa bibliothèque.

M. Valadier ne pouvant assister à la réunion a fait remettre le rapport suivant sur le projet d'impression du dictionnaire patois rédigé par M. l'abbé Vayssier;

<< Voici, Messieurs, le résultat de l'examen auquel s'est livrée la commission que, dans votre dernière séance, vous avez désignée pour : 1° étudier les voies et moyens de publication du dictionnaire patois de notre département; 2o voir quel serait le nombre d'exemplaires qu'il conviendrait d'en tirer, et à quel prix on pourrait livrer le volume.

>> Votre commission a été unanimement d'avis d'adopter le format grand in-8° jésus, imprimé sur deux colonnes, contenant chacune 60 lignes et chaque ligne 42 lettres, et le caractère à employer celui dit petit-romain ou no 9.

» En choisissant ce format et ce caractère, le volume, d'après le calcul des membres très compétents qui faisaient partie de la commission, contiendrait environ 700 pages et pourrait être livré à 7 francs pris au siége de la Société. Ces calculs ont été faits en prenant pour base un tirage à mille exemplaires.

>> Votre commission a pensé que la Société ne voulait pas faire de l'impression de cet ouvrage une affaire de spéculation, mais seulement rentrer dans ses fonds dans un temps plus ou moins éloigné, et qu'ainsi elle pourrait livrer à un prix bien modique un volume qui dans ce format coûte en librairie au moins une dizaine de francs.

» Elle a pensé encore qu'un des moyens les plus efficaces pour la Société de rentrer au plus tôt dans une partie de ses déboursés serait d'ouvrir une souscription en réduisant le prix du volume à 6 fr. en faveur des souscripteurs. Ce serait encore le moyen de voir si, dans le cas où les souscripteurs seraient assez nombreux, il ne conviendrait pas d'élever le tirage de 1,000 à 1,500 exemplaires. >>

La Société décide qu'avant de fixer le prix du volume et de provoquer des souscriptions, l'impression du dictionnaire sera mise en adjudication d'après un cahier des charges qui sera dressé par une personne compétente.

Sur la proposition de M. l'abbé Massabuau, l'un des secrétaires du Congrès scientifique, l'assemblée décide qu'une circulaire sera adressée à tous les membres de la Société pour engager ceux qui ne l'auraient pas encore fait à ne pas différer plus longtemps l'envoi de leur adhésion au congrès.

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M. Boisse, président de la Société a fait, conformément au vou exprimé dans la séance du 20 avril 1873, le résumé des observations météorologiques recueillies à

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