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Voici le Supplément de ma France litéraire depuis 1771 jusqu'à 1796, par lequel l'ouvrage est conduit à l'année 1800., avec les additions et les corrections de beaucoup d'articles. Les Siècles litéraires du C, Desess arts, qui ont paru depuis, ne m'ont pu empê, cher de continuer mon travail. J'en ai donné les raisons dans quelques observations imprimées dans le Magasin encyclop. T. III. (7 A.) N. 12. Brum. An 10. *) Malheureusement ces observations ont été publiées

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*) Le C. D. a répondu, il est vrai, à ces observations, imais d'une manière peu satisfaisante. Au lieu de me réfuter, il saisit cette occasion de déprécier mon ouvrage et de recommander le sien sous plusieurs rapports, lesquels je lui avois applaudi, mais dont il n'étoit pas question, puisque je n'avois en vue que les articles de l'époque commune à nous deux. Il excuse l'omission de beaucoup de livres de 1799-1800, dont cependant il promet le dénombrement dans le titre, parce que les volumes s'im

à Paris trop tard, pour procurer à ce supplement encore plus de notices, que je n'en avois reçus jusqu'alors. Ainsi pour la plus grande partie j'ai été abandonné à mes propres recherches et aux dits Siècles litéraires. Mais en leur comparant mon ouvrage, on trouvera facilement, que, quoique j'aie usé de représailles en me servant de toutes les notices utiles recueillies par le C. D. ou fournies par les auteurs mêmes- je ne l'ai pourtant pas copié servilement et que j'ai travaillé presque par tout indépendamment de lui, puisque je n'ai eu entre les mains ses Siècles litéraires et surtout les derniers Volumes que lorsque mon Supplement étoit presque ache

vé.

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Notez encore, qué plusieurs articles qui nous sont communs m'ont été envoyés par les auteurs mêmes peu de tems après la publication de mon ouvrage (en 1798). Beaucoup d'autres articles ne se trouvent que dans cette France litéraire; de ce nombre sont non seulement ceux d'auteurs qui ont écrit en français, quoique nés en païs étrangers (excepté

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pri moient à cette époque, sans excuser l'omission de ceux de 1797-1798. et enfin par rapport à un certain article. il m'accuse de légèreté et d'indiscrétion, foiblesses, dont il se rend coupable lui-même en annonçant que cet article lui est communiqué par l'auteur. Est-ce donc une indiscrétion, que d'attribuer à un auteur les livres qu'il a publies sous fon nom? n'est-ce pas an contraire une légereté que d'o mettre des livres qu'on pent counoitre par les jounaux, quoique l'auteur n'ait pu les indiquer quelque tens aupa ravant? Mais que repondre à un Litérateur qui affecte de ne pas savoir le vrai sujet de la contestation?

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mes compatriotes, dont on ne trouve ici que les noms, avec la citation de Meusels gelehrtes Deutschland, qui en donne les notices) mais aussi beaucoup d'auteurs nés ou demeu, rans en France. Peut-être v trouvera-t-on du superflu, comme déja le corps de l'ouvrage a paru trop rempli à plusieurs Litérateurs français; mais puisque, au lieu de nuire, cette abondance en articles d'auteurs insignifians, a ses avantages évidens pour tous ceux qui se sont occupés sérieusement de la Bibliographie, je ne m'en excuserai pas. D'ailleurs j'aurois été encore plus complet et principalement plus exact, quant aux articles des Savans et des Gens de Lettres dont les noms sont également chers aux Français et aux Etrangers, si l'on m'avoit aidé plus efficacement que l'on n'a fait. Tous ceux qui m'ont adressé leurs notices verront dans ces articles, dont j'ai même continué plusieurs par des notices soit biographiques, soit bibliographiques postérieures à l'envoi de leurs lettres, que je sais apprécier leur bienveillance. Je leur fais tous les rémercimens dûs à ce service; et comme je suis résolu de continuer mon ouvrage de cinq à cinq ans, je réitère mes instances à tous les auteurs français, de me vouloir bien aider des notices que je ne puis receuillir dans des Journaux litéraires ou dans des ouvrages bibliographiques; mais je le repète encore - par le bureau du Magasin encyclopédique, afin de ne pas multiplier les ports.

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Au reste étant convaincu, d'avoir fait tout mon possible pour le perfectionnement de cet ouvrage, j'en espère d'autant plus qu'on pardonnera à un Etranger qui n'a jamais vécu en France, les fautes d'impression et les Germanismes qu'on y pourra trouver.

Jena en Mars 1802.

J. S. Ersch.

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