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m (12), ← - 5 brrr (13), Filtex (1).

(12), I

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III. provenant d'un végétal Shie

(15).

IV. d'origine minérale : -(1).

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Pap. med. de Berlin, IV, 3; XII, 12 et passim; Pap. Ebers, II, 13; IX, 12; XI, 13 et passim; Pap. Hearst, III, 14; IV, 2 et passim.

(2) Pap. Ebers, LXV, 5.

(3) Ibid., XLIII; 8; LIX, 8.

(4) Ibid., XCVII, 21.

(5) Ibid., LXI, 7:

(6) Ibid., LXXXII, 9.

(7) Ibid., LXXXII, 9.

(8) Pap. Hearst, II, 3.

(9) Pap. Ebers, LXVI, 10; LXXXII, 8-9; Pap. Hearst, X, 7.

(10) Pap. Ebers, LXXXVIII, 15; Pap. Hearst, XI, 3.

(11) Pap. Hearst, VIII, 3; X, 7.

(12) Pap. Ebers, LXVI, 1.

(13) Ibid. LXVI, 10; LXXIX, 8; LXXXII, 14.

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(14) Pap. méd. de Berlin, VII, 8.

(15) Ibid., XXVII, 11.

(16) Ibid., XXII, 8.

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(17) Ibid., LXXXV, 4-5.

(18) Ibid., XXXV, 10-11.

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L'examen, même superficiel, de cette nomenclature montre l'impossibilité de traduire exclusivement par «graisse. Il y en a d'autres preuves plus directes encore. C'est d'abord l'emploi du

les mêmes médicaments

Miki (6),

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et du

111

dans ☎ (5).

(7).

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On a rendu, il est vrai, par «Talg», «suif » (8) et par «Schmalz » (9), graisse. Il n'y a pas lieu de s'arrêter à cette distinction que rien ne semble justifier. , de même que son dérivé copte wт, est le nom générique de la graisse et non celui du suif en particulier. On reconnaîtra sans peine que la traduction & suif d'oie » de n'est pas possible. L'emploi du dans les potions (10) et les clystères (1) prouve d'autre part qu'il s'agit, parfois du moins, d'une matière fluide. Un passage du traité relatif aux affections du, contenu dans le Papyrus Ebers, et sur lequel Stern a déjà attiré l'attention (12), le confirme :

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(2) Pap. méd. de Berlin, XVI, 8; XVIII, 3, 5, 6; XIX, 4.

(3) GRIFFITH, Hierat. pap. from Kahun and Gurob, pl. V, 1. 39.

Pap. Ebers, XXXIII, 14.

(5) Ibid., LXX, 7.

(6) Ibid., LXXVIII, 9.

(7) Ibid., XXXI, 19.

(8) WRESZINSKI, Der grosse medizinische Papyrus des Berliner Museums,

P. 71, 73 et passim.

(Ibid., 52, 56, 70 et passim.

(10) Pap. med. de Berlin, XIX, 7, 11; XX, 4 et passim.

(1) Ibid., XVII, 9; XVIII, 5, 8; XIX, 4.

(12) Papyros Ebers, t. II, p. 23.

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si tu palpes un individu qui souffre d'un šena du cardia (2) et que tu constates que celui-ci va et vient sous tes doigts comme de l'huile dans une outre (3), dis-toi, en raison de cela, que (l'estomac) est envahi à son orifice par le phlegme". Il semble qu'il soit encore question de l'huile dans une autre prescription du même traité : † Hi

ระ

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X

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e

tu mangeras quelque chose de gras après cela,

soit de la viande grasse, soit de l'huile ". Nous voyons que l'on fabriquait du

graines oléagineuses:

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avec des

l'huile qui est faite avec les graines du ricin», le xixivov Xalov() des auteurs grecs, qui est appelé aussi

du Louvre.

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dans l'inscription de la statue A 90 du musée

Ici, le sens huile » s'impose absolument. Dans d'autres circonstances, s'il ne se dénonce pas avec une netteté aussi grande, il résulte néanmoins du contexte. Le méconnaître serait admettre que les Égyptiens n'ont fait usage de l'huile que tardivement, puisque le mot qui la désigne d'une manière indiscutable, et qui seul a survécu en copte, o, NE2, ne figure pas dans les textes médicaux et ne paraît pas avoir été introduit dans la langue avant le Nouvel Empire. Or nous savons qu'ils ont tiré des fruits du Moringa oleifera LAMK., à une époque fort ancienne, une huile appelée 148, l'éλaιov Baλá

(1) Pap. Ebers, XL, 1-2.

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(2) Le est ce que les médecins grecs nommaient τὸ στόμα τῆς yaotpós l'orifice (litt. «la bouche") de l'estomac, c'est-à-dire l'orifice antéro-supérieur de l'estomac, le cardia.

(*) Litt. «un cuir». On ne peut guère donner ici à ce mot un autre sens que celui d'outre».

(*) Pap. Ebers, LV, 1.

