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Maria (), Michel, Gabriel, Souleel (2). Tu l'amèneras dans un état de dartre (3). Lève-toi dans ta colère (4) et fais la descendre jusqu'à une fin tourmentée (5). Tu me (?)...-ras en bas jusqu'à un (?).............. (6) fera découler (des) vers. Martha. Mon Seigneur Jésus le Christ, tu la feras descendre jusqu'à une fin (mauvaise). Oui, Jésus-Christ, tu anéantiras son espérance (is), pour que personne ne veuille lui donner.

C'est surtout par son dialecte que ce texte difficile se fait remarquer. Est-ce un spécimen vulgaire du dialecte dit d'Akhmim, un des parlers locaux, mal étudiés encore, de la Moyenne Égypte? Ou bien n'est-ce qu'une déformation, voulue quoique maladroite, de l'akhmimique normal, au profit de la magie, pour qui tout surcroît d'obscurité était le bienvenu? L'auteur ne s'est en effet guère soucié de se faire une orthographe conséquente: on n'a qu'à comparer la valeur normale (plutôt sa idique) du a dans ωογο, ωογλ, ΜΑΦ)ΠΩΝΕ, ογω, avec son emploi inattendu dans нU)-, NTW)(HNтW), тa-, 2xшe, là où tout autre dialecte se contente du c. Comparez, d'autre part, les formes 2pн el axpн, représentant toutes deux l'APнeι du dialecte littéraire. De telles anomalies, jointes à ce penchant indiscutable pour les formes sa idiques, me porteraient à chercher la provenance du manuscrit dans un pays où le vieux dialecte se trouvait déjà en décadence.

Pourquoi au génitif? Et qui est-ce? La Vierge, ou bien l'objet de la malédiction? Qui donc serait Marthe de la ligne 7?

(2) Ce n'est pas un fayyoumisme pour Souriel, mais un ange différent. (3) Dans Schenouté (éd. Amélineau. I, p. 105), c'est une maladie du nez. Au Lévitique, XXI, 20, il traduit λexv. Voir d'ailleurs sur les sens de ce mot, CHASSINAT, Pap. médic. copte, & CLV.

(4) Cf. Ps. vII, 6.

(5) Cf. Brit. Mus., n° 1223, 5.

(6) Incompréhensible pour moi. A est-il la forme pronominale de woyx à la l. 10? Le r qui s'y attache, est-il le suffixe du 1 sing.? C'est peu probable. Le mot qui termine la 1. 6 fait songer ici à Kaλa2H uterus; le ce qui commence la 1. 7 ne serait alors que dittographie.

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II

Parchemin de petit format("), appartenant à la Bibliothèque Universitaire de Strasbourg (2), où il porte parmi les manuscrits coptes le n° 135. Cette pièce est d'époque arabe, comme en font foi certains noms propres et d'autres traits communs avec le no 409 de la même collection. Ce dernier provenant du voisinage d'Akhmim, le no 135 devrait en faire autant. Dialecte sa'idique.

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NᎾᏮ

ΝΟΥΡΕΒΜΟΟΥΤ

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Schinté, fils de Tanhêu (3), c'est celui-là que je vais travailler (4) par moyen d'un lien. Keuentios, Patilos, Kous, Makous (5). Celui qui

(1) J'ai négligé d'en noter les dimensions, ni ne sais si la feuille fut pliée. (2) Ce fut grâce à l'obligeant intermédiaire de M. Spiegelberg que j'ai pu en prendre copie, en l'an 1912. J'ai eu soin de me munir du nihil obstat de la part de M. le Recteur de l'Université, avant de me servir ici de ma copie.

(3) Le nom du fils se retrouve dans le document précité (n° 409), où il varie (peut-être) avec Schinouté. Cf. Schinouté dans Rylands, 222, 361 etc.; celui de la mère dans Brit. Mus. n° 1118, vo. 5, texte également d'époque arabe.

(4) Le mot copte devrait correspondre à épуáleσbat, mais j'en ai cherché en vain la preuve. Cf. peut-être A. VASSILIEV, Anecdota p. 325 μÝ TIS ἐπαοιδὸς φθόνῳ εἰργάσατο.

(5) Noms magiques que j'identifie mal. Le premier a l'air plutôt latin, le dernier serait peut-être uayos (cf. l'arabe magous), si toutefois on ne tenait pas compte du Kous, qui semble s'y rattacher.

est tombé de son ... invisible (abpatos) (1) et s'est (?) précipité dans les ténèbres du dehors, liez, fermez la chair (oap (2)) de Sch., fils de T. Bar, Bare, Apa Kêntôr (?), Methalai (3), liez, fermez la chair de Sch., fils de T. (Rendez la sic) incapable de se lever, ni de se raidir, ni de produire de la semence (σépua). Qu'il devienne, (Sch., fils de T. ajouté en dessus) pareil à un mort, couché dans un tombeau (Tacos), et pareil à un vieux haillon, gisant sur un fumier (xonpía). Il ne pourra point avoir commerce (xowvwveïv (4)), ni ne pourra délier la virginité (zaplevía) de Seiné (5), fille de Mouné (?). Oui, oui, vite, vite (Taxú, TаXú).

III

British Museum, Or. 6948 (2). Parchemin, 11 cm. 5 × 7 cm. 5. A été beaucoup plié, de façon à former un petit carré. Dialecte du Fayyoum. En dessus du texte on voit trois groupes de noms: (a) AXHAнtнC, TI@MнTHC, ПРОВАTIOC, CABATIOC, єYKENIOC, СTEФANAC, KYPIAKOC; ce sont les Sept Dormants, d'après la version reçue en Égypte (6) : (b) ananiac, acapiac, micaha, et leur faisant face CETPAK MNICAK MNABTINAKO;

(1) Le sens de cette phrase m'échappe. 2€ 21xen est tomber sur", aussi bien que tomber de"; c'est celui-ci qui me paraît ici le bon. Or, les deux mots qui suivent restent obscurs; pour le premier, je n'ai que apua à proposer. Serait-ce une allusion à quelque légende de la chute des anges? (cf. Jude, 6, Luc, x, 18).

(2) C'est sans doute un sens particulier (= aλλós) qui est ici sousentendu (cf.? σáp dans Ézéch., XXIII, 20, Gen., XXXIV, 24). TAxpo n'est guère usité dans le sens qui s'impose ici; cf. Ps. CXL, 3; Zoega, 234, 4; Musée Guimet, XVII, 180.

(3) Je n'ai pas su retrouver ces noms. Le deuxième semble commencer par an, élément ici peu vraisemblable, mais qui entre également dans le nom magique d'Apa Bathouel (Mitth. Rainer, v, 120).

(4) Notre scribe, comme tant d'autres, aime à remplacer les verbes de cette conjugaison par leur forme nominale. Cf. mes Coptic Ostraca, n° 360, note; en outre Ryl. 340, Ps. cvIII, 26 (éd. Wessely), Brit. Mus. n" 370, 524 (ἀμέλεια).

(5) Je ne retrouve pas ce nom, qui pourrait bien être arabe.

(6) D'autres exemples: Mss. coptes.... de Leyde, p. 474; Zoega, p. 241; Rec. de Trav., XX, p. 176. Il est à remarquer que le Synaxaire (20 Misra) donne plutôt la liste non égyptienne. Sur tout cela, voir le travail capital de Guidi, dont je ne dispose pas.

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