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VII

Papyrus Koller, p. 5, l. 1-4 (cf. GARDINER, Literary

Texts, p.

48 et 42*):

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Souviens-toi du jour où on apportera les présents (ou tributs),

lorsque tu seras à passer par devant [le roi] sous la (sa) fenêtre,

(pendant que les courtisans en deux rangs devant Sa Majesté et les cheiks les messagers de tous pays étrangers - étant [tous] debout et regardant avec curiosité examineront les présents) et que tu seras apeuré et tremblant, ta main devenue [tout à fait] faible : [alors] tu ne sauras pas si c'est la mort ou la vie qui est devant toi (= qui t'attend) et tu vas te mettre avec ferveur à prier tes dieux : « Délivrez-moi et préservez-moi sain et sauf [ne fût-ce que] cette seule fois!"

Du point de vue syntaxique il faut reconnaître ici comme principales les trois phrases suivantes : la phrase du commencement, qui est de caractère exhortatif, et les deux phrases de la fin, qui servent à motiver la première. Entre ces deux dernières phrases et la phrase initiale, on rencontre deux propositions (

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[=]]-e) qui se correspondent et dont la première est développée au moyen d'une proposition circonstancielle de la forme : deux sujets ++ (x et y...

qui, à son tour, contient une courte proposition relative (e) se rapportant aux deux sujets de la phrase circonstancielle. La seconde des deux propositions temporelles est aussi accompagnée d'une proposition circonstancielle, mais cette dernière, construite sur le modèle: substantif sujet +G

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), ne vient qu'à sa suite.

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C'est uniquement en tenant compte, dans la traduction de ce texte, des nuances que présente chaque proposition qui le compose, qu'on arrive à bien saisir l'idée de l'ancien auteur qui, sur un ton plus ou moins badin, veut décrire l'effroi dont est saisi un petit employé obligé, en présence du pharaon, de prendre part à une cérémonie solennelle au palais. Le pittoresque du petit tableau, esquissé non sans une certaine verve, disparaît complètement, si l'on persiste à vouloir couper le texte en une série de propositions uniformément énonciatives.

VIII

Stèle de Ptolémée I, satrape d'Égypte, l. 10-11:

גר

..(diverses épithètes d'Horus)... Ch÷l->

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Ils dirent en présence de sa Majesté : «O roi, notre maître que Horus, fils d'Isis, fils d'Osiris, prince des princes, etc., ait chassé cet ennemi Xerxès de son palais en compagnie de son fils aîné, ce fait est connu (en égyptien «c'est connu ») [encore] aujourd'hui dans la ville de Saïs de la déesse Neit, auprès de la Divine Mère (la déesse Neit)».

Icila proposition substantivée, etc., KALİED. le fait que Horus fils d'Isis, fils d'Osiris..... ait chassé cet ennemi Xerxès..... et son fils", est mise en prolepse. Elle est reprise plus loin, à la vraie place du sujet, par le pronom

, ayant ici, comme souvent ailleurs, le sens de « ceci ». Les mots « dans la ville de Saïs de la déesse Neit, auprès de la Divine Mère, semblent très probablement faire allusion aux annales du temple de Neit, qu'au besoin on pouvait aller consulter, si on voulait se renseigner en détail sur quelque question de l'histoire d'Égypte.

Le Caire, 5 mars 1922.

A TACHYGRAPHICAL CURIOSITY,

BY

ARTHUR S. HUNT.

The papyrus which I here publish was among those purchased by Professor Grenfell during a visit to Egypt in the winter of 1919-1920. Since it contains, for me at any rate, various unsolved riddles, this first study of the text may perhaps be not inappropriately dedicated to the memory of the celebrated solver of riddles in whose honour the present volumes have been projected.

On the verso of the papyrus is part of a taxing-list, in itself of slight interest but valuable as a terminus ad quem for the text on the other side. This list is in ordinary cursive of, roughly, the middle of the third century: a date later than about 300 A. D. is not possible. The text on the recto, therefore, which is neatly written in small upright uncials, can hardly be subsequent to the first half of the third century, and I should prefer to place it nearer the beginning of the century than the middle. That so definite a limit can be fixed is fortunate, since H. 2425 of col. I might be held to imply a considerably later period; see the note ad loc.

On the recto parts of three columns are preserved, and there are exiguous remains of a fourth, which are too scanty to be worth reproduction but suffice to indicate that the matter of col. IV was analogous to that of cols. IIII. Of these, col. II is practically complete, except for the mutilation of a few words towards the end, and the total loss of, probably, the last three lines; and the remains of the two adjoining columns are considerable.

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