(5) Ibid., XXVII, 11: cf. Papyrus Harris n° 1 (XXVII, 10):

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des oliviers.... pour la fabrication

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vivov des Grecs), qui est notre huile de ben (2). Le fait implique qu'ils ont utilisé d'autres espèces d'huile. C'est à tort que Brugsch (3), et quelques savants à sa suite, ont voulu voir dans baq le nom de l'huile (4) ou, plus spécialement, celui de l'huile d'olive). Le figurent conjointement dans les listes du Papyrus Harris no 1(6), ce qui les différencie. L'étude qué M. V. Loret a faite du premier ne laisse subsister aucun doute sur leur nature respective.

et le

Un point paraît donc définitivement acquis, c'est que T'on a désigné tout d'abord l'huile par l'expression, puis, plus tard, par le moto.

Par suite d'une heureuse circonstance, il est possible de déterminer, à l'aide d'un document étranger à l'Égypte, les diverses valeurs sous lesquelles fut encore employé. L'huile blanche,, dont le nom se rencontre assez souvent dans les textes médicaux, est citée par Hippocrate, et les mentions fréquentes qu'il en fait, sous des appellations variées, mais concordantes, montrent dans quelle mesure la difficulté que les modernes ont éprouvée à rendre fidèlement se justifie. Le

médecin de Cos recommande à maintes reprises, en particulier pour le traitement des maladies des femmes, l'emploi d'une drogue qu'il nomme indifféremment : 1° ἔλαιον αἰγύπτιον λευκόν (") « huile blanche égyp

(1) THEOPHRASTE, De odoribus, VI, 30; DIOSCORIDE, I, 40; cf. PLINE, XII, 46. Pour cette huile, voir BUSSEMAKER et DAREMBERG, OEuvres d'Oribase, t. II, p. 898. Le terme égyptien a été étudié et identifié par V. Loret (Recherches sur plusieurs plantes connues des anciens Egyptiens, dans le Rec. de trav., t. VII, p. 104, et La flore pharaonique, 2° édit., p. 86, no 145). (2) Les lexiques coptes lui donnent le nom de MOCXWXION, MOCXOEXAION, Ws, scale, n° 43, fol. 32, v°, l. 12, et n° 44, fol. 65 ro, 2o col., I. 18.

(3) Dict. hierogl., t. II, p. 425, suppl., t. V, p. 452.

(4) REISNER, The Hearst medical papyrus, p. 21.

(5) WRESZINSKI, Der grosse medizinische Papyrus des Berliner Museums,

p. 52, 64, 73.

(6) K. PIEHL, Dictionnaire du papyrus Harris n° 1, p. 2 et 49.

(7) É. LITTRÉ, OEuvres complètes d'Hippocrate, t. VII, p. 342; t. VIII, p. 90, 308, 340, 400.

tienne, var. aiyúπTIоv eλαιov(1) « huile égyptienne », λeuκὸν ἔλαιον «huile blanchen (2); 2° ἄλειφα λευκὸν αἰγύπ Tov (3) graisse (onguent) blanche égyptienne", var. ἄλειφα αἰγύπτιον (4) graisse égyptiennen; 3° αἰγύπτιον λɛvnòv μúρov (5) « parfum (huile aromatique) blanc égyptien, var. alуúπTION μúpov) parfum égyptien", λɛuxov μúpov « parfum blanc »("), et même, suivant la coutume assez répandue de donner au produit le nom de son pays d'origine, αἰγύπτιον (6), λευκὸν αἰγύπτιον (9).

(6)

Plusieurs passages des écrits d'Hippocrate démontrent qu'il attachait à ἄλειφα et à μύρον un sens analogue à celui d'huile, λatov. Il nomme le plus souvent l'huile de roses, pódivov eλatov, comme le font les médecins grecs; mais il l'appelle aussi ἄλειφα ῥόδινον et ῥόδινον μύρον, et cela dans des cas où la confusion n'est pas permise, puisqu'il associe alors le nom de l'huile de roses avec celui de l'huile blanche égyptienne äλepa pódiovi αἰγύπτιον (10), ῥόδινον μύρον ἢ αἰγύπτιον (11) « de l'huile de roses ou (de l'huile) égyptienne".

On peut comparer, ce qui explique par analogie cette synonymie, l'emploi, en égyptien, de formes telles que (statue A go du Louvre), qui correspond à) - (12) et au grec xíxivov daιov (13), et le démotique sogne (CON) 'n ouert (1), identique à nez ΠογῊΡΤ et à ῥόδινον ἔλαιον.

Nous ignorons la composition de cette huile blanche; (1) É. LITTRÉ, CEuvres complètes d'Hippocrate, t. VII, p. 322; t. VIII, p. 206, 322.

(2) Ibid., t. VII, p. 320; t. VIII, p. 206, 394.

(3) Ibid., t. VII, p. 430; t. VIII, p. 204, 304.

(4) Ibid., t. VIII, p. 158, 208, 396.

(5) Ibid., t. VIII, p. 192, 294, 398, 502.

(6) Ibid., t. VII, p, 322; t. VIII, p. 160, 176, 190, 206, 404. (7) Ibid., t. VIII, p. 398.

(8) Ibid., t. VII, p. 366.

(Ibid., t. VIII, p. 270, 398. (10) Ibid., t. VIII, p. 158. (11) Ibid., t. VIII, p. 176.

(12) Pap. Ebers,XXVII, 11.

(13) É. CHASSINAT, Un papyrus médical copte, p. 68.

(14) Pap. mag. de Londres-Leyde, V, 9; XII, 28.

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