Histoire des Tulipes. Par Charles Malo; ornée de douze planches en couleur, dessinées par Bessa. in-8. Louis Janet.

Plantes de la France, ou naturalisées et cultivées en France, décrites et peintes d'après nature. Par M. Jaume-Saint-Hilaire. 33e. livraison, contenant plusieurs planches imprimées en couleur. gr. in-8. Chez l'Auteur, rue de Furstenberg, n°. 3, et chez Treuttel et Wurtz.

MINERALOGIE.

Histoire naturelle et technique du succin ou ambre jaune. Par J. P. Graffenauer, docteur en médecine. 1 vol. in-8. Paris et Strasbourg. Levrault.

Minéralogie appliquée aux arts, ou Histoire des minéraux qui sont employés dans l'agriculture, l'économie domestique, la médecine, la fabrication des sels, des combus

tibles et des métaux, l'architecture et la décoration; la peinture et le dessin; les arts mécaniques; la bijouterie et la joaillerie; ouvrage deštiné aux artistes, fabricans et entrepreneurs. Par C. P. Brard, ancien directeur des mines de Servez, en Savoie, l'un des concessionnaires des houillè res de la Dordogne. 3 vol. in-8. avec un grand nombre de planches et leur explication. Chez F. G. Levrault, à Paris, rue des Fossés Mr. le Prince; à Strasbourg, rue des Juifs, no. 33.

Nous donnerons un aperçu de cet important ouvrage en deux articles : dans le premier nous détacherons de l'introduction qui est à la tête l'exposé qu'on y fait des deux manières dont on pouvait traiter la minéralogie industrielle et des motifs qui ont fait donner la préférence à l'un des deux. Dans un second article nous indiquerons les huit divisions que l'auteur a établies dans son ouvrage.

Article premier.

Il se présentait deux manières de traiter la minéralogie industrielle. La première eut consisté à réunir tous les usages de chaque minéral dans un seul e même article; la seconde exigeait, au contraire, que l'on répétât l'histoire d'une même substance autant de fois qu'elle avait d'applications impor tantes. Le premier plan, plus simple en apparence, paraissait bien préféra ble au second; dans l'un on voyait un ensemble; dans l'autre, on trouvait des répétitions, vue histoire hachée et Ja nécessité de sauter d'un volume à l'autre pour acquérir enfin une connaissance complète de tel ou tel miné al. On voit par lá que l'auteur ne s'est point dissimulé les inconvéniens qui peuvent être attachés au plan qu'il a cependant préféré : il a donc cru de

voir donner les raisons qui le lui oat fait adopter

En réunissant tous les usages d'un minéral dans un seul article, il était obligé d'adopter un mode descriptif uniforme, de donner à chaque propriété, à chaque caractère, l'espèce de valeur conventionnelle que les minéralogistes lui accordent habituellement: il ne lui était plus permis d'insister plus ou moins sur telle ou telle propriété, suivant qu'elle devenait importante ou indifférente à tel ou tel emploi. Or, ce seul motifsuffisait pour qu'il rejetât ce premier plan: il en existait un autre, c'était de se voir forcé à suivre une méthode quelconque; car il ne pouvait placer les minéraux pêlemêle; et cette méthode, telle qu'elle eut été, se serait trouvée morcelée dans presque tous ses genres, puisque les minéraux utiles seuls devaient trouver ici leur place. Non-seulement il n'a voulu suivre aucune méthode scientifique, mais il n'a même attaché aucune importance à l'arrangement des matières; il ne l'a considéré que comme un moyen d'en faciliter la recherche, et non comme une classification.

