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commence par (pouvaient n'être que des petits-fils du fondateur de la XVIIIe dynastie.

Quant au second cartouche tracé sur le vase du Louvre et dont le signe initial est seul lisible, il est permis de se demander si l'on n'avait pas là une autre mention de la reine Nebet-ta, connue justement par un autre monument du Louvre (1), une statuette de la ↓↓↓

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1813 également fille d'Aâh

suite d'Amenhotep Ier, dont nos fresques ne

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Il y a longtemps que j'ai proposé (2) de ne voir dans ce cartouche que la finale soit nou neb, qu'une mauvaise transcription de l'hiératique du nom du roi connu par la Liste des ancêtres et la table d'offrandes Clot bey. Je crois cette assimilation généralement admise (3).

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(Salle historique, n° 7. MASPERO, Momies royales de Deir el-Bahari,

p. 636.

(2) DARESSY, Recueil de travaux, \III, 1891, p. 146. (3) GAUTHIER, Livre des rois, t. I, p. 168, 5 et 6.

En même temps que j'établissais l'identité de S-kheptneb-rê et de S-nekht-n-rê, je donnais les raisons qui militent pour une lecture de ce nom. Depuis lors, aucun renseignement nouveau n'est venu nous éclairer sur le motif qui a fait graver sur le socle de la statuette d'Harpocrate du musée du Caire() en même temps que celui de Binpu celui de deux ou trois autres personnages qui sont apparemment de la XVIIe ou du commencement de la XVIIIe dynastie. On doit tenir compte que ce bronze est d'époque saïle et les quatre cartouches qui entourent la base peuvent n'avoir aucun lien historique, ayant pu être choisis au hasard, pour des motifs que nous ignorons, par l'Egyptien qui a fait orner ainsi cette image

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Il est étonnant que la légère rectification à faire pour rendre ce nom correct n'ait pas été indiquée depuis longtemps (2). Les deux petits signes qui précèdent l'oiseau sont les parties disjointes du caractère, et le cartouche est à lire 1 a. Le vocable est connu, et notamment l'un des fils de Ramsès II s'appela ainsi.

Ce mot en lui-même nous fournit un renseignement historique. Pour que le prince ait porté un nom aussi caractéristique, & maître de la Syrie», il fallait que les Égyptiens fussent alors en possession de cette contrée. Or d'après les documents que nous possédons à ce jour, Thotmès Ier serait le premier Pharaon qui aurait conduit ses troupes jusque dans la Syrie septentrionale, où il aurait

(1) DARESSY, Catalogue des divinités, n° 38189.

(2) GAUTHIER, Livre des rois d'Egypte, t. II, p. 398.

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érigé des stèles triomphales revues plus tard par Thotmès III. On en peut déduire que Neb-n-khal était un fils de Thotmès Ier, né vers le moment où le pays était dans l'enthousiasme de ses premières victoires sur les peuples de l'Asie occidentale.

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3. Chez Burton l'oiseau de tête ressemble un peu à la grue bi, autrement l'unanimité serait acquise à la lecture sit pour le début; et pourtant je ne suis pas satisfait de cet accord à la suite on s'attendrait à trouver un nom de divinité, ce à quoi ne se prêtent nullement les traces de signes indiquées par les différents copistes, qui, dụ reste, ne sont d'accord que pour le second caractère, r. Au premier trait mince de B., P., et W., Lepsius substitue; après le troisième trait, B. et C. n'indiquent qu'une lacune, P. soupçonne un vase nu; W. transforme le trait en bec de deux oiseaux se suivant, fort indécis;' L. trouve que le groupe est trop rare et le remplace, trois grues. C'est pourtant ce nom dont on n'a pas d'autres exemples, dont la composition ne s'accorde pas avec les données connues sur la mythologie, aucune divinité ne portant le titre de « créateur des esprits", que l'on voit figurer dans les Livres des rois publiés depuis le Königsbuch comme lecture certaine du cartouche! Mieux vaut avouer que la forme du nom nous échappe et je ne serais pas surpris qu'à cet ensemble il faille substituer , appellation de la femme de Thotmes ler,

par

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qui fut mère de Thotmès II.

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La rectification s'impose : c'est

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la petite

fille que l'on doit fire, en s'appuyant sur les données P., W. et L.

A ces rectifications de noms se présentant sous une forme insolite due au mauvais état des inscriptions, me sera-t-il permis de présenter une dernière hypothèse, d'une certaine hardiesse, je le reconnais, au sujet du cartouche II. 10. On voit là représenté une divine épouse dont la présence n'a pas été sans intriguer les égyptologues qui ne la connaissent pas par pas par ailleurs. Je suis tenté de croire que le décorateur du tombeau a encore mal lu le manuscrit hiératique qu'il avait sous les yeux, ainsi qu'il l'avait fait pour Snekht-n-rê transformé il aura cru

en Skhent-neb-rê. Dans le

déchiffrer

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groupe

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et aura ainsi changé Kitten

ou par abréviation. La princesse Khebit(?) nefru est connue comme fille de Thotmès Ier, et bien qu'elle semble être morte assez jeune, le titre de ne lui est pas moins accordé sur un bas-relief d'une tombe de Gournah). Nous avons tant de preuves de l'insouciance des artistes chargés de l'ornementation des tombes qu'une erreur de transcription aussi forte ne doit pas nous surprendre outre mesure.

Je n'ai pas l'intention de développer ici une étude sur

Denkmaeler, III, pl. VIII, b,

la famille des premiers rois de la XVIIIe dynastie. La seule remarque que je pense pouvoir présenter, c'est qu'après ces rectifications évidentes ou probables qu'on doit faire subir aux noms de la table de Khâ-bek hent, la constatation des erreurs commises par les scribes qui ont dressé et peint la scène, il n'y a aucunement à se fier à ce monument pour essayer d'en tirer l'ordre de progéniture ou de parenté des princes ou princesses qui y figurent; ces personnages ont été répartis dans les deux registres un peu au hasard, sans tenir même compte des quatre souverains mis en tête de chaque série, sans aucun souci de la chronologie. La seule tentative de classement, qui me paraît ressortir de cette étude, me semble avoir été celle de mettre au premier rang la famille d'Amenhotep Ier, dont un certain nombre de membres avaient droit de faire précéder leur nom de celui d'Aahmès, et de figurer au registre du baş la famille de Thotmès Ier, ainsi que le fera ressortir le résumé suivant (1).

Groupe des filles d'Amenhotep.

Groupe des épouses royales et divines.

I

5. A. Merit-amen, citée à Turin avec Sit-Amen (I. 8).

6. Ta-urt(?), inconnue par ailleurs.

7. Kamsit, qualifiée par erreur (?) mère divine, inconnue.

8. Sit-Amen, accompagne Amenhotep sur la stèle 34029 du Caire.

9. Si-Amen, prince.

10. A. Sit-ka-mès, adorée avec Amenhotep sur une
stèle du British Museum.

11. A. Hent-ta-meh, fille de la reine An-hapi.
12. A. Tu-mer-set, fille de la reine Aâh-hotep II,
sœur et femme d'Amenhotep ler.

13. Aâh-mès, fille d'Amenhotep Ir, épousa son frère
Thotmès Ier.

14. A. Si-pa-ari, prince, frère? d'Amenhotep.

(1) Je fais précéder de A les noms des personnages dont on a trouvé le nom commençant par Aahmès.

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