Pagina-afbeeldingen
PDF
ePub

ne pense pas que la locution 11 permette de l'attribuer à ses quatre ancêtres; mais je suis de l'avis contraire, plusieurs autres exemples nous montrant qu'à cette époque le titre, probablement de pur apparat, était héréditaire dans une même famille. Quant à Wreszinski, il ne donne, au contraire, le titre tö qu'au plus ancien des cinq personnages, Namrat, et il le traduit faussement Präfekt von Ehnas (?), erreur qui a été relevée et corrigée par Legrain (loc. cit).

13.

, fils de Nesi-Ptah (Ier) [très nombreux monuments qu'il n'est pas utile d'énumérer ici, entre autres une inscription du temple de Maut à Karnak, la stèle de l'adoption de Nitocris, la statue 393 de Karnak trouvée par Legrain en 1904, deux inscriptions de l'Ouâdi-Hammâmat, le cône funéraire n° 260 du Recueil Daressy, etc.]. — Cf. LEGRAIN, Ann. Serv. Antiq., V, P. 39; Rec. de trav., XXXI, p. 5; XXXIV, p. 170; XXXV, p. 208 à 215; XXXVI, p. 58-65; Statues et statuettes, III, no 42.238, et pl. XLVII; Ä. Z., XXXV(1897), p. 18, l.21; Miss GOURLAY et NEWBERRY, Rec. de trav., XX, p. 190 et 192; BREASTED, Ancient Records, IV, S 904 et 949; COUYATMONTET, Inser. Ouddi Hammamat, nos 2 et 51; etc. Les orthographes du titre sont nombreuses :,, ¬£ö, 178, 7, et, sous la forme développée, 1,61

[ocr errors]

et, qui toutes prouvent que le mot Chmdou(-1)

était devenu, à la basse époque, du genre féminin ().

14. S:

(II), fils du précédent (statues nos 46

et 180 de Karnak: LEGRAIN, Rec. de trav., XXXI, p. 6;

(1) Cf. encore les titres de Montoumhat

六街

[merged small][merged small][ocr errors][merged small]

→ sur sa statue acéphale du temple de Maut (GOURLAY

NEWBERRY, Rec. de trav., XX, p. 191, et LEGRAIN, ibid., XXXV, p, 211),

lesquels rendent bien invraisemblable la lecture

[ocr errors]

+

«ha- prince of Thebes to its entirety", des éditeurs de cette même statue;

il convient, je pense, de la corriger en

RECUEIL CHAMPOLLION.

[ocr errors]

16

XXXIV, , p. 170, et XXXVI, p. 65-66, et Statues et statuettes, III, no 42.242, et pl. LI : ¬2, 77, Tet¬1). Le 1). Le personnage est, en outre, nomarque (administrateur) de l'Égypte en son nomarque (administrateur) de la

[ocr errors]

entier, et

Haute-Égypte ».

15.

[ocr errors]

A

(stèle du musée du Caire, provenant de la nécropole de Hassaïa au sud d'Edfou: DARessy, Rec. de trav., XXIII. p. 129 :). Époque Saïte.

par

16.

(statue agenouillée, vue au Caire en 1905 M. Spiegelberg [Rec. de trav., XXXIII, p. 176]: il estet —(2)); var. Tetsur un autre fragment de statue d'Ehnassieh au musée du Caire (DARESSY, Ann. Serv. Antiq., XVIII, p. 29).

17. 3

(son sarcophage de Tounah: R. WEILL, Rec. de trav., XXXVI, p. 92 : A↓☎). Il était en même temps nomarque du nome du Lièvre (Hermopolite) et .. Époque saïte.

18. (bas-relief d'Abydos, où ce personnage accompagne le roi Psamtik Ier et la princesse Nitocris sa fille MARIETTE, Abydos, I, pl. 2b= BREASTED, Ancient Records, IV, p. 460, n. a). Il était en même temps

[ocr errors]

^ «maire (?) de la Ville", c'est-à-dire de Thèbes).

19. (A. WEIL, Die Veziere, § 35 de la basse époque[sic]). Il était en même temps vizir.

20. 2 (table d'offrandes n° 23.099 du musée du Caire, de provenance inconnue: AHMED BEY KAMAL, Catal. général, Tables d'offr., p. 85). Outre le titre, ce personnage portait ceux de «noble héréditaire",

(1) Probablement pour époque pouro.

de même que

est employé à cette

[merged small][ocr errors][merged small]

21. o, notable de Saïs ayant vécu probablement sous les Pharaons Apriès et Amasis de la XXVIe dynastie.

Le titre est écrit tantôt

(statue du Caire : BORCHARDT, Catal. général [inédit], no 679), tantôt

(statue du Caire, Journal d'entrée, no 34.044, et statue de l'ancien Crystal Palace à Sydenham en Angleterre), tantôt enfin - (statue A. 91 du Louvre et statue du Crystal Palace). Voir mon article sur ce personnage au tome XXII des Annales du Service des Antiquités de TÉgypte.

Deux seulement parmi ces vingt et un personnages furent en même temps vizirs.

Lene figure pas dans la nomenclature des titres et fonctions que nous a conservée le nous a conservée le papyrus Hood-Wilbour, édité par Maspero sous le titre Un manuel de hiérarchie égyptienne et datant probablement de la période intermédiaire entre les Ramessides et les Saïtes. Nous ne sommes pas autorisés à voir dans cet oubli une preuve que la haute fonction administrative qu'il servait à désigner était tombée en désuétude, puisque les monuments précités nous ont fait connaître une quinzaine au moins de personnages ayant porté ce titre précisément à cette époque. Mais nous pouvons être tentés d'interpréter le silence du papyrus Hood-Wilbour comme un argument en faveur de la théorie de M. Breasted: le titre imi-ra Chmâou n'avait plus, à la basse époque, qu'un caractère purement honorifique et à sa possession il n'était attaché aucune fonction précise ni aucun pouvoir défini.

En ce qui concerne les pouvoirs du gouverneur de la Haute-Égypte aux plus anciennes époques, je ne saurais

mieux faire que de renvoyer aux excellentes pages par lesquelles M. A. Moret a terminé son travail sur Une liste des nomes de la Haute-Égypte sous la VIII dynastie (dans les Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1914, p. 571-573).

UN TERME ALEXANDRIN

DANS

LA TOPONYMIE DE MARSEILLE,

PAR

M. PIERRE JOUGUET.

Le petit problème, pour lequel une solution va être ici proposée, intéresse l'histoire et la topographie de Marseille antique. Je ne l'aurais sans doute jamais abordé, s'il ne m'avait été signalé par mon ami M. Michel Clerc, et je n'aurais certainement jamais songé à publier mon hypothèse, s'il ne l'avait jugée digne d'attirer l'attention des érudits travaillant comme lui sur le domaine de l'histoire provençale, domaine que depuis longtemps il a fait sien. C'est à lui et c'est à eux d'éprouver ma conjecture au contact des réalités d'un passé qu'ils s'appliquent avec tant de talent à faire revivre. Je la leur soumets avec toutes les réserves nécessaires; mais, si elle se trouvait justifiée, elle ne serait pas déplacée dans un recueil consacré à la gloire de Champollion le jeune, puisqu'une fois de plus la lumière nous serait venue des textes égyptiens.

Au troisième livre de son poème, Lucain, dans la narration du siège de Marseille par César en 49, raconte que celui-ci, pour combler la dépression profonde qui séparait le camp des assiégants et la ville assiégée, fit construire une immense terrasse (v. 381-382):

Tunc res immenso placuit statura labore
Aggere diversos vasto committere colles.

« VorigeDoorgaan »