Les huit divisions que l'auteura établies dans son ouvrage, répondent aux huit principaux emplois des minéraux, mais une foule d'autres moins marquans, et qui ne méritaient pas un chapitre séparé, s'y trouvent accolés : il n'attache, répète-t-il encore, aucune importance à ces coupes artificielles ; on pourra les trouver plus ou moins heureuses, mais on avouera toujours qu'elles ne peuvent entraîner aucun inconvénient, car il est dans son opi nion fort indifférent que les pierres meulières, par exemple, soient décrites parmi les minéraux employés dans les arts mécaniques ou parmi ceux que réclame l'économie domestique. Quelques substances ont dû nécessairement se reproduire plusieurs fois, mais avec des applications si opposées que l'auteur a eu à insister, tantôt sur un ca

ractère, tantôt sur un autre; qu'il lui a été facile d'en varier l'histoire, que cela meine était indispensable, et qu'il n'y a pas en véritablement répétition : d'ailleurs ce léger inconvénient, si c'en est un s'est présenté fort rarement. On conçoit bien en ef et, que la pierre calcaire, par exemple, considérée comme pierre à chaux, comme pierre de taille ou d'appareil, ou comme marbre.exige des qualités presque opposées, et que par cette raison même la description en devient tout-à-fait différente: or cette substance est celle qui s'est offerte le plus grand nombre de fois avec le gypse, le sel et le soufre.

Traité de géognosie, ou Exposé dës connaissances actuelles, sa constitution physique et morale du globe terrestre. Par J. G. ď'Ambuisson de Voisin, ingénieur au conseil royal des mines. 2 forts vol. in-8. Levrault. Paris et Strasbourg. 16 fr.

CHIMIE.

Recherches pour découvrir la cause et la nature d'accidens développés à bord d'un bâtiment chargé de poudrette. Lu à l'Académie royal e de médecine, le 17 novembre 1820. Par l'ayent du Châtelet, docteur en médecine de la Faculté de Paris. Broch. in-8. DondeyDupré.

De l'emploi du chalumeau dans les analyses chimiques et dans les déterminations minéralogiques. Par M. Berzelius. Traduit du suédois par M. Fresnel. i. vol. in-8. Méquignon-Marvis. 6 fr. 50 c.

8 fr.

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Nous reviendrons sur cet ouvrage.

ARITHMÉTIQUE.

Recueil de problèmes usuels et instructifs avec les démonstrations raisonnées et l'application des rẻgles de l'arithmétique à leur solution, ou Cours complet d'analyses arithmétiques. Par J. J. Grenouillet. Première partie. in-8. Cretté,

ANATOMIE. MEDECINE.

HYGIÈNE.

Anatomie de l'homme, ou Description et figures lithographiées de toutes les parties du corps humain. Par Jules Cloquet, docteur en médecine; publiée par le comte de Lasteyrie. Ire. à 4e. livraisons gr. in folio. Chez l'Editeur, rue du Bac, n. 58, et à Strasbourg et à Londres, chez Treuttel et Würlz.

Nous reviendrons sur cet ouvrage.

Médecine curative, prouvée et justifiée par les faits, avec une Dissertation sur la fièvre jaune, ele. 1 vol. in- 12. A Paris, chez l'Auteur, rue de Seine, fauxb. St.Germain.

Recherches sur les fièvres, selon qu'elles dépendent des variations des saisons, et telles qu'on les a observées à Londres pendant neuf années consécutives, avec des observations de pratique sur la meilleure manière de les guérir. Par M. Guillaume Grant, docteur en médecine. Trad. de l'an

Phytographie médicale, ornée de figures coloriées de grandeur naturelle, où l'on expose l'histoire des poisons lirés du règne végétal, et les moyens de remédier à leurs effets délétères, avec des observations sur les propriétés et les usages des plantes héroïques. Par Joseph Roques, docteur en médecine, chevalier de la légion d'honneur. Sixième livrais. in-4. Chez l'Auteur, rue de Louvois, n°. 5, et Nicole. Sur papier ordinaire, 8 fr. ; et format in folio sur papier vélin satiné, 30 fr.

Nous avons annoncé les cinq premières livraisons dans le dixième cahier de ce journal 1821.

Essai sur l'éducation physique des enfans Mémoire couronné par la Société royale' de Bordeaux. Par F. H. Bahier, docteur en médecine. Broch. in-8. Croullebois.

Dictionnaire abrégé des sciences médicales. Par une partie des Collaborateurs du grand Dictionnaire des sciences médicales. Tomes III et IV. Panckoucke.

Nous avons annoncé le tome II dans le huitième cahier de ce journal 1821.